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EAN : 9782262002992
Perrin (21/11/1991)
4/5   1 notes
Résumé :
Présentation extraite de Wikipédia : "Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 (26 germinal an V) à Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d'État français.

Arrivé à Paris à 24 ans, ambitieux et sans fortune — il aurait servi de modèle à Balzac pour le personnage de Rastignac —, journaliste anticlérical et patriote de l'opposition libérale, auteur à succès avec une Histoire de la Révolut... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ouvrage exhaustif, extrêmement détaillé sur l'Histoire de la France au 19éme siècle, entre 1797 et 1877. Thiers connaîtra les règnes des derniers rois de France (Louis XVIII, Charles X et Louis Philippe).
Thiers réalisera son rêve d'être chef de l'Etat en 1871, rôle qui ne sera pas facile compte tenu du contexte politique remuant et d'oppositions.
"Il se heurte à une Chambre monarchiste qui s'obstine dans son rêve bien que le comte de Chambord l'ait brisé dès 1871. Thiers considère avec raison le comte de Chambord comme le fondateur de la république..."
La république sera établie en 1873 telle que Thiers l'avait conçue. "La seule raisonnable parce qu'elle moralise les effets du suffrage universel, établit le frein du Congrès pour l'élection du président et accorde à celui-ci le droit de dissolution.
Si Mac-Mahon n'avait pas utilisé celui-ci sans succès, la république de 1875, la vraie fille de Thiers, serait le meilleur système de gouvernement."

Il reste à Thiers la gloire d'avoir fait cesser l'occupation allemande et d'avoir donné à la France humiliée le goût de revivre ; mais s'il attire l'admiration, il ne suscite pas vraiment la sympathie.

Thiers n'en a pas moins été le résumé du 19éme siècle politique français."



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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
p. 362 : Personne ne savait exactement ce que la guerre avait coûté : aux dépenses de l'empire, il fallait ajouter celles de la défense nationale, les frais entraînés par les destructions de la Commune ; si l'on y ajoutait les cinq milliards de l'indemnité de guerre à payer en théorie dans les trois années à venir, Thiers se trouvait devant un gouffre financier qui avoisinait quinze milliards de francs-or (au moins 300 milliards de francs en 1983).
Les déficits des années 1870 et 1871 représentaient à eux seuls 2 milliards 762 millions, les frais d'emprunts 275 millions, les primes des emprunts 1 678 167 francs ; la perte matérielle de l'Alsace-Lorraine était évaluée au montant très bas de 1 659 000 750 francs. les dommages de la Commune arrivaient à un total de 231 794 626 francs.
Il s'y ajoute une quantité de dépenses dont la liste serait fastidieuse et le total du déficit montait bien, avec l'indemnité de guerre, à plus de quinze milliards. Jamais, même en 1815, la France ne s'était trouvé devant une situation financière aussi malaisée.
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p. 308 : A la longue, Guillaume devint conciliant ; lors de la dernière entrevue, il retint le diplomate à dîner et lui dit qu'il avait écrit à son cousin dans le sens demandé. A la lettre de l'empereur, le prince de Hohenzollern répondit qu'il renonçait au trône d'Espagne.
C'était un succès diplomatique considérable.
"C'est la plus grande victoire diplomatique du siècle" affirma Thiers dès que la nouvelle fut connue à Paris. On avait évité la guerre ou plutôt on l'aurait évitée si le duc de Gramont, poussé par l'opinion publique qui criait dans la rue "A Berlin ! n'avait eu l'idée de faire demander au roi de Prusse la garantie qu'il s'opposerait pour toujours à la candidature Hohenzollern.
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p. 310 : Chapitré par l'impératrice et par Gramont, il donne son accord à la fâcheuse démarche qui a entraîné le refus d'audience à Benedetti et l'interprétation très violente qui est l'effet de la dépêche de Bismarck. En fin de compte, la responsabilité de la guerre incombe à Napoléon III qui a cédé aux observations de sa femme et de son ministre.
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