Ce livre nous parle de la fraternisation qu'il y a eu lors de Noel et à d'autres moments dont la symbolique religieuse n'était pas présente.
Ces trèves spontanées entre soldats énnemis étaient très mal vues par les hautes instances militaires et gouvernementales.Ces trèves ont fait l'objet de censures parmi les courriers et rapports.Malgré tout,elles sont parvenues jusqu'à nous.
Les gouvernements belligérants considéraient ces fraternisations comme inutiles,voire nuisibles car elles empêchaient d'invoquer le martyre qu'ont dû subir les soldats pendant quatre longues années.L'autorité politique et pédagogique avait besoin de l'image du soldat comme victime sacrifiée.Or cela n'était pas compatible avec l'évocation des arrangements et des fraternisations,au moins lors des occasions solenelles de commémoration publique.
Heureusement ces marques de fraternisations sont aujourd'hui reconnues,dommage qu'il ait fallu attendre cent ans pour reconnaître que les soldats depuis le début des hostilités ont tout fait pour la paix,et que l'armistice est le fait des soldats et non des hommes politiques.
A lire comme devoir cde commémoration de ces braves soldats qui ont gâché leur vie et la vie des leurs.
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Après plusieurs mois de marche, des soldats se sont trouvés immobilisés dans des tranchées improvisées. De chaque côté, l'ennemi a pris un visage, celui d'un homme, comme vous. Comme vous et moi, à la moindre pause, il boit, il rigole,. Bientôt, d'une ligne à l'autre, on s'envoie des chocolats, des cigarettes, on partage alcool et bière sans s'occuper de la couleur de l'uniforme, à l'Est comme à l'Ouest. ...quatrième de couverture, Marc Ferro.
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Typologie des écrits des combattants de la Grande Guerre, histoire de leur publication et de leur utilisation par les historiens, ce sont les trois parties qui composent cet ouvrage. Mais il ne fait que 155 pages, illustrées et écrites gros : jamais les auteurs ne peuvent creuser ni approfondir leur étude. Cependant, la synthèse est bien faite et les citations bien choisies.
La première partie se résume ainsi à la présentation en quelques lignes des journaux de tranchées, carnets… rédigés par les soldats de la guerre de 1914-1918. C’est intéressant (notamment lorsque les auteurs soulignent l’importance et l’intérêt de la réécriture souvent faite de ces carnets, après la guerre, pour les rendre « lisibles ») mais un peu rapide. La deuxième partie montre l’évolution de l’accès à ces textes rédigés par les poilus, la manière dont ces témoignages ont été publiés, le déni et la révolte. Elle présente notamment le rôle trop peu connu joué par des auteurs comme Gabriel Hanotaux ou Jean Norton Cru. La troisième partie, plus historiographique, est déjà, malheureusement, datée, car la manière dont les historiens étudient la Grande Guerre a beaucoup évolué depuis la parution de cet ouvrage, en 2001.
Un essai qui montre tout l’intérêt et la richesse des témoignages des poilus mais dont l’analyse historiographique reste trop superficielle.
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Etude historique sur les fraternisations en 14/18.
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Les fraternisations actives ou passives ont bien existées.
Ce livre est explicite, et plein d'exemples dès 1914 jusqu'à 1918, exemples qui sont décortiqués par l'auteur.
Malgré cela,ce livre m'a semblé un peu froid et sans âme.
Il faut prendre le temps de le lire, le poser, le reprendre ...
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