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3.46/5 (sur 146 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1973
Biographie :

C. L. Taylor, née Carol Louise Taylor, est une femme de lettres britannique, auteure de thriller psychologique et de chick lit.

Pour ses romans chick lit, elle utilise le pseudonyme Cally Taylor.

Diplômée en psychologie à l'Université de Northumbria à Newcastle upon Tyne, elle travaille comme concepteur graphique, développeur web et concepteur pédagogique.

En 2005, elle amorce une carrière d'écrivain en publiant des nouvelles dans des revues féminines ou littéraires et, en 2006, elle est lauréate du Prix Helen Mullin et du concours Bank Street Writers.

Ses premières nouvelles appartiennent au genre chick lit et elle les signe du pseudonyme Cally Taylor. Ses deux premiers romans sont du même genre.

Avec "Heaven Can Wait", elle remporte en 2009 le prix Pink Thong du meilleur premier roman. Le second, "Home for Christmas" (2011), est adapté en 2014 pour le film britannique "Home For Christmas", réalisé par Jamie Patterson, avec Lucy Griffiths et April Pearson.

En 2014, avec son troisième roman, "L'Accident" ("The Accident"), elle aborde le thriller psychologique. Depuis, elle se consacre exclusivement à l'écriture.

En 2015, elle publie "Le mensonge" ("The Lie"), roman classé dans les meilleures ventes Sunday Times Bestseller. Les droits pour une adaptation télévisée ont été achetés par The Forge, une société de production télévisuelle britannique.

C. L. Taylor vit à Bristol avec son compagnon et son fils.

son site : https://cltaylorauthor.com/
Twitter : https://twitter.com/callytaylor?lang=fr
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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
« Jeudi 5 février 2015

Choucas44 : Tu veux jouer à un jeu ?
ICE9 : Non.
Choucas44 : Pas un jeu de sexe.
ICE9 : Un jeu de quoi, alors ?
Choucas44 : De questions-réponses. Je m’ennuie. C’est juste pour s’amuser un peu.
ICE9 : …
Choucas44 : Je considère que c’est oui. OK. Première question. Tu préférerais être sourde ou muette ?
ICE9 : Toi, tu t’ennuies vraiment, hein ? Sourde. »
« Choucas44 : Tu préférerais te noyer dans une rivière ou brûler dans un incendie ?
ICE9 : Ni l’un ni l’autre.
Choucas44 : Tu dois choisir.
ICE9 : Me noyer dans une rivière.
Choucas 44 : Être enterrée ou incinérée ?
ICE9 : Je n’aime pas ce jeu.
Choucas44 : Le jeu en soi n’a aucun sens. J’essaie juste de mieux te connaître.
ICE9 : Drôle de façon de t’y prendre.
Choucas44 : Je t’aime. Je veux tout savoir de toi.
ICE9 : Enterrée.
Choucas44 : Être tristement célèbre ou oubliée ?
ICE9 : Oubliée.
Choucas44 : Sérieusement ???
ICE9 : Oui.
Choucas44 : Moi, à tous les coups je choisis l’infamie. »
« ICE9 : Rien de surprenant.
Choucas44 : Pleurer à mon enterrement ou garder tes larmes pour toi ?
ICE9 : QUOI ?!! Arrête d’être aussi morbide.
Choucas44 : Je ne suis pas morbide. Je te prépare, c’est tout.
ICE9 : À quoi ?
ICE9 : Allô ?
ICE9 : ALLÔ ? »
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Le pire avec la mort, c'est le silence qui l'accompagne.

(Page 52 )
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Je le suis du regard tandis qu’il traverse la pièce, refermant doucement la porte derrière lui dans un déclic, puis je pose mon sac sur mes genoux. Mon attention reste rivée sur la porte pendant ce qui semble être une éternité. Brian n’a jamais été capable de quitter la maison sans en repasser le seuil en catastrophe dans les trente secondes pour y récupérer ses clés, son téléphone, ses lunettes de soleil, ou poser une « petite question ». Lorsque je suis sûre qu’il ne reviendra pas, je me retourne vers Charlotte. Je m’attends à moitié à voir battre ses paupières ou à ce que ses doigts soient agités d’un tremblement, à être témoin d’un signe quelconque qui montre qu’elle a compris quel sujet je suis sur le point d’aborder. Mais rien n’a changé. Elle est encore « endormie ». Les docteurs n’ont aucune idée de quand, et même si Charlotte se réveillera. Elle a été soumise à toute une série d’examens – scanners, IRM, la totale –, d’autres sont à venir, et ses fonctions cérébrales semblent normales. Aucune raison médicale n’explique pourquoi elle ne reprendrait pas connaissance.
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— Chérie, dis-je en sortant son journal intime pour le feuilleter jusqu’à la page que je connais déjà par cœur. Ne sois pas fâchée contre moi, s’il te plaît, mais… (Je jette un coup d’œil à ma fille pour étudier ses traits.) J’ai découvert ton journal en rangeant ta chambre hier.

Rien. Pas un bruit, pas un frémissement, pas un tic ni un tressaillement. Et le scope continue à émettre ses bips implacables. C’est un mensonge, bien sûr, cet aveu concernant la découverte de son journal. Je suis tombée dessus il y a des années de cela, en changeant ses draps. Elle l’avait caché sous son matelas, exactement comme moi-même à l’adolescence, tant d’années auparavant. Je ne l’avais pas lu alors, je n’avais aucune raison de le faire. Mais hier, oui.

— Dans les dernières lignes, dis-je en marquant une pause pour m’humecter les lèvres, la bouche soudain sèche, tu fais allusion à un secret.

Charlotte ne souffle mot.

— Tu écris qu’il te tue.

Bip-bip-bip.

— Est-ce que c’est pour cela que…

Bip-bip-bip.

— … tu t’es jetée sous un bus ?

Toujours rien.
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— Pas de problème. (La main revient, ajoutant cette fois-ci une pression à son répertoire.) Je peux faire un saut en ville. Cela ne t’ennuie pas si je te laisse un moment seule avec ta mère ? demande-t-il à Charlotte avec un sourire.

Si notre fille entend sa question, elle n’en montre rien. Je réponds à sa place en me forçant à sourire également.

— Ne t’inquiète pas pour elle.

Les yeux de Brian passent de moi à Charlotte pour revenir à leur point de départ. Il est impossible de se méprendre sur l’expression de son visage – depuis six semaines, j’affiche le même air misérable dès que je dois abandonner le chevet de notre fille, terrifiée à l’idée qu’elle puisse mourir à la seconde où nous quitterons la chambre.

Je répète, plus gentiment cette fois-ci :

— Ne t’inquiète pas pour elle. Je ne bouge pas.

Brian, crispé, se détend très légèrement. Il opine.

— Je reviens vite.
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— Sue ? Une main pesante sur mon épaule me ramène dans cette chambre d’hôpital nue, et mes bras sont de nouveau vides, si l’on fait abstraction du sac à main que j’étreins contre ma poitrine. Un thé te ferait plaisir ?

Je fais signe que non avant de changer aussitôt d’idée.

— En y réfléchissant, oui, dis-je en ouvrant les yeux. Tu sais ce qui serait bien aussi ?

Brian secoue la tête.

— L’un de ces petits pains aux raisins de Marks & Spencer.

Mon mari semble perplexe.

— Je ne pense pas qu’ils en vendent à la cafétéria.

— Oh.

Je détourne le regard, feignant d’être déçue et je me déteste immédiatement de réagir ainsi. Je ne suis pas manipulatrice de nature. Tout du moins, je ne le crois pas. Il y a tant de choses que je ne sais plus désormais.
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Brian dit que ce qui s’est passé est un accident et il a inventé plusieurs théories pour étayer sa conviction : Charlotte a vu un ami de l’autre côté de la rue et n’a pas fait attention avant de traverser en courant ; elle a essayé d’aider un animal blessé ; elle s’est emmêlé les pieds et a trébuché en envoyant un SMS, ou peut-être était-elle juste dans les nuages.

Toutes sont plausibles. Sauf que le chauffeur du bus a déclaré à la police qu’elle l’avait regardé droit dans les yeux puis s’était délibérément engagée sur la chaussée, se plaçant devant ses roues. Brian pense qu’il ment, qu’il se couvre parce qu’il perdra son emploi s’il est reconnu coupable de conduite dangereuse. Je ne partage pas son avis.
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La moquette du couloir est chaude et étouffe mes pas. Je progresse lentement vers la cuisine, marquant un temps d’arrêt toutes les trente secondes, aux aguets. Une odeur de Javel me saisit et je m’aperçois que je me suis couvert la bouche de la main. J’ai nettoyé la salle de bains plus tôt, et le relent du désinfectant est encore vif sur mes doigts. Je m’arrête de nouveau et tente de calmer ma respiration. J’émets de brefs halètements, signes d’une attaque de panique, mais je ne crains plus que mon mari soit revenu chercher une mallette oubliée ou une clé de maison égarée. Maintenant, j’ai peur de…

— Milly !
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Le coma. Le terme a quelque chose d’inoffensif, de réconfortant presque, puisqu’il évoque l’image d’une nuit sans rêves. Sauf qu’à mes yeux, Charlotte ne donne pas l’impression de dormir. Ses paupières closes ne portent pas trace d’un doux sommeil profond. Pas de poing serré contre sa tempe. Pas de souffle chaud s’échappant de ses lèvres légèrement entrouvertes. Il n’y a rien de paisible dans la manière dont son corps gît, prostré, sur le lit sans couverture, le tube transparent de trachéotomie serpentant hors de son cou, des électrodes multicolores parsemant son buste.
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Le bip-bip-bip du moniteur cardiaque dans le coin de la chambre marque le passage du temps comme un métronome médical, et je ferme les yeux. Si je me concentre suffisamment, je peux transformer le gazouillis contre-nature en un tic-tac rassurant, celui de l’horloge de parquet de notre salon. Quinze années s’évanouissent d’un coup. J’ai de nouveau vingt-huit ans, je berce Charlotte bébé contre moi, son visage endormi niché dans le creux de mon cou, son petit cœur battant plus vite que le mien, même dans le sommeil. Il était alors tellement plus facile de la protéger.
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