Ce dernier tendit le bras derrière lui pour attraper le pot de graisse sur l’étagère, tendant le récipient à Alec.
— On doit découvrir si ce truc est sans danger pour être utilisé comme lubrifiant pendant une séance de branlette, dit il les yeux brillants d’humour.
— Et comment proposes tu qu’on fasse ça ?
— On appelle le centre antipoison ? suggéra Dylan en haussant les épaules. Les lèvres d’Alec tiquèrent.
— Ce n’est pas moi qui passe cet appel
- Donc, maintenant que tu connais l'histoire de ma mort et de ma résurrection dit Memphis en levant les mains sur le côté comme s'il était sur un crucifix, son sourire s'élargissant encore plus. Tu peux m'appeler Jésus.
(...)
Tyler fit un gros effort pour cesser de regarder Memphis bouche bée. Sérieusement, comment pouvait-il plaisanter à un moment pareil ?
- Seigneur, Memphis, dit Tyler.
Le sourire du cascadeur se fit plus grand.
- Ça marche aussi avec ce nom.
D’habitude, Alec aimait les « soirées cinéma ». Rien ne l’amusait davantage que d’écouter Noah et Dylan débattre sur le film ou le choix du restaurant, avec Tyler glissant occasionnellement son avis dans la discussion. Ce soir, cependant, les quatre hommes étaient assis au sushi bar sans que Dylan n’eût fait une seule remarque cryptique, même après avoir regardé le chef utiliser un chalumeau pour griller la peau d’un morceau de barracuda.
"C'est drôle, dit Dylan en croisant les bras, sa voix si basse que seuls les quatre hommes pouvaient l'entendre. Parce que depuis qu'Alec et moi on s'est rencontrés, on baise comme des lapins Duracell sous viagra."