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Citations de Revue Le 1 (18)


Mais qu'est-ce que je foutais au Ritz? Moi qui râlais dès que Lou prétextait que le luxe était l'adrénaline du porte-monnaie. Moi qui étais le plus mauvais des consommateurs. Le mot me rappelait trop consumer. Acheter, c'est flamboyer pour partir en fumée. Lou me reprochait mon austérité. Mon vieux gilet, mes vieilles habitudes. Alors que la société ordonnait de se renouveler. Je lui disais que je préférais les musées : qu'on pouvait s'y promener, entouré par la beauté, sans s'encombrer de la possession qui finit inlassablement par peser.

Ingrid Astier, "Fil de soie"
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Mais la séduction n'est pas circonscrite à l'amour. L'art de plaire envahit les autres champs de la vie et complique nos rapports sociaux.
Jeu cruel ou hasard miraculeux, la séduction tient ainsi à l'approche du mystère de l'autre, à cette volonté de le dénuder pour en apprécier la vérité.
Préface de Julien Buisson L'art de plaire
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« Où se niche la frontière entre le charme et la provocation ? Doit-on défendre, au nom du droit à séduire, la liberté d’importuner ? » (p. 5)
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Le malheur ne brise pas le cours du monde.

Un drap sans l'aimée devient un linceul.
( nouvelle d'Ingrid Astier)
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L'important n'est pas de voir d'autres paysages mais d'avoir d'autres yeux. Ingrid Astier
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En quoi la bureaucratie peut-elle éloigner les citoyens du jeu démocratique ?
Nous ne sommes plus capables de comprendre les réformes, et donc de les contester efficacement. Or, ce n'est pas au citoyen de devenir expert, mais au politique de parler la langue des citoyens.
- (Gaspard KOENIG)
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Nouvelle de Serge Joncour: Une nuit, presque à l'hôtel
L'hôtelier est venu s'asseoir en face de moi, plus intrigué qu'inquiet, impatient que je m'ouvre enfin sur la nature de cette squatteuse qui m'avait fait passer la nuit au pied de son établissement.
- Alors c'était qui?
- Cette fois j'ai compris une chose, c'est que c'est toujours la même, oui, cette fois j'en suis sûr, c'est bien toujours la même qui me suit d'hôtel en hôtel, qui me précède dans tous mes voyages et qui est là immanquablement à m'attendre, chaque fois que je pousse la porte d'une chambre elle est déjà là...
-Mais qui ça bon sang?
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Etrangement, l’évidence est parfois un long chemin. La séduction est une hésitation. Ce qu’il faut faire, ne pas faire. Ce qu’il faut dire, ne pas dire. Ce qu’il faut penser ne pas penser. (nouvelle de D. Foenkinos)
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« Jeu cruel ou hasard miraculeux, la séduction tient ainsi à l’approche du mystère de l’autre, à cette volonté de le dénuder pour en apprécier la vérité. » (p. 7)
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« Mon objectif est de toucher à la séduction absolue. Je voudrais inventer la phrase qui m’ouvrirait toutes les femmes. Le sésame. » (p. 66)
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La Sîra [la chronique des faits et gestes du prophète] permet de replacer une très grande partie des versets coraniques dans les contextes où ils sont "descendus" sur le Prophète. Elle fait alors apparaître une éclatante évidence : la Parole de Dieu est indissociable du temps et de l'espace de sa révélation. Elle porte la marque de son inscription dans l'Arabie du VIIe siècle. [...] Le Coran ne peut plus, dès lors, être lu comme un ensemble de commandements et d'interdits valables en tous lieux et en tous temps.
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Tout est permis pour tromper la maladie.
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"Le cœur de la société moderne, c'est désormais la vie discontinue. A la différence de la société d'après-guerre qui reposait sur la recherche de stabilité." Jean Viard
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François-Henri Désérable : On l’aura compris, je ne suis pas la secrétaire général du fan-club de Diego Rivera, mais je peux tout de même lui reconnaître ceci : il n’était pas dépourvu de talent ni de goût, le gros, puisqu’il s’enticha de la peinture puis du peintre qui s’appelait Frida, qu’il appelait Friducha, qu’il eut envie d’appeler mi mujer ; il lui demanda Friducha, tu ne voudrais pas m’épouser ? Elle avait maintenant 21 ans ; il aurait toujours 21 ans de plus qu’elle. Ni l’un ni l’autre n’avez quoi que ce fût pour se plaire. Ils se plurent pourtant, s’aimèrent, souffrirent de s’aimer, se quittèrent, souffrirent de s’être quittés, se retrouvèrent ; ils vécurent, en somme - mais n’allons pas trop vite en besogne.
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François-Henri Désérable : il peignait ce qu’on voit avec les yeux ; elle peignait ce qu’on ne voit qu’avec le cœur. À lui le pompier ; à elle, le feu.
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Revue Le 1
Voilà comment on séduit une femme : mille rose rouges et blanches, chaque jour que Dieu fait. (nouvelle de FH Désérable)
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Revue Le 1
L’amour est une rose, chaque pétale une illusion, chaque épine une réalité. C’est de Baudelaire. (nouvelle de FH Désérable)
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« Il est tout de même plus sain de contractualiser le désir et l’amour avant leur émergence. » (p. 15)
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