Pour une campagne politique, donc, la méthode mythologique est la meilleure, d'ailleurs, on peut utiliser le mythe de l'ancien président, le saboter en l'encapsulant dans un mythe nouveau qui cherchera à s'accomplir :
Comment résumer grossièrement l'ancien président ? Un flanc, un mou du bulbe. Quel est l'opposé qualitatif sacré de quelque chose qui est mou, qui n'avance pas ? Quelque chose qui jaillit, qui explose pardi ! « Le dynamiteur, » « la bombe Macron, » voilà donc comment le présenter dans les gros titres des journaux, afin de répondre au mauvais égrégore présidentiel déjà-là. On remplace l'ancien dieu faible par le nouveau dieu fort qui sera une réponse à ses faiblesses mythologiques. Ainsi, les votants touchés par ce mythe, « Ben je sais pas, il est jeune, il est frais ! » ...ont voté pour celui qui était présenté comme l'antagoniste mythologique et dialectique du perdant à dégager.
"Il n'existe que des mythes puissants qui écrasent des mythes médiocres."
Cette phrase-clé nous recentre sur l'essentiel, nous invite donc à nous interroger sur ce qui fait le réel de notre monde, s'intéresser au mythe, c'est avoir les pieds sur terre, quel paradoxe, n'est-ce pas ?
Le mythe parle le langage du sacré, le langage de notre âme, celui des hiérophanies – des manifestations qualitatives du sacré, – ce paramètre est la clé de compréhension du comportement de tout être vivant.