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Critiques de Roberto Ricci (86)
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Le scénariste Luc Brunschwig a décidé de montrer un parc décadent, où sous des apparences de kermesse permanente, le bonheur est complètement asphyxié. Sans parler de la justice spectacle érigée en politique marketing. Roberto Ricci est le dessinateur adéquat pour donner du corps à ce tissu ultra urbain, même si l’on regrettera un léger manque de constance dans la qualité du trait. Amateurs de science-fiction désabusée (voire dépressive), Urban est pour vous.
Lien : http://www.actuabd.com/Urban..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Le scénario de Luc Brunschwig, une mécanique d’une grande précision, plante les bases de ce qui s’annonce être une grande série d’anticipation. Tout y est : hyper-industrialisation, omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, racolage permanent, télé réalité extrême, violente et mortifère, superficialité et déshumanisation des masses et consommation nauséabonde. Un album époustouflant qui apporte sa pierre d’originalité à la forteresse du genre.
Lien : http://www.bdencre.com/2011/..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

(...)

Un scénario d’anticipation implacable qui jette magnifiquement les règles du jeu. Au terme de ce premier tome, plusieurs personnages se démarquent, dotés d’un certain charisme et de personnalités bien développées. Un personnage atypique vient compléter le tableau : Monplaisir. L’entité urbaine joue de son ambiguïté tantôt chaleureuse tantôt destructrice. Son apparence ludique cache un vivier de réseaux parallèles : petites frappes, tueurs professionnels, mafia… des acteurs incontournables à Monplaisir. Ses attractions s’adressent à toutes les milieux sociaux mais la majorité des touristes est issue des classes défavorisées. « Sois imaginatif, le choix est sans limite » leur matraque-t-on. Port du déguisement obligatoire, diffusion d’un flot continu d’informations sur les écrans géants disposés dans chaque rue et dans chaque pièce habitation. Impossible d’y échapper et surtout, canal unique de diffusion des programmes télévisés. L’immersion de l’individu est totale, Monplaisir le dévore corps et âme grâce à la présence d’A.L.I.C.E. et de Springy Fool. D’ailleurs, ce dernier est le seul personnage commun à Urban Games et Urban. Cette « créature médiatique » est à la fois organe du pouvoir et élément principal de la propagande politique. Son image omniprésente dans le paysage urbain étouffe tout libre-arbitre ou toute liberté de pensée des individus (on ne peut pas ne pas penser aux différentes déclinaisons de ce personnage dans d’autres univers, par exemples Diavaloo, l’animateur vedette de L’Incal, ou Ruby Rhod, le présentateur du Cinquième élément). Déguisé en grand lapin blanc (on sent que la montre à gousset n’est jamais loin), cet homme est secondé par A.L.I.C.E., l’intelligence artificielle qui contrôle les robots de Monplaisir. Deux personnages-phare de l’univers derrière lesquels s’effacent -pour le moment – Zach et Overtime dont on pressent cependant le potentiel (traits de caractères, origines, positionnement atypique dans l’univers…) pour le reste de la série. Ils donnent la touche d’humanité nécessaire à cet univers impersonnel, réelle machine à broyer des vies.

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Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Urban est peut-être la deuxième tentative de Luc Brunschwig pour développer cette histoire d'anticipation où la surveillance est constante, mais le pari est réussi. Avec son complice, ils créent un monde inédit, fascinant autant que repoussant, captivant en tout cas. Graphiquement et scénaristiquement de grande qualité.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Bienvenue à Sin City ! Non, pas le Sin City d’AC/DC ou de Frank Miller, mais celui de Luc Brunschwig. Cette ville de tous les plaisirs qu’il visita déjà en 1999, accompagnée de Jean-Christophe Raufflet, mais qu’il dû malheureusement (pour lui et pour nous) quitter prématurément tout en gardant probablement à l’esprit ces quelques mots : « Un jour, quand les circonstances le permettront, j’y retournerai ! »



Et alors qu’on n’y croyait plus vraiment, plus de dix ans après le premier et unique tome d’une série passée aux oubliettes, voilà que l’auteur foule à nouveau les rues perverties de Monplaisir. Force est de constater qu’après toutes ces années, le lecteur n’est pas vraiment dépaysé, retrouvant vite ses repaires au sein d’un univers remodelé, mais toujours rythmé par des jeux de téléréalité et axé sur des plaisirs immédiats et futiles. S’il ne faut que quelques planches pour se laisser à nouveau happer par cet univers fascinant, il en faut encore moins pour comprendre que cette cité à l’apparence idyllique, cache à nouveau de bien sombres secrets.



Si cette ville gérée par A.L.I.C.E, l’ordinateur central, et animée par un étrange lapin blanc nommé Springy Fool, n’a pas vraiment changée, ce n’est pas le cas du héros principal de cette revisite d’ « Urban Games ». C’est en effet en suivant les pas de Zachary Buzz que l’on (re)découvre ce gigantesque parc d’attraction où les plus grands criminels sont poursuivis par la brigade des Urban Interceptor et où chaque arrestation télévisée fait évidemment l’objet de paris monstres. En choisissant un héros, certes adulte, mais issu de sa campagne, Luc Brunschwig parvient donc à aborder cette société futuriste à travers le regard d’un personnage naïf et particulièrement attachant. Et si, en tant que fan de comics, j’ai pris grand plaisir à retrouver le justicier Overtime, j’ai également été séduit par cette campagne publicitaire que l’on croise dans l’ascenseur (ben quoi ? :) ). Cette sympathique jeune femme démontre non seulement que les auteurs ont bon goût, mais est également parfaitement utilisée afin de montrer l’autre facette de ce havre de bonheur, dénonçant ainsi subtilement les méfaits de ce monde futuriste.



L’autre très bonne surprise de cette nouvelle version est le graphisme de Roberto Ricci. D’une manière ou d’une autre, il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante et à distiller la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. Le travail qu’il réalise au niveau de l’architecture et des décors renforce encore l’attrait de ce « redesign ». Usant d’un dessin précis et détaillé, le dessinateur profite également de ce monde costumé pour truffer ses planches de nombreuses références. De Dark Vador à Wonder Woman, en passant par les Schtroumfs (encore eux !), il a l’embarras du choix parmi les milliers de déguisements mis gratuitement à la disposition des visiteurs de Monplaisir. Moi, je choisirais celui de Casimir !



Retrouvez cet album dans le Top du mois et dans le Top de l’année de mon blog !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Urban est donc l'une des belles surprises qui vous attends pour septembre 2011. C'est une œuvre visionnaire qu'il ne faut pas rater ! Le futur est là qui vous attends à Monplaisir : ne loupez pas la visite de ce lieu de plaisir et de débauches !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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