Revue XXI

La revue XXI a eu la bonne idée de regrouper 8 de ses BD publiées au cours de ses publications en un seul et même album.

Les récits partent du lac Salar en Bolivie pour terminer avec des personnes handicapées mentales en vacances à Toulouse, en passant par un secret de famille en Algérie ou encore des combats de coqs à l'île de la Réunion.

Véritables pépites de reportages, aidés par des dessins très suggestifs bien qu'assez naïfs tout en étant très attachants, ces histoires amènent leurs lecteurs dans des pays ou endroits, pour ce qui concerne la France, ni méconnus ni Inconnus mais soit pittoresques, soit relatant des faits divers originaux.

Les dessins attractifs et bien sympathiques ajoutent à l'intérêt de l'ouvrage.

Une belle découverte lue avec envie au fur et à mesure des pages tournées.

je recommande.

Crée en 2008 , "Revue XXI" est un mook (entre le magazine et le livre) qui parait trimestriellement . On le trouve en librairie.

Au menu : des portraits , de nombreux récits , un portfolio , un reportage BD , une enquête , un entretien , un vécu .... Une autre façon de voir le journalisme , le tout sans publicité.

A découvrir sur le site : www.revue21.fr

De nombreuses bibliothèques sont abonnées .

Bonne découverte !
Lien : http://www.revue21.fr

Partez à la rencontre du monde du grand banditisme et de la drogue avec le reportage sur Scapula et les dernières informations qu'on a de lui. Voyagez en Algérie et en île de France avec un exilé Kabyle et en République du Congo en compagnie d'une chorale qui célèbre morts et vivants. Découvrez les expériences de mort imminente et surtout approchez Peyo, le médecin cheval de l'hôpital de Calais, qui accompagne les malades en soins palliatifs.

Encore une fois, XXI éblouit par sa qualité. Aux blasés qui s’étaient définitivement fait une raison à l’idée que l’information ne pouvait pas être meilleure que celle que l’on trouve dans les grands quotidiens nationaux ou dans la masse des magazines et revues ordinaires, XXI vient secouer l’abattement et propose des articles fouillés et étonnants.



Le thème de ce numéro est consacré à la justice. Un grand mot que l’on retrouve pourtant au quotidien, peut-être plus souvent qu’on ne le pense. En trois variations, on découvrira que la justice est finalement un moyen précaire de contrer l’imprévisibilité de l’esprit humain et ses variations infinies, transformant les accusés et les victimes en cibles mouvantes difficiles à atteindre.

Autour de ce dossier, d’autres articles et reportages révèleront au lecteur l’existence de phénomènes passés sous silence (la grande famine de Chine des années 60), de phénomènes insoupçonnés (la Chevauchée fantastique, le Cambodge sur un plateau, les enfants de Kinshaha), mais aussi d’évènements de l’actualité abordés sous un angle novateur (les Mille et une nuits de Tahrir) ou encore d’enquêtes ou d’interviews sur des personnages influents (Bachar El-Assad, Ohran Pamuk). L’originalité se déploie jusque dans la forme des reportages qui n’hésitent pas à user de la bande dessinée ou du reportage photos lorsque le moyen permet au sujet d’être abordé plus frontalement.



Mes remerciements à la rédaction de XXI. Leur amour du travail bien fait et leur engagement à fournir une revue de qualité sont tels qu’ils ont réussi à me passionner pour des sujets qui, a priori, m’auraient poussée à détourner mon chemin.

Un numéro encore très intéressant. L'entretien avec Vandana Shiva m'a vraiment touchée : cette indienne se bat contre les grandes multinationales qui détruisent la culture locale des agriculteurs. Un dossier sur la Russie fait froid dans le dos, notamment les cours donnés pour manipuler la population via l'information.

A lire !!

Découvertes, calculs et frissons sont au rendez-vous de ce numéro estival.



J’ai admiré une horloge automate de Paris : véritable œuvre d’art laissée aux soins des pigeons jusqu’il y a encore peu.



J’ai enquêté sur l’origine des mystères entourant les statues du quai Branly.



Le parcours des enfants de Djihadistes m’a laissée sans voix.



Des reportages savoureux écrits par des journalistes-romanciers. Chaque numéro élargit un peu plus ma curiosité et mon domaine de connaissances

Livraison estivale de cette revue trimestrielle qui s'attache notamment à briser le mur du silence autour de trois mensonges d'État.

(...)



Ces trois dossiers, parmi d'autres articles, nous montrent trois exemples de la politique française en Afrique, de son refus obstiné de reconnaitre ses crimes et du déni qu'elle entretient. Affligeant et édifiant.





Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..

Printemps 2012… A l’époque de l’année où les préparatifs pour les vacances de l’été prennent leur essor, la rédaction de XXI nous propose trois destinations insolites au cœur de l’Europe. Le thème du voyage ? L’observation de situations économiques qui n’ont rien à voir les unes avec les autres…



François Musseau nous fait découvrir la misère de Villanueva de la Torre en Espagne dont les habitants, après avoir profité d’un bref vent spéculatif, se trouvent confrontés à la précarité de leurs investissements.

Emmanuel Carrère, accompagné de la dessinatrice Hélène Devynck, nous font souffler un peu en nous emmenant à Davos, un village suisse qui se transforme, chaque année, en repère chic pour les plus grands décideurs économiques du monde.

Échappant aux extrémismes de la misère et de la grandiloquence, Cécile Boutelet nous propose enfin de découvrir la région rurale du Bade-Wurtemberg en Allemagne. Les PME allemandes ont fait leurs preuves et sans plonger dans la démesure clinquante et l’avidité du fric facile, elles pourvoient à la prospérité économique de leurs employés.



Autour de ce dossier, on retrouve d’autres reportage aussi passionnants et variés qu’habituellement, à chaque fois étayés d’informations supplémentaires et de conseils de lectures ou de films.



La rédaction de XXI ne s’éloigne pas de son objectif revendiqué : être à l’origine d’un magazine qu’on dévore avec passion et respect.

Très bonne découverte avec un objet qu'il est difficile de qualifier. Entre livre et magazine, l'ouvrage regroupe des reportages effectués par une vingtaine d'auteurs sous des formes très différentes (BD, photos, interview, reportage, brèves...). Bien développés, les articles sont complétés par une double-page qui regroupe des informations nécessaires à la compréhension des enjeux soulevés par le reportage et permet au lecteur de poursuivre sa découverte en lisant ou consultant des films en rapport avec le sujet.



Pas de publicité, des sujets qui sortent de l'ordinaire et dont le traitement n'est pas bâclé en une page, des photographies et des illustrations qui donnent de l'originalité au magazine... XXI a tout pour prendre son envol...

Des articles de fond, une BD sur la prison, une interview de journaliste mexicaine dénonçant la corruption des politiques, policier... Bref un magazine qui donne envie de faire bouger les choses.

Un bon numéro. Contient un article saisissant sur l'épidémie d'overdose suite à la prise de drogues puissantes (d'opiacés) en Amérique du Nord.

Des articles de fonds : on retrouve le portrait de ce couple qui détenait 271 Picasso, un article qui fait froid dans le dos sur l'exploitation du viol au Congo (qui est vraiment à lire!!). Et plein d'autres dossiers toujours aussi bien construits et documentés

Le numéro d’été 2015 de la revue est un exemple de ce à quoi le journalisme est censé ressembler : des articles de fond, sans concession et sans jugement, sur des sujets parfois difficiles, mais trop souvent traités de façon superficielle, sans recul, sans réflexion…

Comme bon nombre d’entre nous, Marion Quillard a entendu parler du Congo, de la guerre qui y sévit et de ces nombreuses femmes violées, blessées et mutilées comme « armes de guerre ». Mais les chiffres l’ont amenée à se questionner… Alors, elle décide de partir en Afrique et de constater par elle-même des ravages de la guerre. De son enquête approfondie, elle ramène des vérités dérangeantes. Outre les chiffres largement surévalués, la journaliste montre le fonctionnement des organismes humanitaires pour générer plus de dons, les arguments rhétoriques des agences pour justifier leurs actions, la réaction des autochtones pour profiter de cette manne… Le viol est devenu un business qui rapporte…

En lisant cet article, et les autres de ce numéro, sur le dopage, « l’anniversaire » du génocide arménien ou l’industrie du pétrole, on s’étonne de ne pas lire plus souvent ce genre d’informations, ces vérités dérangeantes… Comment est-il possible que si peu de journalistes mettent les pieds dans le plat ? L’éthique journalistique est-elle aussi en voie de disparition ? Comment les médias peuvent-ils manipuler à ce point les lecteurs/auditeurs ?

Une raison de plus pour saluer, adhérer et soutenir l’action de la rédaction de XXI !

Toujours aussi intéressant et un dossier sur l'Inde très percutant

Pour ce numéro, encore de nombreux reportages qui se moquent de l'actualité à chaud, mais qui préfèrent un traitement de fond. Ce concept me plaît, nous sommes suffisamment abreuvés par la télé et les magazines et journaux d'informations sans décryptage, d'informations qui n'en sont pas pour nous faire oublier l'essentiel.





Beaucoup de reportages dans ce numéro, je ne peux parler de tous mais tous sont intéressants. J'ai été sidéré par " le rêve de Lagos" qui montre une réalité loin des clichés vus quelques temps auparavant à la télé... ça fait peur... j'ai été ému par "Retour au Vietnam" et par cette quête des racines encore difficile à mener, par les belles photos de " La vie sans hommes" en Arménie, intriguée par "A la recherche de l'homme-dé", j'ai aimé l'entretien avec "Malek Chebel"....

Si nous participions à un jeu de société connu, au nom « Inde », les premières réponses à fuser seraient « yoga », « Gange » ou « Gandhi ». Mais justement, à la rédaction de XXI, l’enjeu n’est pas de se contenter de réponses archétypales ou bateau. Avec cette revue, on dépasse les images d’Épinal pour une réalité souvent moins rose et plus violente, et le mot « Inde » devient un pays de conflit entre populations hindoues et musulmanes, un pays où une femme détient le record de la plus longue grève de la faim politique, un pays où une chanson peut conduire en prison…

Écartant les rideaux de fumée, l’équipe de XXI nous amène à explorer des recoins sombres, rarement mis en lumière : les visages des ouvriers de l’usine Peugeot, l’aventure de la « grossesse par autrui » vécue par un couple homosexuel, le bouleversement d’une femme qui, née turque, se découvre arménienne…

Avec rigueur, sérieux et toujours sans jugement, les auteurs et les illustrateurs de la revue donnent à lire le dessous des cartes. Bref, font du vrai journalisme.

Mention spécial pour ce numéro à Pauline Aubry et son récit graphique sur une unité de pédopsychiatrie qui montre avec simplicité et tact les douleurs quotidiennes de certains ados.

Mes lectures du magazine XXI ne sont pas chronologiques ; en l’occurrence, si je vous dis une fois de plus que son contenu est toujours d’aussi bonne qualité, cela ne signifie rien sur son évolution globale et sur les attentes que nous pouvons espérer en tant que lecteurs. Cette constatation est toutefois le signe d’une constance appréciable, et la preuve que les articles de ce magazine ne sont pas figés dans un instantané de l’actualité. Comme toujours, les thèmes abordés, même s’ils peuvent se baser sur un fait contemporain à la publication du magazine, approfondissent leur sujet et ne perdent pas de leur pertinence au fil des mois, voire des années (essayez de lire un « Nouvel Obs » de l’année dernière pour voir…).



Dans ce numéro, le dossier est consacré à des « Vieux » qui nous transporteront de surprises en surprises : où l’on lira que des bonnes sœurs se sont mises en cavales pour échapper à la maison de retraite, que le « crime gris » est en phase de devenir un sérieux problème de société dans les années à venir, pendant que des féministes de la première heure décident de vivre dans une « Phalanstère » de mamies. Les autres articles varient toujours autant les formes : un reportage-photo de la prison de Los Hornos, dont la particularité est d’accueillir des délinquantes et leurs enfants ; les plans et commentaires du film « Une place au soleil » par son réalisateur Gabriel Mascaro ; une enquête sur Sidney Rittenberg, américain dévoué à Mao Zedong ; une interview de Charles-Edouard Vincent, le créateur d’Emmaüs Défi ; un reportage en bande-dessinéee de Renaud de Heyn…



Des découvertes enrichissantes en perspective.

Toujours instructif, détaillé et varié, seul bémol, les sujets abordés ont tendance à être souvent graves, ai bien aimé le reportage au Sénégal, merci!

Une revue grandiose : beaucoup de témoignages, des reportages sous plusieurs angles : photos, BD...

Un graphisme agréable et moderne.

A noter qu'il n'y a pas de publicités (assez rare pour être souligné).

Le numéro 37 est mon premier numéro de la revue XXI mais assurément il ne sera pas le dernier !

Peu de temps après avoir découvert (et avoir été enthousiasmée) par la revue 6 mois, voici que je tombe sur sa grande soeur : la revue XXI !

Si la revue 6 mois privilégie le reportage photo alors que XXI donne plus de place au texte, l'esprit qui les anime est proche : les formes sont diverses (enquêtes de terrain, interview, etc.), l'écriture est généralement simple tout en étant agréable, les sujets sont variés (parcours personnels ou à l'échelle d'une ville, beaucoup à l'étranger mais quelques-uns en France tout de même) mais à chaque fois, on sent l'implication du reporter.

Tout en apportant des éléments informatifs, on perçoit l'intérêt et la prise de position de la personne à l'origine de l'article et c'est ce qui donne de la force aux reportages. C'est d'ailleurs cet aspect qui m'a permis de maintenir mon intérêt tout le long de la revue.

Moi qui ne lis ni ne regarde aucun journal, cette revue pourrait bien être le portail qui me permettrait (enfin) de me tenir informée... Juste génial !