Pour une campagne politique, donc, la méthode mythologique est la meilleure, d'ailleurs, on peut utiliser le mythe de l'ancien président, le saboter en l'encapsulant dans un mythe nouveau qui cherchera à s'accomplir :
Comment résumer grossièrement l'ancien président ? Un flanc, un mou du bulbe. Quel est l'opposé qualitatif sacré de quelque chose qui est mou, qui n'avance pas ? Quelque chose qui jaillit, qui explose pardi ! « Le dynamiteur, » « la bombe Macron, » voilà donc comment le présenter dans les gros titres des journaux, afin de répondre au mauvais égrégore présidentiel déjà-là. On remplace l'ancien dieu faible par le nouveau dieu fort qui sera une réponse à ses faiblesses mythologiques. Ainsi, les votants touchés par ce mythe, « Ben je sais pas, il est jeune, il est frais ! » ...ont voté pour celui qui était présenté comme l'antagoniste mythologique et dialectique du perdant à dégager.
"Il n'existe que des mythes puissants qui écrasent des mythes médiocres."
Cette phrase-clé nous recentre sur l'essentiel, nous invite donc à nous interroger sur ce qui fait le réel de notre monde, s'intéresser au mythe, c'est avoir les pieds sur terre, quel paradoxe, n'est-ce pas ?
Le mythe parle le langage du sacré, le langage de notre âme, celui des hiérophanies – des manifestations qualitatives du sacré, – ce paramètre est la clé de compréhension du comportement de tout être vivant.
Mais si de simples tomates qui ont l'air bonnes redeviennent du non-signal...
toutes mes perceptions ne se retrouvent t-elles pas en position d'incompétence ? Voyez le bordel que fait l'hyper-réalité avec une lessive et une tomate...
...qu'est ce que ça va être pour le reste du réel ?
Imaginez que l'on découvre un jour que c'est la fétichisation d'hyper-réels sauvages qui entraîne la décadence et la chute des civilisations, et qu'au contraire c'est la domestication des hyper-réels qui fait l'âge d'or des civilisations...
...ce serait cool comme anecdote, non ?
Imaginez la scène suivante : vous écrivez, et un correcteur automatique vient corriger vos fautes d'orthographes, pratique n'est-ce pas ? Mais dans ce cas, l'authenticité de vos « fautes » vous a été retirée. Vous écrivez plus français que votre français à vous.
Hyper-réel.
L'hyper-réalité n'est pas réservée à ceux qui n'ont « pas de goûts, » elle touche tous ceux qui prétendent avoir trouvé du sens :
L'hyper-réalité c'est la sensation de sens qui jouit de sa propre puissance, au point d'en devenir autonome.
Les hyper-réels, comme la lessive qui lave "plus blanc que blanc," sont plus réels que réels, alors ils sont impossible.
C'est paradoxal ?
Ca tombe bien, un paradoxe est une contradiction qui tient debout.
Il n'existe que des fonctionnements, jamais de dysfonctionnements.