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Critiques de Régine Frydman (7)
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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Voici un temoignage boulversant,poignant d'une famille juive polonaise qui a reussi a survivre aux horreurs de l'Holocauste!

C'est avec beaucoup de sang-froid et d'audace,de courage mais aussi de souffrance et separation,d'inquietude quant au lendemain,que cette famille a survecu.

Que dire sinon que ces témoignages sont trop peu nombreux et tres précieux pour le devoir de souvenir que nous devons entretenir

Je ne sors pas indemne de ce type de lecture;tant de questions se bousculent dans mon esprit et sans doute jamais ne trouveront de reponses convenables

A lire
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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

« J’avais huit ans dans le ghetto de Varsovie », quel beau témoignage ! Un de plus dans ma collection, un livre de plus où j’ai encore beaucoup appris. On pourrait penser qu’au final, le sujet est toujours le même et que les témoignages des uns et des autres se ressemblent, mais pour moi, ce n’est pas le cas. Chaque témoignage est différent et j’arrive à ressentir des choses nouvelles à chaque fois.



Ce témoignage est en partie rédigé par Abram Apelkir, le père de Régine Frydman. Mais il y a aussi quelques passages rédigés par cette dernière. Abram Apelkir nous raconte sa vie durant la guerre à Varsovie, la création du ghetto, les différentes rafles durant lesquelles il est emmené dans ces wagons à bestiaux desquels il arrive « héroïquement » à s’échapper, les difficultés de vie, les nombreuses séparations avec sa famille et encore plus avec ses deux petites filles dont il est obligé de se séparer pour avoir une infime chance de survivre.



Effectivement, ce grand Monsieur qu’est Abram Apelkir est prêt à tout pour sauver sa famille. Il est prêt à tout endurer et dans cette Pologne antisémite, lui qui était l’ami de tout le monde durant l’avant-guerre, connaîtra de nombreux « retournement de veste », mais heureusement, tout le monde n’est pas comme cela. Il faut de tout pour faire un monde dirais-je. Il a vu des horreurs, des choses vraiment très difficiles comme des cadavres à tout bout de champs, ou des fusillades devant ses yeux et pleins d’autres choses encore que personne, même si nous y mettons notre meilleure volonté, ne pourrait vraiment s’imaginer.

Heureusement, Abram Apelkir garde encore de nombreux contacts comme l’admirable Monsieur X qui va l’aider au péril de sa vie. Je trouve cela magnifique cette amitié qui lie les deux hommes et vraiment, durant cette période, même s’il y avait beaucoup de résistants, c’est d’une rareté incroyable.



Au fil de ma lecture, j’ai beaucoup appris, et j’ai été encore une fois choquée. Choquée de lire de telles atrocités. A la simple lecture, j’ai été choquée alors que la famille d’Abram Apelkir et beaucoup d’autres familles de Juifs Polonais l’ont vécu ! Ce témoignage est d’une précision hors du commun, ce qui, je pense, prouve que tout ce que cet homme et sa famille ont pu voir de si près est loin de s’effacer de leur mémoire, pour autant dire que cela ne s’effacera jamais. Même s’ils se faisaient passer pour une famille catholique, Abram Apelkir n’a pas eu peur de parler, de raconter certaines choses qu’il a vécu et pour moi, ce témoignage a son importance. Parce que malgré le nombre de livres que j’ai lu à ce sujet, peu de récits traitent de l’après-guerre et de l’antisémitisme perdurant dans cette Pologne qui pourtant, n’appréciait pas plus l’occupation que cela.



Plus le temps passe et de moins en moins de survivants sont encore de ce monde pour raconter leur histoire et des livres comme celui-ci font partie du devoir de mémoire, pour que nous, qui n’avons rien connu de cela, à notre plus grande chance, puissions savoir et surtout clamer : plus jamais, plus jamais…

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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Un témoignage bouleversant, comme le sont tous les témoignages de cette période de notre histoire.

Ce qui me marque particulièrement dans ce type de livre et dans celui de Régine Frydman et de son père (puisque la majeure partie de l'ouvrage est le témoignage de ce dernier) c'est la précision des souvenir racontés. Tout semble être resté intact dans leur mémoires pour pouvoir maintenant transmettre l'indicible à nous autres qui n'avons pas connu cette période de l'histoire.

Leur récit tient vraiment du miracle tant on se dit qu'il est surprenant (dans le bon sens du terme bien sûr) que les 4 membres de cette famille (dont deux jeunes enfants) ont survécu à tant d'évènements : ghetto, rafle, déportation, privation, nécessité de se cacher, de fuir toujours plus loin.

Pour moi ce genre de récit est vraiment nécessaire car plus on avance dans le temps, moins les survivants sont nombreux...
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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Je pense que certains d'entre vous diront encore un livre sur les massacres de juifs , il y a eu tant d'autres massacres depuis.



Je fais partie de ceux qui considèrent n'être jamais assez informés sur ce sujet et je crois que plus nous sommes vigilants moins nous craindrons les risques du retour de la barbarie.

L 'originalité de celui-ci, c'est de retracer la vie d'un homme qui a décidé de survivre et de sauver sa famille , il s'est démené comme un fou et il a réussi .

Est-il plus chanceux que d'autres? Oui, mais surtout il est animé d'une énergie peu commune.



Sa fille a rassemblé ses souvenirs et elle intervient parfois dansle récit quand un événement de son enfance rejoint le récit de son père.



Elle sait que les témoins survivants sont peu nombreux et qu'elle se devait de transmettre cette mémoire .



S'il a eu la chance de survivre, il a vu aussi un maximum d'horreurs , l'humiliation, les tortures, la faim le manque total d'humanité des Allemands vis à vis des juifs, vieillards , femmes enfants ils n'avaient qu'une envie les tuer et les humilier.



On sait tout cela , mais ce livre apporte aussi un éclairage très cru sur l'antisémitisme polonais .

Après la guerre ; son père relance un commerce qui marche assez bien , mais sous un nom catholique , car il sait que si on apprend qu'il est juif il perdra tous ses clients.

Ce livre rappelle Le Pogrom de Kielce du 4 juillet 1946 ou 42 juifs trouveront la mort.



Les Polonais ont beaucoup souffert de l'occupation nazie mais ils étaient ,et ont été longtemps, des antisémites virulents.



Il faut dire également, que cette famille ne doit ne sa survie qu'à quelques Polonais qui ont accepté de les aider pendant toute la guerre comme ce monsieur « X » qui a été absolument admirable.




Lien : http://luocine.over-blog.com..
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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Régine Frydman a 8 ans quand les allemands décident de parquer la population juive dans une enclave de cinq hectares d’un quartier de Varsovie en 1940. Ce livre retrace son histoire mais c’est surtout son père qui témoigne et décrit l’horreur de ce ghetto, de la guerre, des traitements inhumains infligés à la population juive par le biais de la machine barbare nazie.



La famille Apelkir vit à Varsovie depuis trois générations, Abram, le papa de Régine nous raconte son histoire, la première guerre mondiale alors qu’il n’a que quatre ans…. la faim, le froid, les privations, son enfance d’apprenti tailleur à 14 ans , sa rencontre avec Bella sa future épouse, puis lentement, mais sûrement, sa réussite sociale….. Abram Apelkir est un homme heureux, sa première fille naît en 1932, son atelier de tailleur est prospère, sa femme possède un petit commerce d’épicerie fine, il fréquente les gens du spectacle, des comédiens célèbres…..



En septembre 1939 tout bascule avec la guerre, l’invasion allemande, les premières mesures anti-juives, la fuite et l’enfermement dans le ghetto de Varsovie.



Abram est un battant, il ne baisse jamais les bras, c’est un homme courageux et ambitieux tout comme Bella son épouse. Ils tentent de survivre dans le ghetto, Abram réussit à sortir et à trouver de la nourriture, il fait du marché noir pour faire vivre sa famille, mais comment vivre dans cet enfer qui a perdu toute humanité et où la mort est bien souvent la seule porte de sortie.



Abram nous décrit tout ce qu’il voit et ce qu’il ressent, cette peur constante et cette violence qu’il subit lui aussi au rythme des convois qui partent pour les camps de la mort et cette bataille quotidienne pour survivre encore un peu car chaque jour qui passe sans être déporté est une victoire….



L’histoire est poignante, Abram témoigne de l’horreur, de l’indescriptible, le récit est dur et bouleversant et parfois on découvre de petits morceaux de bonheur qui font du bien et qui nous font croire encore que l’humain sait être bon.



C’est un récit important qui fait partie du devoir de mémoire, il n’y aura bientôt plus personne pour témoigner de cette période noire de l’histoire, il nous appartient de transmettre à nos enfants, pour que personne n’oublie jamais et pour que jamais cela ne se reproduise. Ce livre doit absolument être lu !
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

« Il y avait des individus qui se débrouillaient, qui risquaient leur vie pour leurs familles, pour leurs enfants. Certains habitants du ghetto étaient d’un courage incroyable, et très inventifs. Mes parents étaient de ceux-là : ils se battaient sans jamais penser à la mort qui leur était destinée. »



Régine Frydman est l’une des rares rescapés du ghetto de Varsovie. Mêlant son récit à celui de son père Abram Apelkir, elle livre un témoignage bouleversant des terribles événements dont ils ont été les témoins : les cadavres qui s’entassent sur les trottoirs, les descentes éclairs de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté.



Un document rare.



« J’avais huit ans dans le ghetto de Varsovie », quel beau témoignage !On pourrait penser qu’au final, le sujet est toujours le même et que les témoignages des uns et des autres se ressemblent, mais pour moi, ce n’est pas le cas. Chaque témoignage est différent et j’arrive à ressentir des choses nouvelles à chaque fois.



Ce témoignage est en partie rédigé par Abram Apelkir, le père de Régine Frydman. Mais il y a aussi quelques passages rédigés par cette dernière. Abram Apelkir nous raconte sa vie durant la guerre à Varsovie, la création du ghetto, les différentes rafles durant lesquelles il est emmené dans ces wagons à bestiaux desquels il arrive « héroïquement » à s’échapper, les difficultés de vie, les nombreuses séparations avec sa famille et encore plus avec ses deux petites filles dont il est obligé de se séparer pour avoir une infime chance de survivre.



Effectivement, ce grand Monsieur qu’est Abram Apelkir est prêt à tout pour sauver sa famille. Il est prêt à tout endurer et dans cette Pologne antisémite, lui qui était l’ami de tout le monde durant l’avant-guerre, connaîtra de nombreux « retournement de veste », mais heureusement, tout le monde n’est pas comme cela. Il faut de tout pour faire un monde dirais-je. Il a vu des horreurs, des choses vraiment très difficiles comme des cadavres à tout bout de champs, ou des fusillades devant ses yeux et pleins d’autres choses encore que personne, même si nous y mettons notre meilleure volonté, ne pourrait vraiment s’imaginer.



Heureusement, Abram Apelkir garde encore de nombreux contacts comme l’admirable Monsieur X qui va l’aider au péril de sa vie. Je trouve cela magnifique cette amitié qui lie les deux hommes et vraiment, durant cette période, même s’il y avait beaucoup de résistants, c’est d’une rareté incroyable.



Au fil de ma lecture, j’ai beaucoup appris, et j’ai été encore une fois choquée. Choquée de lire de telles atrocités. A la simple lecture, j’ai été choquée alors que la famille d’Abram Apelkir et beaucoup d’autres familles de Juifs Polonais l’ont vécu ! Ce témoignage est d’une précision hors du commun, ce qui, je pense, prouve que tout ce que cet homme et sa famille ont pu voir de si près est loin de s’effacer de leur mémoire, pour autant dire que cela ne s’effacera jamais. Même s’ils se faisaient passer pour une famille catholique, Abram Apelkir n’a pas eu peur de parler, de raconter certaines choses qu’il a vécu et pour moi, ce témoignage a son importance. Parce que malgré le nombre de livres que j’ai lu à ce sujet, peu de récits traitent de l’après-guerre et de l’antisémitisme perdurant dans cette Pologne qui pourtant, n’appréciait pas plus l’occupation que cela.



Plus le temps passe et de moins en moins de survivants sont encore de ce monde pour raconter leur histoire et des livres comme celui-ci font partie du devoir de mémoire, pour que nous, qui n’avons rien connu de cela, à notre plus grande chance, puissions savoir et surtout clamer : plus jamais, plus jamais …
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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

un témoignage bouleversant

"Régine Frydman mêle son récit à celui de son père. A deux, ils livrent un témoignage bouleversant des terribles évènements dont ils ont été les témoins .........."

un document rare que tout le monde devrait lire ....... pour ne pas oublier.
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