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Critiques de Roberto Ricci (86)
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Le manuscrit interdit, tome 1

1951 l'anthropologue américain Egon Bauer décrypte un manuscrit mentionnant la présence de Jésus au Tibet pendant plus de 10 ans sous le nom de Yus Asaf; or en ces temps de conflit avec les chinois se trouver dans un monastère bouddhiste tibétain de met pas à l'abri le vieil homme. En effet un régiment de l'armée chinoise arrive au monastère et incendie les lieux tuant au passage tous les moines et laissant Egon Bauer pour mort parmi les décombres. L'arrivée de ces brutes n'étant pas un hasard.



De l'autre côté de l'océan Elen sans nouvelles de son père depuis un moment s'inquiète et en parle à son oncle Dash, réalisateur à Hollywood, et lui annonce son désir de se rendre sur place pour faire des recherches. Après moults débats il accepte qu'elle parte sur place à la condition d'être accompagnée par un détective privé aventurier du nom de Kevin McBride.



L'idée du scénariste d'annoncer la présence de Jésus au Tibet m'a paru assez bizarre mais sert au moins une intrigue passionnante et une enquête qui promet mystère et rebondissements. Ce premier tome annonce simplement la découverte du manuscrit et met en place une atmosphère de suspicion et de problème géo-politique. Pas spécialement fan de ce genre de récit j'ai toutefois été surprise du résultat, les dessins quant à eux sont extrêmement riches et réalistes.
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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Oui. Je lis Luc Brunschwig. Je le confesse. J'ai beau essayer d'arrêter, mettre des patchs, non, je replonge toujours dedans. C'est indécent, j'en ai conscience, j'y passe des heures, mais je n'arrive pas à décrocher. Ce n'est pas ma première, ni ma dernière avec le sieur, je crains n'être accro, le processus empire à chaque lecture.



Dans "La mémoire dans les poches", outre le fond social, la finesse du discours, le risque pris à parler racisme et religion avec intelligence, j'avais trouvé l'écriture vraiment intéressante et créative, ça fourmillait de phrases choc, de formules à extraire. J'attends que ma bibliothèque municipale investisse dans le dernier tome pour en pleurer d'émoi. Ça ne peut pas être manqué. Rien qu'à cette pensée, mon corps trésaille, mes mains tremblent, à tel point que j'en profite pour monter des œufs en neige.



Ici, littérairement parlant, non. Rien ne survole dans l'écriture. C'est rapide, fluide, efficace, jamais de phrase qui ne fonctionne pas, certes, on y croit, mais sans formules, je ne suis capable d'extraire une citation dont je me dise : "- Celle-ci va donner envie de se pencher sur le bouquin !".

Et pourtant. J'adore. Quelque chose prend. Tout fonctionne sur moi. Pensez comme je m'étonne. Serait-il devenu stérile du verbe, Luc ? Serais-je aveugle ? C'est vrai qu'à relire d'Ormesson et Johnny Hallyday, j'ai été déçu. Ne suis-je plus capable de discerner la belle prose du tout venant ? Est-ce que tout paraît fade l'hiver ?



Non. Simplement, la jubilation est ailleurs. Luc Brunschwig sait aussi s'effacer quand il le faut au profit de l'histoire. Je trouve la démarche courageuse. On se régale de l'uchronie évoquée, des détails des dessins, des arrières-plans, de l'ambiance, de l'atmosphère, on avale le tout avec friandise, et l'on attend le dernier tome avec espoir. Puisque ça ne peut pas être manqué, on vous dit !
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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Alors que le gigantesque parc d'attraction de Monplaisir traverse une crise sans précédent, Zack est mis sur la touche pour ne pas avoir obéi aux ordres Springy Fool, le maître suprême de Monplaisir. C'est alors qu'il se met à fouiller dans les archives d'A.L.I.C.E, l'intelligence artificielle qui seconde Fool.



Plus l'histoire avance et plus celle-ci prend de l'épaisseur et de la noirceur.

Dans ce tome 4 nous revenons sur les débuts de Monplaisir grâce à de nombreux retour en arrière. Et par la même occasion nous nous concentrons sur Spingy Fool, l'inventeur génial de Monplaisir, qui présente de sérieux troubles relationnels.

Un excellent tome qui révèle toute la complexité de ce monde futuriste et de son intrigue. La tension monte et après l'attaque terroriste, la révolte des mécas dans les fermes, le tome se conclut sur une nouvelle catastrophe.

On a hâte de pouvoir lire le prochain opus qui sera, si j'ai bien compris, le dernier.



Le dessin est toujours irréprochable où les arrières plans pleins de détails ne sont jamais oublié.
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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Avec trois albums simultanés dans les vitrines de toutes les bonnes librairies, Lucky Luc dégaine les bandes dessinées plus vite que son ombre pour l’instant. Si la conclusion de « La Mémoire dans les Poches » est un véritable petit bijou et que le « XIII Mystery » consacré à Jonathan Fly est probablement le meilleur de la série, il ne fallait pas s’appeler Nostradamus pour savoir que ce quatrième tome d’ « Urban » allait être une véritable tuerie !



Suite à l’attaque terroriste qui a plongé le parc d’attraction de Monplaisir dans un chaos total et à son refus d’abattre un homme, Zacchary Buzz se retrouve confiné dans son appartement. Le jeune Interceptor ayant toujours un accès illimité aux archives de Monplaisir, cette immobilisation ne l’empêche cependant pas de faire avancer son enquête et de se rapprocher de la vérité…



Si le début de cette saga absolument incontournable laissait déjà entrevoir toute la noirceur des coulisses peu glamour de ce paradis artificiel dorénavant privé de paillettes, Luc Brunschwig lève désormais progressivement le voile sur la genèse du « dernier endroit où ça rigole dans la galaxie » et sur son créateur et dirigeant mégalo, Springy Fool. Distillant ses flash-backs avec toujours autant de précision, il poursuit la mise à nu de toute la superficialité de cette société accro à la téléréalité, construite sur des inégalités sociales et donnant à l’argent le pouvoir de l’illusion du bonheur. Après avoir livré les regards innocents de Zach et du jeune Niels sur ce gigantesque parc d’attractions, l’auteur fait maintenant tomber le masque de l’homme déguisé en lapin blanc qui anime cette cité à l’apparence idyllique.



Faisant preuve d’une narration toujours aussi experte, l’auteur montre le vrai visage de Springy Fool, démontrant à nouveau sa capacité à construire des personnages complexes. Si les portraits d’Ishrat, la splendide jeune fille couverte de tatouages, et de Zach, le héros délicieusement naïf de cette saga, révélaient des individus foncièrement attachants, l’éclairage apporté aux personnages de Springy Fool et de son homme de main Membertou, s’avère beaucoup plus sombre. La noirceur de ces portraits n’est cependant jamais totale, à l’image de cette incapacité touchante du fondateur de la mégapole à séduire les femmes qui lui plaisent…



Dénouant les fils de son intrigue et apportant un nouvel éclairage aux événements des tomes précédents, Luc Brunschwig place progressivement les dernières pièces de ce puzzle qui nous tient en haleine depuis quatre tomes et dont on attend déjà la conclusion avec grande impatience.



Visuellement, il faut bien avouer que les italiens ne font pas que parler avec leurs mains, ils savent également dessiner. L’artiste transalpin, qui avait déjà eu la gentillesse de dessiner mes enfants déguisés en Mega Mindy et Mega Toby lors de la page 53 du précédent album, fait une nouvelle fois parler tout son talent. En véritable architecte de ce lieu de plaisir et de débauche, il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante, distillant progressivement la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. J’ai beau finir dernier à chaque partie de Pictionary et accorder plus d’importance au scénario d’une bande dessinée qu’à son graphisme, cela ne m’empêche pas de me sentir privilégié quand un dessinateur prend soin de peaufiner ses planches avec tant d’attention. Forza Italia !



Il ne me reste plus qu’à terminer par un avis aux quelques Robinsons qui n’ont pas encore entamé cette série, en leur signalant la parution d’un pack à prix réduit, comprenant les deux premiers tomes de la saga. Franchement les gars, il est temps de quitter votre île car le voyage en vaut la peine !



Je ne surprendrai probablement personne en mentionnant finalement que vous pouvez également retrouver cet album dans mon Top BD de l’année !
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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Avec Enquête Immobile Luc Brunschwig et Roberto Ricci confirment leur talent et leur synergie avec un quasi sans faute sur tous les plans. Seul problème, il faut maintenant attendre pour enfin connaitre la conclusion d’une des meilleures séries de science-fiction en BD.
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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Avant-dernier tome de cette série qui nous emmène dans les rues de Monplaisir, gigantesque parc d'attraction géré d'une main de fer par Springy Fool et l'intelligence artificielle A.L.I.C.E. L'écueil principal de ce genre de série consiste à réussir cet avant-dernier tome. Il faut en général préparer le feu d'artifice final et donc commencer à dénouer les fils de l'intrigue. Il s'agit en général d'un tome de révélations, avare en action. Cette enquête immobile ne déroga pas à la règle, mais Luc Brunschwig, en prenant le parti d'immobiliser son personnage principal dans son loft, parvient à rendre ce tome attreyant. Il jongle avec les flashbacks et terminent la mise en place de son intrigue.

Cette série bénéficie d'un véritable engouement qui m'échappe toujours un peu. Il faut se rappeler qu'après un faux départ dans les années 90 (sous le titre d'Urban Games), la série a été entièrement rebootée par le scénariste. Malheureusement la mise en place du premier tome fut catastrophique et il fallut un véritable travail de bouche-à-oreille pour que le succès s'installe, cette série ayant depuis réussit l'exploit de conquérir de nouveaux lecteurs à chaque tome.

Pourtant, malgré toutes ces qualités, Urban reste une série très classique. Parfaitement exécutée mais sans réelle originalité. Je la lis avec un certain plaisir mais je ne la considère pas comme exceptionnelle pour auant, alors qu'une partie du lectorat, très active sur les fora, semble y trouver une série à l'audace jamais vue. Ile ne faut pas non plus éxagérér. Cela dit, si vous cherchez une bonne série de SF, Urban est certainement un bon choix.
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Le coeur de l'ombre

Luc, âgé de 10 ans, est un petit garçon très peureux. Il a peur de ses camarades de classe, des microbes, des insectes, de César, le boxer des voisins, des scorpions, du noir, de son ombre... Mais, par dessus tout, il a une peur bleue de l'Uomo Nero, cette créature légendaire, ce démon à l'aspect humain, maléfique et obscur, ce fantôme ténébreux et insaisissable, cet être sournois qui se cache dans l'obscurité des chambres d'enfant afin de les effrayer. Il s'endort tous les soirs dans la crainte d'être sa cible. Sa maman s'inquiète beaucoup, d'autant que la famille a connu un terrible et mystérieux drame, quelques années auparavant, avec Claire, la sœur aînée de Luc. Lorsqu'un soir, la maman découvre le lit vide, elle appelle aussitôt la police ne se doutant pas un seul instant que Luc est parti, bien malgré lui, avec l'Uomo Nero, dans un univers peuplé d'étranges créatures...



Marco d'Amico nous plonge dans un univers fantastique peuplé d'êtres tous plus ou moins étranges que les autres, notamment Uomo Nero, El Cucuy, ce petit bonhomme à la bouche cousue ou encore le Bunyip, mi-canard mi-ours. Luc, que tout effraie, va devoir surmonter ses peurs. Il va vivre un voyage absolument incroyable qui va le faire réfléchir sur lui-même. Un voyage imaginaire qui nous fait découvrir, à travers les différents personnage, les mythes des autres pays. Graphiquement, Roberto Ricci et Laura Iorio nous offrent de magnifiques planches qui illustrent à merveille ce conte onirique, cette quête qui fait voyager notre jeune héros de par le monde: des couleurs soignées, tantôt lumineuses, tantôt beaucoup plus sombres ; un trait élégant, parfois naïf, et une mise en page dynamique.
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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Il ne faut pas manquer cet avant-dernier tome qui apporte beaucoup de réponses à cette série.
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Le coeur de l'ombre

Luc est un petit garçon peureux. Il a vraiment peur de tout mais ce n'est pas vraiment de sa faute. Il grandit entre une mère qui le couve parce que sa fille aînée a disparu dix ans auparavant, et une grand-mère foldingue qui le berce d'histoires atroces sur l'Uomo Nero, un croque-mitaine italien. Oui, mais voilà: l'Uomo Nero rend visite chaque nuit au petit Luc et le terrorise. Or, une nuit l'Uomo Nero emporte Luc avec lui dans le Royaume des Ombres.

Le Cœur de l'Ombre raconte le parcours initiatique de Luc qui doit affronter ses peurs. Pour cela, guidé par l'Uomo Nero, il doit affronter des moments sombres et inquiétants en voyageant dans un univers fantasmatique et extraordinaire à travers les mythologies du monde.

L'univers de la bande-dessinée est d'une richesse époustouflante tant par la mythologie complexe qui y est développées que par son dessin étrange. D'abord surprise et déstabilisée par les traits de Laura Iorio, j'ai fini par être séduite par l'alliance d'obscurité et de la clarté. Il y a de la vivacité dans les traits, une force qui entraîne le lecteur plus avant dans l'obscurité de la peur.

L'ambiance étrangement angoissante, à la Tim Burton, est finalement le reflet de nos peurs enfantines. Dans toute cette noirceur, les auteurs instillent de la légèreté avec le personnage de la grand-mère, personnage incarnant une forme de sagesse puisqu'elle semble avoir une longueur d'avance sur tous les autres personnages.

Un pur bijou!
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Le manuscrit interdit, tome 1

Elen Bauer part au Tibet à la recherche de son père, Egon Bauer, professeur d'anthropologie, dont elle n'a plus de nouvelles. Le détective Kevin Mc Bride l'accompagne jusqu'au monastère où séjournait le professeur. Les Chinois ont mis le feu au monastère, Egon Bauer a-t-il survécu ? Il travaillait sur un manuscrit susceptible de révolutionner les Saintes Écritures... Le nouveau directeur du département d'anthropologie de l'Université de Los Angeles ne veut plus subventionner la thèse d'Egon Bauer, l'ancien directeur est soupçonné d'activités anti-américaines et est recherché par le FBI. Nous sommes à Hollywood dans les années 1950 en plein Maccarthysme.

Un graphisme comportant de grandes vignettes qui permettent de faire sauter aux yeux les scènes violentes. Des bulles très lisibles et un bon équilibre entre le texte et les illustrations. Les tons dominants se situent autour du brun et sont majoritairement pastels.
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Urban, tome 3 : Que la lumière soit...

La fin du tome précédent abandonnait non seulement le lecteur sur un « cliffhanger » de format, mais livrait surtout un message important : Luc Brunschwig ne compte à nouveau pas ménager ses personnages !



À l’aide d’une narration toujours aussi experte, distillant ses flash-backs avec précision et parcimonie, mon scénariste préféré apporte un nouvel éclairage sur certains de ses protagonistes, dont Ishrat et Springy Fool. Si l’histoire de cette jeune fille couverte de tatouages commerciaux nous est enfin révélée, c’est l’homme habillé en lapin blanc que Brunschwig choisit de placer sous ses projecteurs. En revenant sur son passé et sur la genèse de Monplaisir, il montre le vrai visage de l’homme qui anime cette cité à l’apparence idyllique. Un portrait qui n’a rien de vraiment reluisant…



L’éclairage apporté aux personnages se fait néanmoins dans la pénombre car la ville de tous les plaisirs est victime d’un attentat qui a provoqué une gigantesque panne électrique. Cette coupure générale plonge non seulement la mégapole dans un chaos total, mais contribue surtout à une mise à nu de toute la superficialité de cette société accro à la téléréalité, construite sur des inégalités sociales et donnant à l’argent le pouvoir de l’illusion du bonheur. Après avoir livré les regards innocents de Zach et du jeune Niels sur ce gigantesque parc d’attractions, l’auteur fait maintenant tomber les masques et les décors, laissant ainsi entrevoir toute la noirceur des coulisses peu glamour de ce paradis artificiel dorénavant privé de paillettes. Les effets de la panne d’électricité se font d’ailleurs également ressentir en dehors de Monplaisir, où le scénariste nous réserve aussi quelques rebondissements surprenants, qui donnent envie de découvrir la suite au plus vite.



Mais, ce sera pour le prochain tome, assez de révélations pour cette fois-ci, il est temps d’éteindre à nouveau la lumière, de refermer l’album… la lumière fût, mais ce qu’elle dévoila n’était que noirceur… assez d’émotions pour aujourd’hui… merci Luc !



Hola ! Attendez ! Rallumez ! J’ai oublié de vous parler du truc le plus important de cet album : Roberto Ricci ! Je vous ai déjà souvent dit que les planches de l’artiste transalpin sont à flinguer, que le travail minutieux qu’il réalise au niveau de l’architecture et des décors force mon admiration et qu’il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante, tout en distillant la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. Et bien, il a fait encore plus fort lors de cet album. S’il profite comme d’habitude de ce monde costumé, qui met gratuitement des milliers de déguisements à la disposition de ses visiteurs, pour truffer ses planches de nombreux clins d’œil savoureux, il a cette fois eu la gentillesse d’intégrer mes enfants dans une des cases. Ainsi, page 53, vous pouvez découvrir Iben et Alec déguisés en Mega Mindy et Mega Toby, pour le plus grand bonheur de leur papa. Grazie mille Roberto !
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Le manuscrit interdit, tome 1

Il est curieux de réaliser combien l'exotisme de pays lointains, comme le Tibet et la Chine nous imprègne, nous occidentaux.

Le premier volume du Manuscrit interdit nous fait découvrir cette partie du monde.

L'intervention militaire chinoise date de la fin de 1950.

Cette fiction débute en 1951. Le professeur Egon Bauer étudie dans une lamaserie qui est attaquée par une unité chinoise.

Changement de décor. Nous sommes aux Etats-Unis au temps de la chasse aux sorcières (Maccarthysme). Helen Bauer est sans nouvel de son père. Son oncle, réalisateur à Hollywood accepte de l'aider à entrer au Tibet. Mais à une condition : qu'elle soit accompagnée. Il lui adjoint un détective privé dans la veine de Bogart.

La Chine n'est pas en reste. Elle a dépêché son meilleur agent pour retrouver le professeur.

Les tableaux aux nuances chaleureuses ressemblent à un story-board. Les dialogues sont incisifs.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Tout simplement ce qui ce fait de mieux dans le genre ! Prévu sur 7 tomes, on en est au 3ème, et on ne peut qu'être impatient tellement on est captivé par l'univers crée par Luc Brunschwig et incroyablement dessiné par Roberto Ricci.

On voudrait que ça ne finisse jamais !
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Le coeur de l'ombre

C’est grâce à un concours organisé par Laura Iorio que j’ai appris l’existence de cette bande dessinée. La couverture de l’ouvrage annonçait un univers sombre et mystérieux et le titre m’intriguait. Je me suis donc penchée sur cet ouvrage.



Luc est un petit garçon qui a peur de tout. Sa sœur a disparu quand il était petit et depuis, ses parents le surprotègent. Quand il dit que l’Uomo Nero (croque-mitaine italien) vient le voir la nuit, ses parents ne le croient pas, pensant qu’il s’agit de paranoïa enfantine. Une nuit, l’Uomo Nero et Luc se cogne la tête. Le jour suivant, le petit garçon aperçoit le croque-mitaine la journée. Il se réfugie sous sa couette le soir même, ce qui va l’entraîner dans le plus incroyable des voyages.



Cette bande dessinée emmène le lecteur à la découverte du monde et des différentes cultures et traditions de différents peuples. Les voyages sont autant physiques que spirituels. On passe par le royaume des ombres, le Tibet, le Mexique, l’Australie et l’Allemagne durant la quête de Luc et de l’Uomo Nero. Le folklore a une place importante dans la narration.



Les graphismes de cette bande dessinée sont tout à fait atypiques : les traits sont parfois droits et réguliers et parfois, le crayon s’emballe (comme pour les cheveux du protagoniste :p ). Parfois les dessins sont typés de la bande dessinée, parfois il s’agit de coloriage pur. Les textes sont dans des bulles mais les onomatopées ressemblent à des lettres découpées dans des magazines et collées pour former le bruit. Les royaume des ombres est un paysage entièrement en nuance de gris. Seul Luc est en couleur dans ce pays noir et blanc. Bref, cette bande dessinée utilise des traitements inhabituels et originaux du graphisme !



Les personnages sont multiples dans cet ouvrage. Je n’ai pas particulièrement aimé le protagoniste : il a peur de tout, est assez exaspérant et je n’aime pas trop sa tête (avis purement subjectif :p). Par contre, j’ai adoré le personnage d’El Cucuy, petit bonhomme (également croque-mitaine) au grand yeux noir et à la bouche cousue. J’ai aussi beaucoup aimé le Bunyip, mélange improbable entre un canard et un ours qui parle. La fin de la bande dessinée est surprenante mais peut-être un peu moralisatrice à mon goût.



Je recommande cette bande dessinée qui vous fera découvrir un univers graphique décalé et surprenant et qui vous emmènera faire le tour du monde pour découvrir le folklore et les traditions de plusieurs nations en compagnie de croque-mitaines pas si cauchemardesques. ;)
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Le coeur de l'ombre

Un trait charbonneux expressionniste du plus bel effet, magnifié par des couleurs exubérantes.
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Le coeur de l'ombre

Il y a tout dans le cœur de l’ombre : le rêve, le fantastique, le comique, l’invention poétique. Onirisme et merveilleux côtoient ainsi obscurité, sombre et noirceur dans ce scénario suspendu dans le temps.
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Le coeur de l'ombre

Avec un touché de couverture rappelant le vieux cuir, Le cœur de l’ombre renoue brillamment avec la tradition des contes d’antan qui, le soir venu, aidaient les petits à grandir et les grands à se souvenir….
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Le coeur de l'ombre

Une pierre précieuse dans la masse de pacotilles qui peuplent l'univers de la BD



J'avoue, j'ai lu pas mal de Bandes dessinées, de romans graphiques .. il y a les BD commerciales (pour lesquelles on peut trouver du plaisir, mais dont on peut se passer facilement) .. il y a les "classiques" qui font un peu l'unanimité, mais pas forcément ... il y a les BD qu'on apprécie particulièrement, parce que le dessin et/ ou l'histoire nous touche .. .... et puis il y a "Le Coeur de l'Ombre" .. une de ces pépites sur lesquelles on tombe parfois, rarement, et qui, dès la première lecture, restent gravées ... Le Bonheur du lecteur, oui avec un grand B .. une histoire magique, un dessin fabuleux, des petits détails savoureux et drôles, autant graphiquement qu'au niveau de l'histoire, pas de fausse note, pas de truc sorti de nulle part qui tombe comme un cheveu sur la soupe, émouvant mais pas larmoyant .. des années de travail et un "accouchement" dans la "douleur" ... mais quel bébé !! Et quel cadeau pour nous lecteurs !!! Pour moi, c'est la quintessence même de la Bande dessinée ... on en sort - avec tristesse et difficulté, on voudrait bien continuer le voyage avec les personnages - on en sort émerveillé, étourdi, grandi, ému, et l'impression d'avoir pris une claque .. et de n'avoir rien lu d'aussi fort jusque là ... Voilà .. une pépite qui prend une place avec mes gros coups de coeur .. comme L'Autre Monde de Magnin ou Mens Magna de Sorel .. Continuez de nous faire rêver, de nous emmener comme ça .. plus rien n'existe autour quand on lit un album comme ça .. et pour moi c'est le but de toute lecture, bande dessinée ou livre ... Alors Merci Merci Merci 1000 fois pour ce merveilleux cadeau .......
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Le coeur de l'ombre

A 10 ans, Luc a peur de tout. Des autres enfants, du noir, de traverser la rue, des insectes, des microbes… de tout ! Il est fort possible que les comptines que lui chantaient sa grand-mère italienne aient nourri ses peurs ; il y était notamment question de l’Uomo Nero, un collègue du croquemitaine qui se terrait sous le lit des enfants ou dans leur armoires, prêt à les emporter au Royaume des Ombres s’ils se risquaient à quitter le bouclier protecteur que leur assure leur couette douillette.



La mère de Luc est aussi responsable en grande partie des peurs de son fils. Traumatisée par la disparition de Claire – sa fille –, elle a toujours eu tendance à protéger son fils comme la prunelle de ses yeux.



Le résultat est là : Luc est un enfant solitaire. Et lorsque vient le soir et le moment d’éteindre la lumière de sa chambre, la terreur l’envahit de nouveau. Car l’Uomo Nero attend cet instant pour sortir de l’armoire et se pencher sur l’enfant terrorisé. Si Claire, sa grande sœur, était encore là, elle pourrait le protéger. Luc ne sait pas à qui demander de l’aide. Il sait bien que les adultes le prendraient pour fou s’il leur racontait que l’Uomo Nero venait le voir tous les soirs.



Ces derniers jours pourtant, la peur de Luc est plus grande. Depuis que l’Uomo Nero l’a heurté, Luc a peur de le voir surgir même en plein jour. Il tente d’alerter son père mais c’est peine perdue. Jusqu’au soir où, après avoir plongé dans son lit, Luc est enlevé par l’inquiétante créature. Il se retrouve au royaume des Ombres et ne sait comment rentrer chez lui. Il va devoir trouver seul son chemin au milieu de ce monde étrange, privé de couleurs à l’image de cet « homme noir » mystérieux et peuplés de fantômes.



« Le Cœur de l’Ombre » nous propose un fabuleux voyage imaginaire. La plume de Marco Cosimo D’Amico nous ramène des années en arrière, à l’époque où enfant, nous appréhendions l’heure du coucher et le fait de nous retrouver dans le noir. Un monstre va-t-il surgir de l’armoire ? Une main griffue va-t-elle se glisser sous notre couette et nous attraper le pied ? C’est tout un tas de superstitions et de peurs enfantines que le scénariste emploie pour construire cette histoire. Elle s’appuie sur deux personnages principaux : celui de l’enfant et celui de L’Uomo Nero. Tous deux vont nous emmener à la rencontre des croquemitaines d’autres pays. Un voyage initiatique pour ce jeune enfant qui initie son lecteur aux mythes d’autres pays. Ainsi, l’auteur invente un monde imaginaire où Uomo Nero côtoie ses semblables : Croquemitaine (France), Boogeyman (Etats-Unis), El Cucuy (Mexique), Bunyip (Australie)… A tour de rôle, nos deux protagonistes endossent la fonction de narrateur ce qui permet au scénario de trouver son rythme, de naviguer entre l’humour pince-sans-rire de l’élégante créature et la naïveté de l’enfant.

(...)

Lire l'article complet sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/05/02/le-coeur-de-lombre-damico-iorio/
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Le coeur de l'ombre

Ce mélange entre Alice, Little Nemo ou encore Monsieur Jack reste néanmoins un voyage captivant, avec progressivement des petites morales très intéressantes.
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