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Note moyenne 4.27 /5 (sur 50 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne- Billancourt , le 24 Avril 1963
Biographie :

Laurent Beccaria est le fils d’Yves Beccaria et Marie-Josèphe Denoix de Saint Marc, les deux créateurs du secteur Jeunesse du groupe Bayard. Il est surnommé "le franc-tireur de l'édition".

Ancien directeur littéraire aux éditions Plon, puis aux éditions Stock, Laurent Beccaria est le fondateur et directeur des éditions Les Arènes depuis 1997.

Avec Patrick de Saint-Exupéry, en janvier 2008, il a fondé le trimestriel de reportage XXI, une revue qui s'est rapidement imposée.

Il est l’auteur avec Hélie de Saint-Marc, des "Champs de braises", prix Fémina essai et, avec Sophie de Sivry, de L’Art et la folie et de L’Art et l’écriture.

En 2011, toujours avec P. de St Exupéry il s'installe 27 rue Jacob (anciennement les locaux des éditions du Seuil)
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Source : www.editions-iconoclaste.fr
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Présentation de la revue XII par Laurent Beccaria, fondateur et directeur des éditions Les Arènes et Laurent Muller, directeur de collection bandes dessinées chez Les Arènes.


Citations et extraits (2) Ajouter une citation
A Buchenwald, les Français occupent le plus bas niveau de la hiérarchie concentrationnaire, en compagnie des Italiens et des Yougoslaves. peu nombreux, rarement habitués aux rigueurs de l'hiver de la plaine de Thuringe (-20°C à -30°C), souvent plus intellectuels et individualistes que les autres détenus, ils s'épuisent plus vite et surtout ne recréent pas cette sorte de solidarité nationale instinctive qui est la force des Russes ou des polonais. Habitués en outre à une société démocratique, le monde concentrationnaire leur apparaît dans toute son absurdité. L'Allemand sous le joug nazi, le Russe contemporain des grandes purges staliniennes savent composer avec l'arbitraire avant même de franchir le gigantesque portail de Buchenwald, et saisissent rapidement les mécanismes de ce système conçu pour dresser ses victimes les unes contre les autres et ne laisser face à lui que des peurs et des faiblesses individuelles.
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Se battre, c'est un mélange explosif. On fait appel aux sentiments les plus nobles, parce qu'on domine sa peur Mais aussi à des choses très basses : l'appel du sang, de la violence, l'appel du meurtre. Dans l'action, il faut rester maître de soi. quand on s'est battu, quand on a tué pour ne pas être tué, il faut se dire : "je ne peux absolument plus tuer gratuitement". Il y a un engrenage dangereux à partir du moment où les gens se mettent à aimer la mort. J'ai eu un sous-officier dont je me suis défait très vite, parce que c'était un tueur, il aimait tuer. Quand on contrôle bien une troupe, on est sûr de pouvoir l'arrêter, de dire : "maintenant, c'est terminé, tu n'as plus le droit de tuer." Quitte à abattre un homme à soi. Il est certain que d'autres officiers avaient une éthique différente. Mais nous n'en parlions pas entre nous. Nous avions une espèce de pudeur sur ces choses-là. Une crainte aussi. On avait sans doute peur de savoir.
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Incipit célèbres

Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait "Histoires Vécues". Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin. On disait dans le livre: "Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion". J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon tour, j'ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier dessin. Mon dessin numéro 1. Il était comme ça.

Lettres de mon moulin, Alphonse Daudet
Le Petit Prince, Antoine de St-Exupéry
Mon Boa Bob, Randy Siegel
Fauve, Viviane Moore

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Thèmes : littérature française , théâtre , littérature anglaiseCréer un quiz sur cet auteur

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