[Évocation des évènements d'octobre 1970 au Québec]
Un deuxièm' enlèv'ment vient changer tout l' contexte
On arrêt' sans mandat plus de 400 citoyens...
Un matin à la une on peut voir la photo
Du ministr' du travail et ancien reporter
Qu'on a retrouvé mort dans un coffre d'auto
(...)
Devant la bell' maison où habit' Jean Lesage,
Ancien premier ministr' (1960-1968) pendant deux longs mandats
[...] est posté un soldat.
Il me braque son arme à la hauteur des yeux
Et m'ordonn' de vider le cont'nu de ma poche (de camelot)
Son inspection fini, je remball' mon journal
Et j' me demand' ce qu'il trouv' de si valorisant
Pour s' donner les allur' d'un héros national
Parc' qu'il vient d'affronter un ado de 12 ans
Je me relève' lentement sous son oeil de guerrier.
Pour détendr' l'atmosphère il fait un signe de "paix".
Mais au moment d' partir, j'ai juste envie d' crier:
"Sont dans ma têt' les bomb' pas dans ma poche, épais !"
Je parle peut-être fort, mais je ne suis pas ridicule
Le problème avec Andersen, c’est qu’il a écrit des centaines et des centaines de contes, donc nous avons dû tout lire… Et nous avons arrêté notre choix sur La Dryade, qui est un fort joli conte, pas très connu, j’en conviens, mais qui a l’avantage de se dérouler ici, à Paris, donc une très belle excuse face aux coproducteurs anglais pour travailler en français.