Citations de Richard Sapir (102)
Les religieuses... Ce sont ces dames qui sont toujours en deuil, même quand personne n’est mort, et qui portent toujours une alliance, même si elles ne sont pas mariées ?
Si tu installes un toit qui fuit, c’est la faute à l’impérialisme corporatif. Si ta fille tombe enceinte, c’est la faute aux films de Hollywood. Quand tu voles ton père et qu’il te casse la gueule pour ça, accuse les Égyptiens. Tu ne dois jamais oublier que tu es un Cypriote et ça veut dire que tu ne sauras jamais rien inventer, ou construire ou faire pousser que d’autres gens voudront. Par conséquent, tu ne peux jamais être du côté des actifs. Ils doivent toujours être tes ennemis. L’Amérique est peuplée des pires actifs du monde. Par conséquent, c’est eux que nous devons haïr le plus. Et puis c’est plus facile de dynamiter des landaus de bébés ici. Si nous sommes pris, personne ne nous arrachera les bras. Personne ne nous écharpera tout vifs. Personne n’allumera de feu de joie sur notre ventre nu. Personne ne nous fera de mal. Ils nous colleront simplement en prison et nous relâcheront au bout d’un petit moment.
Un bon enquêteur pourrait découvrir n’importe quel secret avec ça. Imaginez ses applications dans le contre-espionnage. Ça, ce n’est qu’un début. Allons plus loin. Ce Rêvalisateur pourrait être l’ultime drogue. L’individu qui se drogue, cherche à échapper à son univers. Mais avec cet appareil, il pourrait aller là où il a toujours voulu aller, faire ce qu’il a toujours voulu faire.
« On doit toujours être prêt. On ne s’entraîne pas à manger avant le repas, pourquoi s’entraîner à courir avant de courir ? »
Ce n’était pas bien de dormir parfaitement. De se lever parfaitement. D’être toujours en parfaite santé. Les petites misères,, sont les seules choses qui rendent la vie digne d’être vécue.
C’est bien. Ça s’appelle un chiffre arabe. Les chiffres romains sont des lettres. Vous savez, des x et des i. Pourquoi est-ce qu’on appelle ça un chiffre arabe ? Si les Arabes savaient bien compter, leurs guerres dureraient plus de quelques jours. Bien sûr, ils préfèrent peut-être perdre vite au lieu de perdre lentement. Je ne sais pas.
Le cerveau obéit à des signaux, des impulsions électriques. Mais c’est différent des impulsions de l’écran de télévision. L’esprit crée des images que la personne capte par son imagination. La télévision crée des images captées sur les ondes lumineuses de ce que l’on appelle la réalité. Son invention était capable de traduire les images mentales en ondes électroniques de télévision. Ainsi, on se servait d’un tube cathodique ordinaire mais au lieu que ce soit un émetteur qui envoie des images, c’était l’esprit qui transmettait les signaux et on pouvait visualiser ce qu’on imaginait.
Le trait de génie résidait dans la réalisation concrète d’une organisation complexe où les innombrables collaborateurs n’avaient, au mieux, qu’une vue fragmentaire de ce qu’ils faisaient réellement.
Si vous êtes pauvre, vous n’avez pas les moyens de voyager alors vous êtes enfermée dans le piège de votre ville natale. Si vous êtes riche, vous êtes enfermé sur terre à moins d’être un astronaute. Et même eux sont coincés par l’air qu’ils doivent emporter. Ils ne peuvent pas quitter leur combinaison ou leur fusée. Mais plus encore, chaque être humain est pris au piège par sa vie. Nous sommes cernés d’un côté par notre naissance et de l’autre par notre mort. Nous ne pouvons pas nous échapper de notre vie.
Le chinois je connais, le français et l’arabe aussi, l’hébreu et le russe je connais. C’est répété là, en vraie langue. En coréen. Le sanscrit et l’araméen je connais. Le swahili, l’urdu et l’espagnol je connais. Mais la première langue, je ne la connais pas.
Il savait que la transpiration n’était qu’une façon parmi d’autres de rafraîchir le corps surchauffé mais pas la plus efficace. Respirer l’était, mais la plupart des gens ne savaient pas respirer, ils traitaient cela comme une fonction dont on ne s’occupait que lorsqu’elle marchait mal.
Nixon n’était pas le premier président à faire ce genre de choses, il a simplement été le premier qui ne s’en soit pas tiré tranquillement.
Ça faisait bien deux ans qu’il n’avait pas savouré un bon steak. Que ne donnerait-il pas pour un bon morceau de filet, un hamburger ou même pour un vulgaire hot dog ! Il serait même satisfait d’une tranche de bacon. Ah, une belle tranche de bacon bien dorée !
Il était inutile de dire à Brewster de se calmer. Seuls les idiots offraient ce genre de conseil aux personnes prises de panique. Dire à quelqu’un de se calmer alors qu’il était en proie à la panique revenait à lui dire que l’on ne comprenait pas la gravité de la situation. Le fait que cette situation ne peut être améliorée par la panique importe peu. La personne a quelque chose de si effroyable à annoncer qu’elle en est incapable. Garder sa tête alors que l’autre l’a perdue ne servirait qu’à lui démontrer que vous ne l’avez pas compris, et le pousserait à redoubler ses efforts avec encore moins de succès.
Il ferma les yeux. Le lit était doux. C’était bon d’être en vie. D’être vivant, d’entendre, de respirer, de toucher, de sentir. C’était l’unique but de la vie : vivre.
Pourquoi toutes les grandes décisions de sa vie lui étaient-elles imposées sans qu’il ait le temps de réfléchir ?
Qu’était la mort, après tout ? Comme le sommeil ? Il aimait dormir. La plupart des gens aiment dormir. Pourquoi craindre la mort ?
Il n’était pas question de fortune mais de richesses incalculables. Pas seulement des millions de dollars mais des centaines de millions. Elle songeait à des yachts, des villas et à une vie fantastique.
Rien ne devait faire obstacle à ce rêve.
La discipline vous changeait, vous transformait en autre chose mais à votre insu.
C’était courtiser le danger que d’ouvrir un sac et en sortir un portefeuille, dans des boîtes pareilles. Trop de gens observaient et se posaient des questions.