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Citations de Richard Sapir (102)


Il décida de tuer le temps en allant au cinéma. Il y avait trois salles dans la rue. La première affichait Furie de Hong Kong et Poings d’acier. La suivante présentait Tyrannie de Hong Kong et Poings de fer. La troisième passait Holocauste à Hong Kong et Poings de Pierre.
Remo vit tous les films. Il considéra cela comme un après-midi et une soirée très instructifs. Il apprit ainsi que les films duraient quatre-vingt-dix minutes, que les Noirs étaient tous des millionnaires qui voyageaient de par le monde sans travailler, apparemment, et possédaient quand même des immeubles et des avions à réaction personnels. Il découvrit que certains de ces Noirs, en s’efforçant d’apporter la paix et la justice dans un monde imparfait, s’alliaient toujours avec un Oriental, expert en arts martiaux, capable de battre n’importe qui au monde en combat à mains nues, excepté le Noir parce que tous deux avaient été entraînés par le père de l’Oriental. Ensemble, ils tuaient un tas de méchants, tous Blancs, et gras pour la plupart.
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Les gens disaient qu’on ne pouvait pas retourner chez soi mais ce n’était pas vrai. On pouvait revenir, seulement quand on arrivait, on se rendait compte qu’on n’était pas chez soi et qu’on ne l’avait jamais été. Un homme transportait son foyer avec lui, dans sa tête, en sachant qui il était et ce qu’il était.
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C’est toujours comme ça. Je tombe toujours amoureux d’une femme qui veut d’abord jouer un peu.
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Il comptait vendre des importations du Moyen-Orient, qui s’achetaient maintenant pour une bouchée de pain, vu la déliquescence économique dudit Moyen-Orient.
Acheter bon marché et vendre cher. Quoi de plus simple ?
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Les grandes idées étaient des diamants, pas des perles. Il entendait par là que les grandes idées naissent tout épanouies dans des éclairs d’inspiration ; elles ne sont pas créées, à la manière d’une perle, par des couches et des couches d’idées, de modifications et d’améliorations jusqu’à ce qu’un jour un grain de sable soit converti en une chose précieuse et pure.
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Certains êtres sont de la lie sans culture, d’autres ont de la sensibilité. Peut-être est-ce mon fardeau particulier, d’être condamné à enseigner à ceux qui l’apprécient le moins. Que moi, pour gagner le tribut pour mon village comme mes ancêtres avant moi, doive gaspiller la sagesse de Sinanju devant l’ingrat qui vient d’arriver. Des diamants dans la boue.
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Je suis l’esprit de l’Amérique, Colonel. L’homme qui a marché sur la lune, qui a inventé l’ampoule électrique, qui fait pousser plus de produits alimentaires que n’importe qui à la sueur de son front. Si j’ai un défaut, c’est d’avoir été trop bon envers trop de gens trop souvent.
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Si l’on veut se retenir à quelque chose, il faut en faire partie.
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Les gens qui se cramponnent à quelque chose pour sauver leur peau se fatiguent vite, en général, justement parce qu’ils songent à sauver leur peau. La peur donne aux muscles de la force et de la rapidité mais pas d’endurance.
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L’oppression des jeunes Noirs par la police était si terrible que même un journaliste blanc endurci ne pouvait retenir ses larmes.
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Quand le risque d’échouer en amour n’existait plus, la joie non plus. Et le désir, apparemment, disparaissait aussi. Jusqu’à cette jeune femme.
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Dans une arène bondée de gymnastes du sexe féminin, n’importe quelle fille avec des seins se serait fait remarquer mais celle que Remo observait aurait été remarquable en n’importe quelle compagnie. Elle n’avait guère plus de vingt ans, mesurait un mètre soixante-quatorze et pesait soixante kilos. Elle était donc plus grande et plus lourde que toutes les autres concurrentes. Et c’était la plus belle. Ses cheveux noirs seraient tombés jusqu’au creux de ses reins s’ils n’avaient été tirés en chignon, elle avait un menton carré et des pommettes saillantes. Ses lèvres étaient charnues, ses dents blanches et régulières, sa peau cuivrée, ses yeux d’un beau marron foncé très doux. Elle avait les jambes parfaites d’une gymnaste sans les vilains nœuds de muscles.
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À quarante-quatre ans, il n’avait jamais bu de vin ni connu une femme et les muscles de son estomac ressortaient sous la peau comme des pierres à demi submergées dans un ruisseau.
C’était un héros, non seulement dans son village d’Arestinos, mais dans toute la Grèce. Encore enfant, sa vie avait été consacrée à la gloire de Zeus qui, d’après la légende, avait fondé les Jeux Olympiques au cours d’une bataille contre un dieu moins grand, pour la possession de la Terre ; alors, au lieu de mener l’existence dorée d’un homme possédant des dons monnayables, Miros vivait normalement dans son village.
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Ce qui rendait un pays développé ou sous-développé, c’était son peuple. Cependant, ces hommes qui ne savaient rien du labeur parlaient des ressources naturelles des pays sous-développés comme d’une chose appartenant, de droit divin, uniquement aux gens qui vivaient dessus par hasard, tout en prétendant que la production de ceux qui travaillaient pour l’alimentation appartenait au monde entier. Sans les véritables travailleurs du monde, le charbon, la bauxite et le cuivre sous le sable ou la jungle seraient aussi inutiles aux nations sous-développées qu’ils l’étaient à l’aube des temps.
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Des hommes plantaient des graines, transpiraient sur les graines, en essayant d’allier la pluie et le beau temps. Des hommes consacraient leur vie à la terre, depuis les laboratoires ou des Américains cherchaient constamment à améliorer les graines et les engrais, jusqu’aux ateliers de métallurgie de Détroit où des hommes amélioraient ce remplaçant du bœuf, le tracteur. L’Amérique avait inventé les moissonneuses automatiques. L’Amérique avait effectué les premiers changements réels de l’agriculture depuis que l’homme avait quitté les cavernes et planté des graines dans le sol. La richesse alimentaire de l’Amérique était le fruit de son caractère. Du génie, du travail acharné et de la persévérance.
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Dans ces conditions, les gens ne mouraient pas par hasard pur, mais par stupidité ou malchance, la malchance étant une autre forme de stupidité causée par l’incompétence. C’était l’essence de ce qu’on lui inculquait depuis dix ans. Dans le monde, il y avait la compétence et l’incompétence et rien d’autre. Les causes n’étaient que des ornements qui variaient d’âge en âge. La chance n’était que l’explication fumeuse de choses que les gens ne percevaient pas.
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Nous sommes des ratés. Nous sommes une perte de temps. Nous devions être une super-organisation pour faire marcher la Constitution. Tout le monde bénéficierait de ses libertés tandis que les éléments destructeurs seraient remis à leur place. L’Amérique passait par des temps difficiles, nous étions censés l’aider, puis disparaître, ni vu ni connu.
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Ce pays n’a absolument pas changé parce que j’y suis. Il a même empiré. L’endroit où je suis né est un dépôt d’ordures. Les hommes politiques sont plus corrompus, le crime fait ses choux gras, et… et la nation… se désagrège.
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Le commencement de toute sagesse est l’ignorance.
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Nous cherchons l’outil puissant dont il s’est servi pour casser son revolver. Le médecin pense que l’arme symbolise un désir subconscient de quitter la police, dit l’inspecteur. Des mains humaines ne peuvent casser en deux un canon de revolver.
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