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Citations de Randy Susan Meyers (31)


Six ans auparavant, après que Nathan avait prononcé cette phrase restée gravée en elle - "J'ai eu une liaison" -, elle n'avait pas su comment le regarder. Pendant trop longtemps, elle avait été dans l'incapacité de lui demander autre chose que "pourquoi".
"Pourquoi, Nathan ? Tu n'étais pas satisfait ? Tu t'ennuyais ? Tu t'étais lassé de moi ? Qu'est-ce qu'il te fallait que je ne te donnais pas ?"
Ces questions n'avaient jamais reçu de réponse satisfaisante. Qu'aurait-il pu dire qui l'aurait aidée à comprendre ? "J'étais tourmenté" ? "Etre avec toi et les enfants m'ennuyait" ? "Ton adoration me manquait" ?
A un moment donné, elle avait accepté que c'était cela et d'autres choses, et que l'important n'était pas de savoir pourquoi il l'avait trompée mais qu'il l'eût fait.
Ce n'était pas sa réponse à lui qui comptait, c'était la sienne.
Elle avait dû s'interroger pour savoir non seulement si elle pourrait rester avec lui, mais si elle y parviendrait sans le punir tous les jours.
(p. 95)
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Dès ma première semaine à la maternelle, j'avais compris qu'elle n'était pas le genre de mère à porter des colliers de nouilles. En gros, maman me considérait comme une servante miniature. (p. 9)
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« - Je suis une mère épouvantable.
- Qu'est ce que tu racontes ? » Il s'assit sur le canapé et retira la revue qu'elle tenait à la main.
« Chérie, il arrive à toutes les mères de se disputer avec leurs enfants... Je m'étonne que le Département des services sociaux n'ait jamais débarqué chez nous quand j'étais gosse ! Tu aurais dû entendre mon pauvre père jouer les arbitres chaque fois que ma mère partait en vrille ! »
(p. 326)
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Quelle que soit ma façon d'être mère, je décevais quelqu'un. [Mes filles de 8 et 10 ans] étaient comme deux nations en guerre, réclamant sans cesse des choses différentes, sans jamais s'estimer satisfaites en même temps. (p. 280)
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Lucas, c'est comme ça que je suis. Parfois j'en ferai des tonnes parce que quelque chose ne va pas, et tu m'entendras sangloter toutes les larmes de mon corps dans la salle de bains. Et d'autres fois, juste parce que je suis heureuse, j'en ferai trop de façon embarrassante. Je fais des scènes mais je suis ta mère, je t'aime et je prendrai toujours soin de toi.
(p. 440)
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Les choses cessent d'être d'un seul coup et on se demande si elles ont seulement existé
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Nathan admirait la volonté qu'avaient les femmes de décortiquer leurs relations, mais, la plupart du temps, ça le rendait fou. [...] Il était persuadé que la collègue de sa femme savait tout de lui, et surtout le pire.
(p. 361)
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Prendre l'avion pour New-York se révéla plus compliqué que louer une voiture et y aller par la route comme je le faisais d'habitude. Désormais prendre l'avion signifiait qu'on était coupable jusqu'à ce qu'on apporte la preuve qu'on ne l'était pas tant que ça
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Beaucoup de gens ont une idée faussse de ce qu'est le vrai bonheur. On ne l'atteint pas à traves la gratification personelle, mais en restant fidèle à un objectif qui en vaille la peine.
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Il n’y a vraiment que les riches pour apprécier ce que la pauvreté a de beau.
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Elle trouvait incongru que des gens qui avaient fui leur pays pour échapper aux persécutions aient fait de leur maison un temple à la mémoire de ce même pays.
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Si un jour j'écrivais à mon père, ce serait pour lui demander de ne plus jamais m'appeler Cocoa Puff. Je l'entendais encore prononcer ces mots, les lancer dans l'interstice de la porte entrebâillée.
T'en fais pas, Cocoa Puff. Maman ne se fâchera pas. Je te le promets.
Maman ne s'était pas fâchée. Maman était morte.
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Les enfants vous suçaient le sang, les molécules qui alimentaient leur maturation siphonnaient directement l'adulte responsable qui se trouvait près d'eux
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- Très bien. Tu veux quel genre de vie ? " Elle croisa les mains derrières la tête et leva les yeux au ciel pour tenter de sauver mon âme de souillon fatiguée. "Fréquenter les bars et coucher avec les maris d'autres femmes n'est pas une vie .
- C'en est sûrement une, puisque c'est la mienne"
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Souhaiter une chose ne suffit pas à la rendre vraie.
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Maman était restée figée à l'âge de la mort. Lulu avait maintenant le même âge que maman quand elle était morte, mais à vingt-neuf ans, elle faisait plus jeune que le souvenir que je gardais de ma mère. La mort ajoutait des années à l'image que je me faisais d'elle. A tout jamais, elle resterait l'adulte et moi l'enfant.
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Quand on aime quelqu'un, on est curieux de tout ce qu'il fait, de tout ce qu'il est.
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A partir du moment ou l'on reconnait l'insignifiant pour ce qu'il est, peut-etre arrive-t-on à se concentrer sur ce que l'on aime le plus, sur ce qui nous est le plus cher.
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Mieux vaut un danger qu’on connaît qu’un danger qu’on ne connaît pas.
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Mieux vaut une vérité dérangeante qu’un mensonge rassurant.Tôt ou tard la vérité finira par apparaître et fera encore plus mal.
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