Citations de Robin Hobb (2045)
Homme et femme, oiseau, bête et plante, terre, feu, air et eau, tous sont honorés en Sâ et Sâ se manifeste dans chacun d'eux. Si le divin est aussi féminin, et le féminin divin, alors elle comprend que la femme est plus qu'une mère, plus qu'une fille, plus qu'une épouse. Ce sont les facettes d'une vie pleine, une seule facette ne définit pas le joyau.
Bien longtemps plus tard, ma propre stupidité devait m'étonner. Comment avais-je pu ne pas comprendre ? Depuis des années, j'attendais, j'espérais un message du Fou ; et, quand il était enfin arrivé, je ne l'avais pas reçu.
Tout l'art de la diplomatie, c'est de connaître plus de secrets de votre rival qu'il n'en connaît sur vous . Toujours traiter en position de pouvoir.
Je vous donnerais ma force, Vérité, si je le pouvais.
Il se tourna vers moi avec un regard étrange. C'est vrai ? Tu en es bien sûr ?
La raison de sa véhémence m'echappait, mais la réponse ne faisait pas de doute. "Naturellement que c'est vrai !" Puis plus calmement : "Je suis l'homme lige du roi
Et tu es de mon sang" renchérit-il.
"Non Fitz, je me suis peu à peu convaincu que c'est par toi que tout passe". Il me tapota la poitrine de son sceptre à tête de rat.
je frappai à la porte et la même petite fille que d'habitude m'ouvrit ; avec son visage rieur et ses cheveux sombres et bouclés, Romarin m'évoquait une fée des étangs.
sa petite servante, Romarin, assise à ses pieds, se mit à glousser dans ses mains
La main ne donne pas toujours la mort, mon garçon. Pas toujours.
- Souvent quand même.
- Je ne te l'ai jamais caché
se battre contre des forgisés me donnait l'impression de lutter contre des fantômes : je ne sentais aucune présence, je ne percevais pas la douleur que j'avais infligée au blessé, aucun écho de colère ni de peur ne m'effleurait l'esprit. C'était comme quand on claquait une porte : de la violence, mais pas de victime.
autrefois dit on, lorsque nombreux étaient ceux qu'on formait à l'Art, un homme était capable de percevoir ce que son chef pensait rien qu'en se taisant et en écoutant attentivement ; mais ce n'est peut être qu'une légende.
ll s'agissait de la très vieille dame thym que je ne connaissais pas (...) elle était si emmitouflée sous une accumulation de capes, de voiles et d'écharpes que j'en avait retiré qu'une impression de maigreur (...) son parfum avait fait éternuer Suie.
le nouveau bouffon du roi fraichement acquis, trottinait derrière eux, avec ses pâle yeux globuleux et son visage crayeux
Le viol n'est qu'une idée créée par les femmes pour faire croire que l'homme leur vole ce qu'elles ont en quantité inépuisable. Le mal n'est pas irrémédiable. La plaisanterie était un peu brutale, j'en conviens, et irréfléchie... Mais je ne mérite pas de mourir pour autant.
Il y en a qui préfèrent une mort rapide, d'autres une mort lente. Il y en a qui se fichent que leut fils naisse sans jambes et aveugle comme ce maudit bateau. Ramassez vos maillets et remettez-vous au travail. Pourquoi s'inquiéter de ce qui arrivera demain ?
Parodie de la fête de l'Hiver, la réunion était un bal de chagrin e d'horreur, un banquet de tisane amère et de larmes
Aussi, n'appelons plus l'enfant pâle "shaysa", celui-qui-est-l'unique, ainsi que nous le désignions dans notre langue très ancienne, mais "shaysim", celui-qui-peut-être-l'Unique
Il ne désignait pas ainsi seulement la jeune fille mais aussi tout le royaume de sensations qu'elle avait éveillées en lui.
l'enfant qu'on avait donné comme apprenti à un assassin afin qu'il servît une famille qui ne l'avait jamais reconnu comme fils, jusqu'au guerrier qui se battait à la hache conre des bateaux pleins d'envahisseurs jusqu'à l'espion, l'homme qui servait son roi disparu pendant que tous sombraient dans l'anarchie autour de lui.
Etait-ce moi ?
Viens, viens chasser avec moi, souffle une voix dans mon coeur ; dépouille-toi de ta souffrance, que ta vie soit tienne à nouveau ; il est un lieu où tout temps est maintenant, où les choix sont simples et ne sont jamais ceux d'un autre.
Les loups n'ont pas de roi.
Et chaque fois que je fermais les yeux, Burrich me saisissait et me secouait comme un vieux chiffon. "Reste avec moi, Fitz, répétait-il. Reste avec moi, reste avec moi. Allez, petit, tu n'es pas mort ! Tu n'es pas mort." et soudain, il me serra contre lui et je sentis sur mon visage sa rude barbe et ses larmes. Il me berça, assis dans la neige près de ma tombe. "Tu n'es pas mort, fils. Tu n'es pas mort."