Robert Bigot

Tout allait bien dans la vie de la famille Clarisse jusqu'au jour où Benjamin 16 ans est renvoyé du lycée. Des parents un peu rigides et des racines autrichiennes côté maternel vont faire que l'ado va se trouver scolariser en Autriche. Cela devrait le faire réfléchir.

Sa soeur aînée va tenter d'empêcher son départ. ce qui provoquera la découverte d'une histoire de famille bien compliquées et des secrets inavoués. L'histoire se lit bien , les personnages sont bien campées même si l'ensemble semble peu crédible.

Une belle analyse de la famille avec des hauts et des bas. La vie a évolué, l'histoire de Birgit Clarisse semble d'une autre époque, heureusement. Tout aurait été plus simple avec un peu de dialogue de la part des ados mais on se laisse entrainer par l'histoire. Un roman bien classique pour montrer une autre jeunesse.

Une balade entre Autriche et Hongrie à la recherche des origines de Sophie dont on ne comprend pas le silence des parents.

Parents et enseignants peuvent en témoigner : c'est généralement en quatrième que les adolescents sont le plus mal dans leur peau.

Donc ménagez ou rechargez vos batteries pour quelques mois si votre chérubin n'est qu'en cinquième et que vous pensiez avoir atteint des sommets ou touché le fond...



Dans ces vingt récits, Robert Bigot présente quelques professeurs et élèves d'une classe de quatrième d'un collège plutôt tranquille. L'harmonie règne entre jeunes et adultes - respect mutuel, écoute. Nul cas signalé de drogue, délinquance, violence, harcèlement au sein de l'établissement.

Mais tous, adultes compris, ont des soucis au quotidien : problèmes familiaux, maladie de proches, deuil... et un coeur inflammable.



Cet ouvrage léger ne m'a pas vraiment passionnée. Je lui ai préféré le recueil de Dominique Dyens 'Par coeurs', dont la construction et le propos sont proches.

Ces récits pourront intéresser en revanche de jeunes lecteurs qui y rencontreront des échos. Et prendront conscience, accessoirement, qu'un enseignant, malgré son âge, son autorité, son "pouvoir" a aussi une vie en dehors de l'établissement, pas forcément rose.

Un très beau texte, dans une langue élégante. Le roman est court et rapide à lire, d'accès simple, mais d'un procédé narratif assez riche puisqu'il entremêle lettres, témoignage, narrateur omniscient, mémoires, pensées intérieures des personnages qui surgissent au milieu de l'action, comme des apartés qui donnent de l'épaisseur aux dialogues ou au récit.

L'intrigue aussi est originale et subtile, ne donnant pas toutes les réponses, parce que le travail de l'historien laisse toujours une place au doute, parce que la mémoire est personnelle et subjective et qu'elle nous façonne donc différemment même quand on a partagé les mêmes événements.

Un livre jeunesse qui raconte l’histoire de la famille Kolbe juif allemand arrivée dans le Jura pendant la seconde guerre mondiale. Ce roman aborde comme sujet la délation que certaines personnes n’ont pas hésité à commettre. Un très bon livre parlant d’un sujet grave.

Si le roman part d’une bonne intention — souligner les 20 ans de Pharmaciens Sans Frontières —, Le mal en patience s’avère un livre compliqué à lire par sa forme, alors que quelque chose de plus simple aurait été préférable pour décrire le travail de ces hommes et de ces femmes qui ont choisi de faire le bien et de se donner corps et âme à une cause, parfois au risque de leur vie.



Or, en faisant intervenir de multiples voix qui se croisent au moyen de lettres — une jeune fille tentant de comprendre ce qui est arrivé à celui qui lui a sauvé la vue, un pharmacien qui a quitté sa petite vie sans surprise sur un coup de tête, un jeune enseignant avec qui ce dernier était au lycée, la prof de lettres qui les a marqués —, Robert Bigot et Christian Grenier ont pris un chemin bien complexe pour arriver à leurs fins. Une forme qui me convainc peu et qui, à mon avis, risque peu de plaire au public adolescent auquel le roman est destiné. Non pas que les personnages ne touchent pas. Loin de là. Le problème est dans la construction du roman et dans le fait que ce soit davantage un livre qui porte sur les amitiés de jeunesse et sur ce qu’elles deviennent que sur le rôle et les fonctions d’un pharmacien sans frontières parachuté dans un pays en guerre.



Dommage.
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Camille, 16 ans, sombre dans le coma suite à un accident de scooter. Le personnel hospitalier et ses proches s'interrogent sur les circonstances de l'accident, jusqu'à découvrir qu'il s'agit en fait d'une tentative de suicide... Robert Bigot décrit avec beaucoup de sensibilité, finesse et pudeur la souffrance enfouie d'une adolescente blessée, "amochée"...

Un soir d'été, Camille Clarisse, une adolescente de 16 ans, est victime d'un accident de scooter et se retrouve à l'hôpital, plongée dans le coma. L’enquête de la gendarmerie révèle que la jeune fille ne portait pas de casque. Une infirmière trouve, dans une poche du blouson de Camille, une lettre au ton désespéré. Le docteur Ryvlin, psychiatre à l’hôpital, demande alors aux proches de l’adolescente de l’aider à comprendre quels secrets et quels silences se cachent derrière ce drame…



L'avis de la rédaction : Le point fort et l’originalité de ce roman, c’est de reconstituer l’histoire de l’héroïne à travers le kaléidoscope des témoignages et des regards de ceux qui l'entourent. Son point faible : le ton, peut-être, qui n’est pas toujours très juste. Néanmoins, il s'agit d'un beau roman sur cette période critique qu'est l'adolescence.



L'avis de Landy, 17 ans :Ce livre semble être en réalité une ébauche d'histoire d'amour. C'est à la fin que tout commence, on assiste à une "résurrection". […] L'adolescence est le début d'une nouvelle vie, une deuxième naissance […]. J'ai trouvé que le livre était un peu confus ; le style, mettant en scène plusieurs points de vue, est original, mais nous n'arrivons pas toujours à suivre le vrai déroulement de l'histoire.

La commune de Paris à travers le regard d'un adolescent

Roman historique sur la Commune de Paris en 1870/1871.

Une collection qui souhaite faire découvrir des périodes historiques aux jeunes. Pour ce livre, on trouve les défauts de cette ambition : trop historique, pas assez romancé. Beaucoup de détails et d'informations dans lesquels on se perd et l'histoire du jeune héros n'arrive pas à nous accrocher assez....dommage...

Les Lumières du matin est une œuvre intéressante pour faire découvrir cette partie de l'histoire française méconnue qu'est la Commune de Paris aux plus jeunes. C'est bien écrit, vivant et correctement documenté.

Une héroïne en pleine crise d'adolescence

Excellent livre jeunesse, bien documenté.

Parce qu’un jour Antoine Gaussec, le père adoptif d’Héléna Kolbe, met la main par hasard sur une pipe qui aurait été fabriquée récemment par le père naturel de la jeune fille qu’on a arrêté en même temps que sa femme, en 1942, il y a dix ans de cela, et dont on n’a aucune nouvelle depuis, il doit remonter le temps, faire parler les souvenirs, aller au bout de sa propre enquête et laisser Héléna mener la sienne de son côté, même s’il sait qu’après plus rien ne sera pareil.



Roman sur la culpabilité, sur le mensonge, sur cette guerre que les héros portent en eux bien des années après sa fin parce que quelque chose est là, inachevé, Une si petite flamme, roman destiné à la jeunesse écrit par Robert Bigot est un livre bouleversant. De ceux dont on ne sort pas intact.


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