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3.38/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : château de la Bastide-d'Engras (Gard) , le 06/08/1908
Mort(e) le : 17/07/1986
Biographie :

René de La Croix de Castries, dit le duc de Castries est un historien français.

René de Castries passe son enfance dans le Gard, au château de Gaujac et à Nîmes. Il y entreprend ses études, qu'il poursuit au collège Saint-Jean de Fribourg et à l’école Sainte-Geneviève de Versailles avant de suivre les cours de l'École libre des sciences politiques dont il obtient le diplôme en 1932 dans la section Finances publiques.

Il est mobilisé en septembre 1939 et envoyé au Liban. Renvoyé à Castries en 1940, il est nommé maire du village en 1941. Il entreprend de classer les archives familiales et écrit plusieurs romans dont l'un, Mademoiselle de Méthamis, obtint sur manuscrit le Prix Balzac.

En août 1944, il est maintenu dans ses fonctions de maire de Castries, qu'il conserve jusqu'en 1950, sans cesser d'écrire des romans ni de tenir un journal quotidien.

En 1951, il s'installe à Paris et se lance dans l'histoire, publiant en 1956 une biographie du maréchal de Castries qui obtient le prix de l'Académie française. Dès lors, il publie régulièrement un volume d'histoire par an, avec une prédilection pour la période 1750-1850.

Il obtient le Prix Historia pour Mirabeau ou l’échec du destin en 1961 et le Prix des Ambassadeurs en 1968 pour l’ensemble de son œuvre historique.

Le duc de Castries est élu membre de l'Académie française en 1972 et mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1977.

En 1985, le duc de Castries donne à l'Institut de France son château de Castries. Son dernier ouvrage, publié après sa mort, est consacré à Mme de Tencin.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de René de La Croix Castries   (33)Voir plus

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Réception d'André Frossard à l'Académie française
Retransmission en direct de l'Institut de France, quai de Conti à Paris, de la cérémonie d'intronisation d'André FROSSARD à l'Académie française.En préambule, Gérard PINSON rend hommage au duc René de CASTRIES, disparu le 17 juillet 1986, avec un extrait d'une interview de l'académicien donnée en 1983.André FROSSARD prononce un discours de réception en hommage à son prédécesseur....

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Venant après Françoise de Bernardy, le duc de Castries a su dresser un portrait, exact et précis, plein de respect et de tendresse pour Hortense de Beauharnais (1783-1837), tout en réalisant une synthèse de tous les travaux précédents. On est sensible au charme de cette femme, qui n'était certes pas d'une beauté physique remarquable mais qui cultivait en elle le goût du beau, avec beaucoup de sensibilité. Formée par Madame Campan, fameuse éducatrice, elle sut tout ce que devait connaître une femme du XIXe siècle promise à une vie de couple et une vie de famille au sein de l'aristocratie. La tourmente révolutionnaire faillit compromettre les projets formés pour elle par sa mère. Heureusement, Joséphine parvint à sortir de prison à la fin de la Terreur, et renoua avec son passé, malgré la mort de son époux Alexandre, qui n'avait pas réussi à échapper au supplice de la guillotine. Joséphine se fit une place dans la bonne société "thermidorienne" grâce aux relations qu'elle noua avec l'un des principaux membres du Directoire, Barras, ce qui redonna à ses enfants, Eugène et Hortense, la possibilité d'un bel avenir en gravitant dans le petit cercle des gens de pouvoir. On aurait vu d'un bon œil le mariage d'Hortense avec un grand officier, tant la carrière militaire permettait à certains de s'élever dans la société, mais ce projet fut contrarié. Et c'est finalement à l'un des frères de Napoléon Bonaparte, lui-même uni avec Joséphine, que l'on maria Hortense. Mais le choix ne fut pas des plus heureux, car l'époux, Louis Bonaparte, avait un caractère ombrageux, soupçonneux, changeant et atrabilaire. Très prévenant certains jours, il devenait tyrannique, jaloux et irascible d'autres jours, et cela ne pouvait que décontenancer sa jeune épouse, qui avait la tête pleine de rêve et aurait sans doute aimé une union plus harmonieuse.
Napoléon, devenu Empereur des Français et ne pouvant avoir d'enfant avec Joséphine pour assurer sa descendance et fonder une dynastie, songea à chercher son successeur parmi les enfants nés de l'union de Louis et d'Hortense. Il porta son frère sur le trône de Hollande, et Hortense, investie d'une mission qui l'empêchait d'obtenir un divorce qu'elle espérait obtenir puisqu'elle n'avait vraiment pas trouvé le bonheur avec Louis Bonaparte, se consola dans les bras d'un bel officier, Charles de Flahaut, qui se montrait aussi empressé auprès d'elle qu'attentif à ses misères conjugales. De lui, elle aura d'ailleurs un fils illégitime, le futur duc de Morny. Flahaut fut le grand amour de la vie d'Hortense, qui finit par obtenir le droit de vivre loin de son impossible époux, toujours désireux de s'amender mais finalement incapable de se corriger. Il aimait sans doute sincèrement Hortense, mais n'avait pas le tempérament qu'il fallait pour combler cette femme, qui aimait la vie, la nature et les arts, et qui avait besoin de s'épancher.
En 1814, apres l'abdication de Napoléon et son envoi en exil à l'île d'Elbe, Hortense et sa mère eurent droit à beaucoup d'égards de la part du Tsar. Hortense fut même faite duchesse de Saint-Leu par Louis XVIII. Joséphine mourut cette année-là, et Hortense offrit l'hospitalité à Napoléon, de retour en France mais vaincu en Belgique, à Waterloo, en juin 1815. Elle lui ouvrit les portes du domaine de La Malmaison, qui avait été la demeure de Joséphine, et l'Empereur, qui venait de renoncer au trône pour la deuxième fois, s'imprégna une dernière fois de l'atmosphère des lieux et du souvenir de la femme qu'il avait le plus aimée.
Hortense fut punie, lors du second retour du roi Louis XVIII, et elle dut prendre à son tour le chemin de l'exil. Elle s'installa finalement dans un cadre idyllique, à Arenenberg, en Suisse, s'adonnant à la musique et prenant la plume pour rédiger des Mémoires qui ne manquent pas d'intérêt, vu le parcours de cette femme et une facilité d'écriture. Surtout qu'Hortense servit bien, finalement, de pont entre le Premier et le Second Empire, puisque l'un des fils qu'elle eut avec Louis Bonaparte, le prince Louis-Napoléon devait devenir l'Empereur Napoléon III. Chacun sait que l'enfant né du second mariage de Napoléon avec l'archiduchesse autrichienne Marie-Louise, le roi de Rome, ne put jamais régner.
Hortense trembla beaucoup pour Louis-Napoléon, qui prit beaucoup de risques dans sa jeunesse, mais elle transmit à son fils une légitimité qui permit à l'aventure bonapartiste de se poursuivre pour un temps plus long (1848-1870). Elle n'eut pas la chance de voir cela, car elle mourut quelques années avant. Elle repose non loin de sa mère dans l'église de Rueil-Malmaison.
C'est l'une des femmes dont la personnalité et le destin peu commun et la vie privée pas toujours très heureuse ne cessent d'émouvoir les historiens qui, s'intéressant à elle, éprouvent généralement pour ce personnage qui passe un peu inaperçu, un attachement durable.
Francois Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010).
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Depuis trois siècles et demi, l'Académie française représente une des plus remarquables continuités que l'humanité ait connues. Avec sagesse et avec lenteur elle a défendu la langue française, récompensé les mérites littéraires, couronné la vertu.
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« A son retour d'Égypte, l'Empereur (sic) était fort maigre et très jaune, le teint cuivré, les yeux assez enfoncés, les formes parfaites, bien qu'un peu grêles... Son front était très élevé et découvert ; il avait peu de cheveux, surtout sur les tempes, mais ils étaient très fins et très doux. Il les avait châtains, et les yeux d'un beau bleu, qui peignaient d'une manière incroyable les diverses émotions dont il était agité: tantôt extrêmement doux et caressants, tantôt sévères et même durs. Sa bouche était très belle, ses lèvres égales et un peu serrées, particulièrement dans la mauvaise humeur. Ses dents, sans être rangées fort régulièrement, étaient blanches et très bonnes ; Jamais il ne s'en est plaint. Son nez, de forme grecque, était irréprochable et son odorat excessivement fin... Sa tête était très forte, ayant vingt-deux pouces de circonférence ; elle était un peu plus longue que large, par conséquent un peu aplatie sur les tempes; il l'avait extrêmement sensible. Ses oreilles étaient petites, parfaitement faites et bien placées... Sa taille était de cinq pieds, deux pouces, trois lignes; il avait le cou un peu court, les épaules effacées, la poitrine large, très peu velue ; la cuisse et la jambe moulées.

2358 – [p. 531] Constant, valet du futur empereur
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Des chevaliers indifférents,
Quel est le nouvel Ordre ?
Qui, dans celui des soupirants,
Peut causer du désordre ?
Quoi ? Soeur Sallé, soeurPélissier
( les deux faisaient la paire )
Voudraient-elles s'associer
Pour réformer Cythère ?
Mais à tort nous les condamnons !
Juge-t-on par la forme ?
Ne craignons pas que ces Marions
Embrassent la Réforme !
Cet ordre est celui de Pascal
Qui, d'une humeur peu fière,
Se trouve dans un gite égal
Ou devant ou derrière .
[ Castries: Recueil de chansons ,anecdotes satyriques et historiques ]
NB: Je n'ai pu identifier à coup sûr le Castries en question ,vraisemblablement du XVIIIème siècle , je l'ai donc mis,nolensvolens, sur le dos du premier Castries qui passait par là .
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p. 362 : Personne ne savait exactement ce que la guerre avait coûté : aux dépenses de l'empire, il fallait ajouter celles de la défense nationale, les frais entraînés par les destructions de la Commune ; si l'on y ajoutait les cinq milliards de l'indemnité de guerre à payer en théorie dans les trois années à venir, Thiers se trouvait devant un gouffre financier qui avoisinait quinze milliards de francs-or (au moins 300 milliards de francs en 1983).
Les déficits des années 1870 et 1871 représentaient à eux seuls 2 milliards 762 millions, les frais d'emprunts 275 millions, les primes des emprunts 1 678 167 francs ; la perte matérielle de l'Alsace-Lorraine était évaluée au montant très bas de 1 659 000 750 francs. les dommages de la Commune arrivaient à un total de 231 794 626 francs.
Il s'y ajoute une quantité de dépenses dont la liste serait fastidieuse et le total du déficit montait bien, avec l'indemnité de guerre, à plus de quinze milliards. Jamais, même en 1815, la France ne s'était trouvé devant une situation financière aussi malaisée.
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5 janvier 1801 - Sénatus-consulte ordonnant la déportation de 130 jacobins.

7 juin 1802 - Arrestation de Toussaint Louverture à Saint-Domingue.

4 août 1802 - Vote de la Constitution de l'an X.

18 mai 1804 - Proclamation de sénatus-consulte élevant Bonaparte à L'Empire et Constitution de l'an XII.

2361 – [3ème de couverture]
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Le Premier consul avait renoncé à rien spécifier au sujet du clergé « constitutionnel ». Rien n'était dit touchant les congrégations religieuses, rien non plus sur la morale chrétienne et sa pratique : traité conclu entre deux puissances, le Concordat de 1801 visait à mettre fin à une situation dommageable à l'une et à l'autre partie, bien plus qu'à faire retour à l'ancien ordre chrétien.
Tel qu'il était, le Concordat causa beaucoup de surprise et de colère. En France, les milieux royalistes et catholiques traditionalistes y virent une trahison, et il va de soi que les évêques de l’Ancien Régime, émigrés ou demeurés cachés, se montrèrent indignés qu'on les récompensât ainsi de leur fidélité. Les révolutionnaires bon teint ne furent pas moins furieux.

2362 – [p. 511] Daniel-Rops
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p. 308 : A la longue, Guillaume devint conciliant ; lors de la dernière entrevue, il retint le diplomate à dîner et lui dit qu'il avait écrit à son cousin dans le sens demandé. A la lettre de l'empereur, le prince de Hohenzollern répondit qu'il renonçait au trône d'Espagne.
C'était un succès diplomatique considérable.
"C'est la plus grande victoire diplomatique du siècle" affirma Thiers dès que la nouvelle fut connue à Paris. On avait évité la guerre ou plutôt on l'aurait évitée si le duc de Gramont, poussé par l'opinion publique qui criait dans la rue "A Berlin ! n'avait eu l'idée de faire demander au roi de Prusse la garantie qu'il s'opposerait pour toujours à la candidature Hohenzollern.
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p. 310 : Chapitré par l'impératrice et par Gramont, il donne son accord à la fâcheuse démarche qui a entraîné le refus d'audience à Benedetti et l'interprétation très violente qui est l'effet de la dépêche de Bismarck. En fin de compte, la responsabilité de la guerre incombe à Napoléon III qui a cédé aux observations de sa femme et de son ministre.
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A côté de Raymond, et toujours dans l'ombre de Lord Stairs, apparaît dans le salon de Mme de Tencin un petit homme du même genre, mais possédant un physique agréable. Diplomate de second plan lui aussi, il se nomme le chevalier Schaub. C'est un envoyé officieux de Lord Stanhope à Paris .
Page 83
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