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Critiques de Roberto Ricci (86)
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Ce tome présage que du bon pour la lecture des albums suivants. Dans cet univers, le monde tel que l'on connaît n'existe plus. Des catastrophes naturelles à répétition à détruits la terre et l'humanité à été dispersée à travers l'univers. Cette humanité n'a droit qu'à 15 jours de vacances par ans. Ces 15 jours de vacances, ils ont droit de les passer dans une ville appeler Monplaisir. Une cité gérait par un drôle d'homme lapin un peu fou et une femme robot qui ressemble à l'Alice de Disney. C'est un monde sans foi qui ne laisse passer aucune erreur. On ne sort pas indemne de cette lecture. Le scénariste déjoue à chaque fois nos pronostics.
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Urban, tome 5 : Schizo robot

J'avais presque les yeux qui brillaient en tournant les pages. Il y a vraiment de belles choses qui passent dans les yeux des personnages de Luc Brunschwig. Il y a évidemment le dessin magnifique de Roberto Ricci. Et ce petit supplément d'âme qui vient des mots du scénariste-dialoguiste. C'est vraiment ce qui caractéristique aussi ses autres collaborations.

Typiquement le genre de titre et de série qui me réconcilie avec le format.
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Urban, tome 5 : Schizo robot

Clap de fin pour cette série SF marquante. On a, malheureusement, laissé depuis quelques tomes la dystopie (sauf de manière marginal à travers le parcours des protagonistes) pour plus d’actions et de mystères. Si les réponses aux questions soulevées par l’enquête ont toutes trouvées une réponse, certaines n’en demeurent pas moins un peu décevantes et obscures voir abruptes. On regrettera aussi le traitement un peu rapide et facile de certains caractères mineurs apparus plus tôt dans la série et qui n’ont jamais trouvé de réels utilités. Graphiquement, on est toujours sur du très haut niveau avec des personnages qui gagnent encore en précision, en expressivité et une mise en page toujours plus dynamique. Les décors fourmillent d’une quantité de détails assez démente et même après plusieurs lectures, on continue de trouver de nouvelles pépites. Rien que pour ça, la série mérite d’être lue et relue.
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Urban - Intégrale (1-2)

Urban est un thriller futuriste d’anticipation, concocté par Luc Brunschwig et Roberto Ricci ! Un récit intense de bout en bout qui s’offre le luxe de traiter de diverses thématiques sociétales passionnantes ! Un pur régal qui en plus s’offre le luxe d’être visuellement excellent. Du grand art de la BD !
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Urban, tome 5 : Schizo robot

Très bonne conclusion pour peut-être la meilleure série d'Anticipation en BD de ces dernières années à mon gout. Le scénario est très bien ficelé, l'histoire s'étoffant de tome en tome. Et que dire du dessin qui est juste parfait, un gros bravo aux auteurs.

Une série à lire absolument pour tous les amateurs de S.F..
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Urban, tome 5 : Schizo robot

Epilogue d'une série d'anticipation assez glaçante et pessimiste.On y retrouve Buzz et sa soeur, mais surtout on apprend comment s'est bati Monplaisir et l'origine d'A.L.I.C.E et même d'Overtime. Springy cherche à préserver son oeuvre tandis que Buzz et ses amis cherchent à se sortir de cet énorme bazar qu'est devenu le parc d'attraction. Une à une toutes les explications sont données tout en maintenant un tempo rapide et incisif allié à un graphisme précis et détaillé.

A lire pour ceux qui apprécient un récit d'anticipation solide.

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Urban, tome 5 : Schizo robot

Luc Brunschwig et Roberto Ricci y parviennent haut la main en offrant un épilogue à la hauteur et font de leur Urban une des toutes meilleures séries de ces dernières années.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Urban, tome 5 : Schizo robot

Luc Brunschwig et Roberto Ricci nous offrent une magnifique conclusion pour Urban, avec cette ultime confrontation incroyable à Monplaisir. Une oeuvre à lire et relire sans modération ! Une oeuvre importante dans le genre de la science fiction.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Urban, tome 5 : Schizo robot

Pour « Urban », ce cinquième volume de 80 pages est bien le dernier, et déjà on le regrette. Les auteurs ont donné vie à un monde tellement original, à des personnages tellement forts, que nous ne sommes pas pressés de les quitter.
Lien : http://bdzoom.com/167343/act..
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Le manuscrit interdit, tome 1

Il y a eu ces dernières années pléthores d’ouvrages concernant de supposé faits mettant en cause le dogmatisme de l’Eglise depuis le fameux roman Da Vinci Code. La bande dessinée n’a pas été en reste (voir Le Triangle Secret ou Le Décalogue ou encore Le Troisième Testament qui sont la référence en la matière). Le manuscrit interdit s’inscrit dans cette lignée avec l’idée un peu saugrenue que Jésus aurait vécu au Tibet. C’est vrai qu’après le frère de Jésus, on aura tout vu !



Fort heureusement, le récit ne va pas suivre une trace ésotérique ce qui va différencier cette série des autres évoqués ci-dessus. Non, cela s’inscrit plutôt à la manière d’un Indiana Jones à l’ère du maccarthysme. C’est presque une histoire d’amour à l’eau de rose avec tous les clichés habituels. On se demande si on ne préférait pas l’aventure ésotérique. Cela avait pourtant bien commencé par une scène d’introduction montrant la douloureuse invasion du Tibet par les chinois en 1951. Le dessin nous mettait dans l’ambiance des films de la grande époque hollywoodienne.



On ne sera finalement pas grand-chose de ce manuscrit interdit car l’histoire a pris une autre tournure plus classique. Bref, c’est un genre d’appât qui ne pourra que décevoir une partie du public. Pour autant, on passe un agréable moment de lecture même si on doit avaler de grosses ficelles.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Cet univers est aussi riche que glauque. Tout est sale, chaque cm² suinte la médiocrité et les rêves brisés.



La trame narrative est magnifiquement servie par un dessin fouillé, où chaque planche s'apparente à un "où est Charlie" puisant avec force dans notre pop culture (enfants des années 80/90, vous boufferez de la nostalgie à chaque case).



Une enquête au plus prêt des canons du genre noir, pervertis et moqués par le cadre dans laquelle elle se déroule : un parc d'attraction ultime sans limite ni tabou.



Plongez dans la laideur et l'égoïsme d'un tourisme institutionnalisé comme ultime garant de paix sociale, celui qui fait fi de l'exploitation humaine et qui sacralise le divertissement comme récompense suprême d'une humanité épuisée.



Et au milieu, l'histoire d'un "flic" un peu niais et un peu grotesque, qui pense être du côté du rêve pour mieux se dégoûter du cauchemar.



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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Une aventure de science-fiction dans un univers à la Blade Runner ou du 5ème élément sur fond de télé-réalité en y mêlant également une touche de fantaisie avec Alice aux pays des merveilles. Bref, un cocktail assez étrange mais qui semble bien fonctionner en l'espèce. On s'attache assez facilement avec ce héros au physique ingrat mais si humain.



Le récit manque cependant un peu de dynamisme. Il ne se passera pas grand chose. On sent que c'est un tome introductif pour mettre en place un univers assez singulier. Pour autant, on sait que le plaisir de lecteur viendra par la suite car le scénariste sait transformer les moindres détails en révélation surprenante. En attendant, on pourra néanmoins admirer un beau graphisme détaillé afin de s'imprégner de cet atmosphère. Les habitants portent de curieux costumes qui sont autant de clin d'oeil à des oeuvres classiques comme Star War par exemple.



Au final, une bonne bd qui a du potentiel qu'il reste à développer. Ma note est par conséquent susceptible de changer. Et oui, je suis convaincu par le second tome. On gagne par conséquent un cran.
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Le manuscrit interdit, tome 1

Les graphismes sont magnifique digne de peinture. Le scénario est simpliste et on est pas dans du Indiana Jones. Mais on y trouve une certaine leçon de vie distribuer par les moine tibétain que l'on croise dans cette histoire

La petite amourette est superflus mais s'intègre dans l'histoire sans heurte
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Le manuscrit interdit, tome 1

Roberto dal Pra' nous plonge dans un polar ésotérique à la Da Vinci Code sauce italienne.

Dans les années 1950 un anthropologue Egon Bauer découvre à Lhassa un manuscrit qui pourrait changer la lecture des évangiles. Mais les chinois violentent les moines tibétains et Bauer échappe aux flammes grâce à des religieux qui le recueillent.

Sans nouvelle de son père, la fille de Bauer part à sa recherche accompagné du détective McBride.

Entre temps Le vieil homme écrit à sa fille pour lui annoncer sa découverte.

Une bande dessinée intrigante avec des planches couleur sépia qui donnent un coté rétro charmant.

Vivement la suite.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Dans un futur proche, Zachary, jeune homme un peu naïf, quitte la ferme familiale pour travailler dans un parc à thème high-tech dédié aux jeux et aux plaisirs, où « les masses laborieuses » sont envoyées se divertir deux semaines par an. Devenu « interceptor » de la ville de Monplaisir, il va découvrir les règles à part entière de ce « paradis » régi par l’argent et une intelligence artificielle nommée A.L.I.C.E…



Selon les albums, la place des protagonistes peut varier énormément d’un tome à l’autre mais aussi à l’intérieur même de ceux-ci. Zachary est un protagoniste assez attachant qui se rêve en justicier à l’instar de son héros Overtime. Mais bien qu’il soit le héros de cette aventure, il n’est pas forcément toujours très présent, ce qui est surprenant et perturbant. On voit apparaitre régulièrement un certain nombre de personnages « satellites » qui donnent de (fausses ?) pistes pour avancer dans l’intrigue. Dans cet univers où les personnages sont habillés comme s’ils participaient à une fête costumée, il est quelques fois difficile de distinguer le réel de l’imaginaire. C’est un monde un peu baroque où le jeu, le sexe et la violence règnent en maître et où les visiteurs deviennent des jouets entre les mains d’un lapin sous acide et d’une IA développée pour les plumer. Ce sont tous ces personnages secondaires qui concourent aussi à l’intérêt et à l’originalité de la série.



Prévue en 5 tomes, cette histoire originale signée Luc Brunschwig, se construit selon un rythme qui prend son temps pour bien poser les choses mais qui à force de flash-back et de sous-intrigues dépeint un monde assez intéressant. Tel un puzzle, tous les éléments se mettent progressivement en place pour donner à l’ensemble un rendu cohérent et structuré. L’intrigue n’en est pas pour autant résolue puisqu’il manque encore un certain nombre de fils avant que l’écheveau ne soit totalement démêlé.



D’après ce que j’ai pu en voir, La série Urban a failli être étouffée dans l’œuf après avoir connu un faux départ aux Humanoïdes Associés sous le nom d’Urbangames avec le dessinateur Jean-Christophe Raufflet. Néanmoins, un « Reboot » avec Roberto Ricci a permis de redévelopper le concept pour nous proposer cette version qui s’épanouit sur plusieurs



J’ai commencé à entendre parler de Luc Brunschwig par le biais du premier tome du « pouvoir des innocents » à sa sortie il y a 20 ans mais étant donné que je n’ai quasiment plus lu de BD pendant un certain temps, je n’avais pas eu l’occasion de découvrir Urban, à la sortie du 1er tome. Il y a +/- 1 an, j’ai pu enchainer la lecture des 4er tomes rapidement, ce qui m’a permis de ne pas attendre trop longtemps avant de lire la suite et de ne pas être trop frustré par les cliffhanger de fin d’album. Je regrette juste qu’il reste encore à attendre la sortie du 5ème pour connaitre le dénouement.



Pour cette œuvre de science-fiction, le scénariste a eu l’idée de faire de ce parc d’attraction grandeur nature, une ville ayant ses propres règles, son propre système de lois, un peu à l’image d’une petite nation. L’idée d’une ville dédiée au jeu n’est pas révolutionnaire, mais l’auteur va plus loin, en proposant une cité dirigée par un psychopathe avide s’arrogeant le droit de vie et de mort sur ses visiteurs sans que les instances dirigeantes du pays ne sourcillent vraiment.



C’est un certain nombre de dérives possibles dans une ville régie uniquement par l’argent et le profit qui sont pointés du doigt par Luc Brunschwig. Notamment les conditions inhumaines dont sont traités les touristes qui n’ont plus les moyens et qui deviennent soit esclaves soit SDF avec une durée de vie très limitée. Mais c’est aussi la sur-médiatisation et l’absence de vie privée qui sont esquissées ici, avec par exemple la poursuite des criminels, suivie en direct sur grand écran comme un jeu sur lequel les spectateurs peuvent dépenser leur argent en prenant des paris ou encore la multitude d’écrans et de caméras qui parsèment la ville. Le scénario reprend entre-autre un des thèmes récurrent en SF d’anticipation : utiliser le divertissement pour garder le peuple sous contrôle.



Je vous parle beaucoup du scénariste et de l’histoire mais il faut aussi rendre hommage au co-auteur, le dessinateur Roberto Ricci dont le coup de crayon généreux donne des cases pleines de détails, sublimées par des couleurs pastelles, tout en douceur. Son style est élégant et expressif au point de laisser transparaitre une impression assez effrayante de cette réalité qui se cache derrière le cadre festif et apparemment idyllique de Monplaisir. Les couleurs oscillent entre chaudes pour le faste carnavalesque et froides pour les « coulisses ». Les décors sont plutôt fouillés et montrent une certaine expertise de l’auteur pour l’architecture et les arrières plans. Le découpage des cases est plutôt classique même si certaines s’enchainent de manière quasi cinématographique.



Pour résumer, je dirais qu’Urban a su engranger de nombreux fans, au cours des années, de part toutes ses qualités qui en font une excellente série SF dont la conclusion est très attendue.


Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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Delta, Tome 1 : L'anse aux crânes

Je n'ai pas réussi à rentrer dans cette BD qui mèle les genres, est assez décousue et part dans tous les sens.

D'entrée de jeu, on a l'impression de prendre le récit en marche et je me suis vite perdue dans les tenants et aboutissants de cette histoire...

Bref, je n'ai que ce premier tome sous la main et je ne suis pas certaine d'avoir assez d'envie que pour en rechercher la suite.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Un gros coup de coup de coeur pour cette BD. La cité de Monplaisir ressemble au monde de John DEEFOOL, détective de classe B, mais notre héros lui est atypique, il arrive de la campagne, pur et est confronté à une cité des plaisirs où tout est jeu ... d'argent. Le dessin met en scène avec habileté les écrans omniprésents. On est très vite impliqué et accroché dans le superbe scénario de Luc BRUNSCHWIG.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

La maquette est élégante comme toujours chez Futuropolis et le format large permet d'apprécier la qualité des dessins et du découpage. C'est confortable. La ligne graphique des couvertures, si elle est cohérente avec l'atmosphère de la série, n'est pourtant selon moi pas très efficace pour donner envie...



Dans un futur proche le réchauffement climatique à submergé une grande partie des terres habitées, provoquant un exode sur les planètes et satellites du système solaire. Dans ce monde dystopique où l'écart entre riches et pauvres a atteint le stade du XIX° siècle, la cité de Monplaisir fait figure de respiration pour une population aux aboies: pendant deux semaines par an ils peuvent s'adonner à tous les plaisirs au sein d'une cité hyper-connectée et gérée par une intelligence artificielle. Un paradis...?



Si certaines séries sont plus visibles pour le marketing qui les entoure, on peut dire que les auteurs d'Urban ne vont eux pas vers la facilité et que les choix scénaristiques ne souffrent d'aucun compromis. Il s'agit d'une BD qui nécessite de s'immerger, de prendre le temps et surtout, de tout lire à la file, tant Luc Brunschwig a construit son intrigue de façon très progressive, lentement, séparant chaque album quand aux protagonistes centraux ou via des flashbacks. Tel un puzzle en cinq tomes, les différents éléments convergent progressivement vers la conclusion, de façon tout a fait cohérente et maîtrisée. A ce titre cette BD force le respect pour la rigueur du travail d'écriture. Pour résumer, Urban s'appréciera idéalement en format intégrale.



Ainsi l'entrée en matière est compliquée. L'on suit un colosse un peu simplet parti contre l'avis de sa famille pour devenir policier à Monplaisir et discutant avec un personnage qui semble imaginaire... Dès l'entrée en matière, une galerie de personnages hauts en couleurs nous immergent dans un monde de carnaval permanent où tout le monde est déguisé et où il est compliqué de démêler la réalité de la fiction (imaginaire, virtuel?) dans un contexte futuriste sur lequel le lecteur n'a que très peu d'informations. Ce brouillage est calculé mais il faudra avancer dans la série pour s'en apercevoir. Des personnages nouveaux surviennent sans que l'on sache s'ils sont importants ou périphériques et même le personnage principal, Buzz, est assez peu présent dans les albums. Le découpage lui-même joue de cela avec des irruptions brutales de scènes au milieu d'autres, non reliées directement... Je ne veux pas donner une l'image d'une série ardue car Urban est vraiment une bonne BD, mais il me paraît important d'être prévenu pour apprécier celle-ci à sa juste valeur.



Heureusement les dessins, de très grande qualité et très lisibles (notamment la mise en couleur un peu floutée et jouant sur un éclairage électronique permanent), permettent de faciliter la lecture durant les premières pages. Le jeu discret du repérage des héros de l'imaginaire collectif (Batman par-ci, Zoro par là...) présents dans Monplaisir est également savoureux et incite à se plonger dans les cases larges de Ricci. L'artiste propose un design SF élégant, coloré, et une réalité crue: dans ce paradis des plaisirs le sexe et la violence sont bien présents, permettant des scènes d'action efficaces bien que peu nombreuses. Ce qui est le plus perturbant c'est de ne pas avoir de personnage à suivre (hormis Buzz) mais cela nous pousse à chercher d'autres focales, d'autres personnages, à échafauder des théories, ce qui est probablement recherché et est fort agréable, comme dans un bon polar (Brunschwig est auteur de l'Esprit de Warren, un polar sombre réputé à sa sortie en 1996). L'intrigue suit autant Springy Fool, le grand architecte transmuté en lapin d'Alice que ce couple de mineurs de Titan, un gamin et sa nounou que cette prostituée tatouée... L'illustrateur prend grand plaisir et précision à nous les présenter et nous les attacher si bien que l'on ne sait jamais qui est le réel centre de cette histoire.



A mesure que l'on avance dans l'intrigue la réalité se durcit, le rideau de la féerie se déchire pour laisser transparaître une réalité dystopique bien noire... Car le message de Brunschwig est simple: que se passera t'il dans quelques années dans un monde libéralisé où les États auront abandonné leur devoir de protection des population à des sociétés connectées qui pourront se comporter en démiurges autoritaires? Un monde où Disney allié à Google aura gagné, contrôlant nos vies d'endettés accro aux loisirs? J'avais retrouvé une idée proche d'Urban dans l'excellente série américaine Tokyo Ghost (en version trash...) comme dans l chef d’œuvre de Pixar Wall-E.



J'ai découvert à travers cette série un excellent dessinateur et retrouvé un auteur que je n'avais plus lu depuis ses débuts. Le plus gros défaut d'Urban est qu'il faudra attendre encore un an avant de connaître la conclusion...
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Le manuscrit interdit, tome 1

Le premier tome de la série Le Manuscrit Interdit est une belle mise en bouche. L'histoire se met en place tranquillement, les personnages se découvrent petit à petit et la suite de leurs aventures s'annonce savoureuse.



Le récit est classique pourtant il se révèle riche en réflexions politiques (le parallèle entre l'Amérique maccarthyste et la Chine communiste est pertinent).



Quant aux dessins de Paolo Grella, ils sont superbes même s'il y a quelques imperfections au niveau des visages. En même temps, il s'agit de sa première BD et sa technique est déjà impressionnante. Les bulles sont lisibles (ça fait du bien après les pattes de mouche de From Hell) et chaque case, magnifiquement colorisée, fourmille de détails. C'est très réaliste. J'adore !



En bref ce premier tome est une bonne surprise, j'espère que la suite sera du même acabit.



CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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Le coeur de l'ombre

J'ai opté pour la lecture de cette BD car le dessin m'intriguait. J'ai en effet beaucoup le style qui m'a fait pensé à l'incroyable noel de Mr Jack.

La BD est agréable à lire, très jolie.

En ce qui concerne l'histoire, je l'ai trouvé intéressante car elle parle à tout le monde à savoir la peur du monstre dans le placard lorsque les enfants vont au lit. Par contre, par moment, j'ai été un peu perdu dans la compréhension. J'ai trouvé que certains passages étaient un peu durs à suivre. C'est pourquoi je n'arrive pas à savoir si c'est une BD destinée aux adultes ou à un jeune public.

Mais dans l'ensemble cela reste une belle découverte
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