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Citations de Robyn Harding (20)


Sa mère avait beau avoir essayé de lui inculquer certaines valeurs, avoir des vingt à l'école n'était pas ce qui comptait le plus au monde, en réalité. Survivre, voilà ce qui importait.
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Lauren et Hannah partirent chacune dans une direction opposée pour rejoindre leurs classes.
" On se capte plus tard, fit Lauren.
- J'aimerais bien, répondit Hannah, mais je suis privée de sortie.
- On peut faire péter la dernière heure. T'as quoi, toi?
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Un quart de secondes, elle pensa à ses études sur le bouddhisme : acceptation du destin, sans question ni affect.. .Le bouddhisme n'est pas une philosophie adaptée aux mères.
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- Il faut que je file. J'ai un rendez-vous.
- Moi aussi. C'est le jour de la confiture de courgette.
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Hannah et Aidan grandissaient dans une bulle, surprotégés , fades… Sa femme en faisait de parfaits gamins en plastique dignes de la chaine Disney. Quel genre d'adultes deviendraient-ils ? Mon Dieu, il en tremblait rien que d'y penser.
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" Ça craint.
- Grave ", renchérit Adam.
Il s'ensuivit un silence, tous regardaient fixement le sol , s'imprégnant de la "gravitude" de la chose.
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- Qu'est-ce que tu ferais si ta parfaite Hannah perdait un œil ? Ta fille défigurée ne ferait pas tache dans ta petite vie parfaite?
Kim pleurait désormais.
- Je l'aimerais et je l'aiderais...Je ne montrerais pas les gens du doigt en lançant des accusations !
- Tu perdrais la tête, oui, s'esclaffa Lisa. Tu ferais brûler la ville entière afin que quelqu'un paie pour l'avoir fait souffrir !
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Lisa savait, mieux que la plupart des gens, qu’un coup de fil au beau milieu de la nuit était synonyme de mauvaises nouvelles. Celui qu’elle avait reçu durant sa première année d’études à l’université d’Ithaca lui avait annoncé la mort de ses parents dans un accident de bateau.
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C'était Lauren et Ronni qui lui avaient mis la pression pour qu'il y ait un bar digne de ce nom à sa fête, pour transformer une simple soirée de pyjama en une rave party de débauche. Mais, évidemment, Hannah ne pourrait jamais le dire.
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En entrant chez lui, Jeff heurta de plein fouet le mur de tension qui envahissait l'espace.
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Le cœur de Jeff vrilla dans sa poitrine. Il s’était montré trop rude. Il était tendu, à fleur de peau. Si seulement il n’avait pas acheté ce foutu champagne… Ce matin, avant d’aller courir, il était descendu voir le carnage. C’est là qu’il l’avait repéré, ce morceau de verre transparent emballé de papier d’alu rose, au milieu des détritus, telle une cartouche d’arme à feu. Il l’avait ramassé et glissé délicatement dans la poche de son sweat à capuche. Puis pendant son jogging, il l’avait jeté dans la poubelle d’un parc à près de cinq kilomètres de la maison. Il avait l’impression d’être un criminel, mais mieux valait prévenir que guérir. Cela dit, où était le reste de la bouteille ? Et où étaient les autres bouteilles ?
Il jeta un œil à Hannah, le front toujours pressé contre la vitre.
— Tout va bien se passer, la rassura-t-il en lui tapotant la jambe. Mais la police voudra savoir où vous vous êtes procuré de la drogue.
Hannah se tourna vers lui, et répondit d’une voix atone :
— Je ne me rappelle plus qui a apporté quoi.
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- Et toi tu l'aimes bien ?
- Putain, pas moyen. Il est grave immature. En plus il a des yeux chelous. Ils sont trop rapprochés, genre.
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... sa femme suivait un régime strict à base de vin blanc et de somnifères.
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- Personne ne va te détester. C'est toi la victime dans cette histoire.
- T'as vraiment aucun souvenir du lycée, ou quoi ? s'égosilla Ronni, au bord de l'hystérie. Personne n'aime les victimes, putain !
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- Je me rappelle qu'on se bourre toujours la gueule dans les soirées pyjama.
On pique toujours de l'alcool en douce à nos darons, ou on l'achète dans un drugstore.
On a toujours de la beuh ou des médocs ou n'importe quoi qu'on peut chourer à nos vieux.
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La vie de Kim était si morne, si tranquille, si... terminée. Non pas que sa mère fut vieille, mais qu'avait-elle à espérer de l'avenir ? Quarante années supplémentaires de bricolage domestique, de rédaction de prospectus barbants et d'un mariage sans passion ? La relation de ses parents lui semblait consister en une coexistence utilitaire basée sur un compte joint et un partage inéquitable des corvées domestiques et éducatives. Il n'y avait aucune tendresse, aucune affection, zéro passion. Jamais Hannah n'accepterait une existence aussi fade, jamais elle ne vivrait par procuration à travers ses enfants, sans se rendre compte qu'ils s'éloignaient, qu'ils faisaient leur propre vie et leurs propres choix.
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Sa sœur était pareille à un insecte nuisible à qui on envie d'assener un coup de tapette à mouche : un moustique arrogant ou une guêpe moralisatrice.
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- Je veux juste la voir, protesta Hannah, dangereusement au bord des larmes. Pour qu'elle sache que je sui là pour elle
- C'était hier soir que tu aurais dû être là pour elle.
- J'ai essayé !
- Pas assez, manifestement.
Les mots de Lisa lui firent l'effet d'une gifle, d'un coup de poing dans le ventre.
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- Ronni avait envie de se défoncer. Elle a pris plus de trucs que nous toutes. Elle a été débile. On a toutes été débiles. On ne le refera plus jamais.
- Content de l'entendre, répliqua Davis, tout sauf content.
Il avait l'air désapprobateur. Et soupçonneux. Du moins vu à travers la lentille déformante de la conscience coupable de Jeff.
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S’efforçant de retrouver sa lucidité, Kim se rendit compte qu’il se passait quelque chose de terrible. Les larmes ruisselaient sur les joues de sa fille et il y avait quelque chose sur ses mains… quelque chose de sombre et d’humide, qui miroitait dans la faible lueur du radio-réveil digital… du sang.
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