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Critiques de Rodrigo Arramon (15)
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Brune

En refermant "Brune", ma première réaction a été de me dire : "Quel dommage !" Comme le disait Reggiani, "il suffirait de presque rien" pour que ce roman estampillé ado soit réellement marquant.



Je passe rapidement sur la forme qui comporte trop de coquilles et de fautes de syntaxe à mon goût. Je m'attarderai davantage sur le style précipité, chirurgical, abrupt, zappeur et sur le rythme à l'avenant : chapitres ultra-courts, action non-stop, pas le temps de développer les émotions, ellipses vers le dénouement, changements géographiques incessants et... fatigants.



Pourquoi une telle urgence ? Et bien sans doute pour faire monter la pression puisque "Brune" parle d'une... pandémie ! Comment ça, vous n'en aviez pas encore assez des virus mortels ? Et bien il faut croire que Rodrigo Arramon a été bien inspiré par le contexte de la crise sanitaire. Il n'a rien trouvé de mieux que d'écrire un roman post-apocalyptique où seuls les adolescents sont épargnés par une grippe particulièrement agressive et qui ne fait aucun cadeau. Le reste est un savant mélange de descente aux enfers, aux effluves mêlées de "La route" de Cormac McCarthy et de "Divergente" de Veronica Roth.



Sur le fond, il y a toutefois de bons éléments, même si les personnages sont vraiment trop nombreux ; on zappe de l'un à l'autre en l'espace de deux pages, certains portant des prénoms quasi similaires. Les bons éléments font tourner les pages et poursuivre l'aventure aux côtés des ados survivants même si je me suis un peu agacée de voir surgir comme par magie une quantité phénoménale d'armes et de constater que le savoir et les compétences de ces ados semblaient largement dépasser ce qu'on peut raisonnablement attendre des moins de seize ans.



D'ailleurs, je me fais la réflexion que ce n'est pas parce que les protagonistes sont des adolescents que cela fait de "Brune" un roman pour ados. Violence, prédation sexuelle, addiction, militarisation, les thèmes abordés sont plutôt costauds. On pencherait davantage vers le young-adult avec un bémol : la sensation de déjà vu, d'éléments empruntés ou inspirés de romans à succès.



Quel dommage que Rodrigo Arramon n'ait pas pris son temps pour développer sa dystopie, quel dommage qu'il se soit précipité dans son récit comme un homme qui à la mort aux trousses, enfin quel dommage qu'il ait tenu à surenchérir sur un thème dont le public est terriblement lassé après un an de pandémie anxiogène - pléonasme ! Actuellement, on a déjà la sensation de vivre en pleine science-fiction, pourquoi vouloir encore faire du pire une réalité ? Bref, il suffirait de presque rien pour que "Brune" soit réellement convaincant.





Challenge des 50 objets 2020 - 2021
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Brune

Depuis le temps que je bavasse par ici, ami-lecteur, mes secrets -honteux ou non- de vorace commence à s'épuiser... Et pourtant, pourtant, je ne crois pas t'avoir déjà confié ma fascination pour les récits catastrophes. Ouais... J'aime bien les fins du monde, j'aime bien la Nature qui reprend ses droits. Une manière, peut-être, de dompter mes peurs les plus profondes. Que ce soit des apocalypses de science-fiction ou fantastiques, je dois bien avouer que je suis très -trop ?- bonne spectatrice. Ainsi, j'aime beaucoup The Walking Dead ou encore l'univers de Mad Max ou du Jour d'après. Voilà pourquoi, quand on m'a proposé de lire l'ouvrage de monsieur Arramon, le résumé m'a interpellée...



Bon... Le coup de la pandémie en ces temps troublés aurait pu me refroidir mais même pas... Je me suis jetée dans le roman comme une affamée. Avant de te dire, ami-lecteur, ce que j'en ai pensé, je dois préciser qu'il s'agit d'un partenariat : un livre contre une critique. Heureusement, tu commences sans doute à me connaître et à savoir que ça ne changera rien à mon avis.



Au terme de ma lecture, je me suis interrogée sur l'objectif du bouquin. Estampillé « Jeunesse », Brune navigue un peu en eaux troubles... Tu sais combien je me fous de lire des bouquins à destination Clearasil®, sauf qu'on ne peut pas ignorer la destination d'un ouvrage. Je m'explique. Prenons le cas Harry Potter, les tomes grandissant avec le lecteur, on ne peut pas juger du premier opus, assez enfantin, de la même manière que Harry Potter et les Reliques de la Mort. Voilà pourquoi la lecture de Brune m'a laissé dubitative.



Œuvre jeunesse ? Bien qu'assez trash, j'avoue que le côté violent du récit ne me pose pas vraiment souci même s'il est destiné aux ados. Par contre là où l'auteur y va carrément dans la pandémie, j'ai trouvé qu'il manquait grandement de subtilité pour le reste. Le fil conducteur et ce qu'on découvre tout au long du récit est chouette mais facile. Malgré ses défauts, le roman reste original et haletant, il offre au lecteur de quoi réfléchir et se distraire. Finalement, la violence du récit ne permet pas au préado de lire Brune mais son côté trop "simpliste" risque de donner l'impression à l'ado qu'on le prend un peu pour un jambon.



En fait, j'ai ponctué ma lecture de « argh, dommage ». Car il y a de très très bonnes choses dans Brune : une idée et une mythologie solides, des personnages sympas,... Sauf qu'adulte ou ado, on reste sur sa faim. On a presque envie d'aller voir l'auteur pour lui dire : « Maintenant, tu prends ton bouquin, monsieur Arramon, et tu le transformes totalement. Fais-en donc une saga un peu complexe, développe tes idées merveilleuses et offre-nous un festin ! »



Comme je l'ai dit : argh, dommage.



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Rorhak du Marteau

La suite de Marl le Chevrier. J'ai eu la chance de le recevoir en avant première. Un roman qui m'a tenu en haleine.

On retrouve les héros du premier tome avec plaisir. L'intrigue tourne autour de la naissance d'enfants menacés par une étrange tempête. On s'attache très vite à Ror'Hak de l'Ile du Marteau et à son entourage. La civilisation des Haches, qui vivent dans un archipel allié au Royaume des Territoires, m'avait intrigué dans Marl le Chevrier. Elle est développée dans ce deuxième roman avec plus de détails.

Le rythme est toujours aussi rapide et efficace. L'auteur ne s'embarrasse pas de longues descriptions inutiles. Son style a évolué depuis le premier : plus fluide. Pour le lecteur attentif, des petites touches ici et là viennent rappeler des évènements de Marl, qui se terminait seize ans avant le début de Rorhak.

L'objet livre en lui-même est d'une bonne qualité. Un papier agréable et une couverture qui me fait rêver. Bien meilleure que celle de la première édition. On trouvera aussi des cartes, qui manquaient vraiment dans le premier opus.

Le petit bémol pour terminer : il manque une liste des noms des personnages.



Mes personnages préférés ? Remkor, Ror'Hak et le vieux Bris'Rhak, qui n'avait pas une place assez grande dans le tome 1.



A qui s'adresse le livre ? A des lecteurs qui aiment les récits rythmés.
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Marl le chevrier

Quatrième de couverture:

Une jeune noble avec pour seule fortune un château en ruines, un équipement rouillé et une chèvrerie. Une princesse, septième enfant d'un roi, qui selon la coutume, doit vivre dans le dénuement le plus total. La tradition va les réunir. « Après tout, servir de chaperon à une princesse, cela ne doit pas être plus difficile que l'élevage de chèvres, non ? » Et pourtant, dans l'ombre, une menace se fait de plus en plus présente, bouleversant l'ordre établi. Et la vie de Marl le chevrier va basculer.



Marl le chevrier est le prélude d'une série évoquant les Territoires. Univers multiples, ils abritent des peuples et des cultures très variés et forment une mosaïque complexe. Ces mondes envoûtants sont propices à de grandes aventures.



Mon avis :

Marl le chevrier où la découverte d'un série de romans qui compte à ce jour trois tomes parus.

Dés les premières lignes nous sommes projetés avec efficacité dans un vaste univers très développé qui s'ouvre devant nous pour notre plus grand plaisir. Tout nous est décrit avec précision et sincérité, ce qui nous offre un magnifique patchwork cousu d'un fil délicat par une main experte sans jamais tomber dans le trop plein de descriptions ennuyeuses.

On découvre dans ce « décor-écrin » finement assemblé la naissance d'une épopée d'une aussi grande qualité. Les codes de l'Héroic fantasy y sont bien évidement présents mais de manière originale et inédite, l'auteur nous offre de subtiles références au genre mais ne les copie jamais.

En plongeant dans ce monde abouti vous découvrirez des peuples et des personnages consistants et attachants qui ne ressemblent à aucun autre..

Ici pas d'elfes ni de nains mais des peuples que vous ne pourrez croiser qu'en parcourant les « Territoires » et qui en sont d'autant plus jouissifs à découvrir. Leurs organisations, leurs politiques, leurs traditions et coutumes, leurs histoires, tout ici est à la fois crédible, dense, cohérent et d'une épaisseur rare et maîtrisée. Tout ce que « crée » pour nous l'auteur est justifié et complète un monde riche dont on aimerait parcourir les sentiers avec son propre sac à dos.

Mais, et ce n'est pas le moins important, tout ceci est au service d'une histoire digne des sagas les plus connues, manipulations politiques, affrontements, conflits de grande ampleur, amitiés, trahisons... Une histoire prenante qui se déroule à un rythme soutenu. On accroche et l'auteur nous plonge dans des situations imprévisibles desquelles le dénouement est toujours à la hauteur. Ici pas de « Deus ex machina » !



Si on rajoute à cela une édition de qualité et en annexes des dessins réalisés par l'auteur lui même qui nous montre un peu plus SA vision de ce bel univers, on obtient une jolie résussite pour ce premier tome qui vous poussera, je n'en doute pas, vers les suivants.



Bref, à découvrir et à savourer !

 

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Marl le chevrier

Premier livre dans les Territoires, univers riche d'histoires et d'Histoire.

Actions, rebondissements... La dernière partie du livre est particulièrement réussie.
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Marl le chevrier

Un roman au style rapide. Une écriture fluide. Le rythme surprend au début, tout va très vite. Trop vite ? On s'y fait rapidement et on se laisse volontiers entraîner dans la lecture. Les personnages sont attachants. J'ai apprécié le monde bien développé, toujours en toile de fond, sans pour autant tomber dans la description ennuyeuse.

Un petit regret pour ce premier roman. Un manque de cartes. On se perd un peu dans les lieux. Il semble que l'auteur veuille communiquer les cartes sur son site. J'espère qu'il pensera à les intégrer aux prochains romans. A noter qu'une série d'illustrations réalisées par l'auteur ont été ajoutées en fin de volume. J'ai trouvé cela intéressant de voir comment il imaginait les personnages.

Le livre se suffit à lui-même puisqu'il raconte l'histoire de Marl le Chevrier.

Une suite est prévue, d'après l'auteur sur son site, en plusieurs tomes.

Il a aussi annoncé récemment qu'il produirait des nouvelles gratuites au format informatique pour faire patienter les lecteurs, pour donner plus de détails sur le monde ou sur les personnages secondaires.

Un premier roman donc, avec ce que cela implique. A découvrir.
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Le manoir Steamaker

Quatrième de couverture : Vous vous demandez comment il est possible d'arracher une vallée entière à l'attraction terrestre ? Et dans quel but ?



Il ne vous reste qu'à lire « Le manoir Steamaker » et vous aurez les réponses à vos questions.

De la technologie, de l'aventure, du fantastique et une dose d'humour sont les ingrédients de ce récit composé de courts épisodes.



On est ici face à une succession de chapitres courts qui se succèdent à un rythme efficace qui donne à l'histoire un tempo d'action très réussi. Prenez une bonne base de Jules Verne, ajoutez-y une grosse cuillerée de H.P Lovecraft, un zeste de space opéra , des références culturelles subtiles et surtout, l'ingrédient principal à ne pas oublier et qui fait toute la réussite de cet ouvrage, toute sa saveur particulière : la passion de Rodrigo Arramon pour tous ces univers !



Une histoire à découvrir et à savourer pour tous ceux qui veulent passer un bon moment dans un univers non convenu... c'est original, ça part dans tous les sens mais que c'est bon et maîtrisé !



Tout cela servi par la qualité d'édition de la maison RROYZZ et illustré de trente-huit dessins réalisés par l'auteur lui même qui nous livre du coup, sans intermédiaire, une vision plus précise de son univers dans lequel il nous embarque... droit vers les étoiles !



A découvrir et à savourer...
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Le manoir Steamaker

Un petit livre étonnant, dans la veine des feuilletons à suivre qui pouvaient paraître à la fin du 19eme dans les journaux. Ici, c'est une ambiance steampunk dans l'espace.

L'écriture de Rodrigo Arramon est encore une fois très efficace, fluide, sans artifice inutile. Les illustrations sont de l'auteur et certaines possèdent vraiment une belle ambiance.

Au final, c'est une sorte d'hommage qui ne se cache pas, à la série Star Trek et à Jules Verne.

Bref, un petit livre illustré qui se lit bien et qui joue bien son rôle de distraction.
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Rorhak du Marteau

Meilleur que le premier roman dans les Territoires, l'auteur poursuit sur le rythme et le style adopté dans la dernière partie du précédent.

De nouveaux personnages croisent les anciens et on espère lire bientôt les aventures évoquées dans la trame principale.
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Brune

J'ai reçu le roman Brune par le biais de l'opération Masse critique et je remercie Babelio et la maison d'édition pour cet envoie.

Malheureusement je n'ai pas beaucoup apprécié ma lecture et ce pour plusieurs raisons. Pourtant le résumé m'avait beaucoup plus, parlant d'un monde post-apocalyptique où un virus, appelait la Brune, sévit et ou seuls des adolescents arrivent à survivre. En soit, c'est totalement le genre d'histoire que j'adore lire.



Malheureusement Brune ne m'a pas convaincu. Tout d'abord, j'ai trouvé l'entrée dans le contexte extrêmement brouillon. Un nombre incalculable de personnages se présentent et s'enchaînent sans que l'on ait vraiment le temps de s'attacher à eux. Ils vivent des expériences traumatisantes et pourtant il faut attendre plus de 70 pages sur 300 pour que l'auteur aborde enfin un peu les conséquences psychologiques sur les adolescents. Avant cela, on assiste à un jeu de points de vues et tranches de vie en ping pong avec de nombreuses ellipses de temps qui parfois manquent de profondeur à mon goût. Les personnages m'ont parut sans émotions apparentes tels des robots. Alors certes cela peut être une forme de réaction que l'on pourrait avoir lors d'une apocalypse, mais que tous les personnages (plus de 5 au début) réagissent tous comme cela, pour moi ce n'est pas cohérent du tout, d'autant plus que tous les personnages venaient de milieux sociaux et de pays/villes différent(e)s.

Le fonctionnement même du virus manque de cohérence dès le début du roman. Pour moi il manque des passages d'explications pour comprendre l'évolution de l'histoire et surtout pourquoi les choses évoluent d'une telle façon.



À partir d'une centaine de pages (sur 300 c'est vraiment tard...) on comprend enfin qui seront les personnages principaux et ce n'est qu'à partir de là que j'ai commencé à m'attacher un peu à un ou deux personnages.

Malheureusement au fur et à mesure des chapitres j'ai aussi noté pas mal de passages où cela manquait de clarté et où je ne comprenais même pas les scènes que je lisais. Certaines phrases n'avaient pas de sens. Il manquait également plusieurs fois des mots dans le texte et j'ai trouvé cela très gênant à la lecture...

Les chapitres très courts permettaient pourtant d'en faire un excellent pageturner mais tout le reste autour a fait que je n'ai pas apprécié ma lecture. Pourtant je trouve qu'il y a de bonnes idées et un recoupement d'évènements plutôt original, mais le récit en lui même est de mon point de vue brouillon et pas assez fluide.

J'espère ceci dit que d'autres apprécieront leur lecture ! Ce roman n'était peut être juste pas fait pour moi.
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Aliate

Le début de ce petit texte m’a happée. Les informations que nous offre Rodrigo Arramon, son auteur, sont alléchantes à souhaits. Aliate, la jeune héroïne, présente un caractère attachant et la relation qu’elle entretient avec sa mère adoptive semble riche dès le premier abord.



Les péripéties arrivent rapidement et, malgré le format court, sont vives et immergentes. La vitesse du récit dessert pourtant l’histoire dont la richesse est impressionnante. L’écriture est vive et directe, parfois saccadée de nombreuses ponctuations qui accentuent encore l’effet de précipitation.

*Pour la critique complète :
Lien : http://atelierscribtonaut.wi..
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Marl le chevrier

Je suis entrée assez rapidement dans l’univers créé par Rodrigo Arramon et j’ai pris plaisir à suivre les personnages principaux. L’intrigue évolue rapidement et les actions sont multiples. J'ai parfois été déroutée par le traitement du temps car en suivant les personnages on s'éloigne de la chronologie.

On s’attache facilement au héros qui donne son nom à ce premier tome et le lecteur suit ses pas dans un monde où chacun cherche à obtenir un maximum de pouvoir et de richesse. Il se montre lucide, fier de ses origines et garde son franc-parler dans toutes les situations.

L’écriture est fluide et agréable, je conseille le roman à tous les amateurs de fantasy qui trouveront là un univers riche en rebondissements.

* Pour la critique complète :
Lien : http://atelierscribtonaut.wi..
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Rorhak du Marteau

Quatrième de couverture : Les années ont passé depuis la geste de Marl le chevrier. L'accès au trône du jeune roi Arcel a fait régner la paix sur le royaume des Territoires. Sur l'Archipel des Haches, la vie d'un enfant à naître est déjà menacée par l'arrivée d'une étrange et terrible tempête. Cette naissance, qui pourrait faire basculer le destin du monde, va faire ressurgir un ennemi qu'on pensait vaincu. Marl et Arstène vont devoir reprendre les armes pour protéger cet enfant et ainsi préserver le fragile équilibre des Territoires.

Il est temps de découvrir l'Archipel des Haches, sa culture et ses traditions. Une nouvelle pièce importante de ce puzzle que sont les Territoires. Rorhak du Marteau de Rodrigo Arramon est paru en début d'année 2016 chez RROYZZ éditions.



Mon avis : Rorhak du Marteau ou le deuxième tome de la série des chroniques des Territoires. Cet opus prend place plusieurs années après le tome 1 et on y retrouve tous les personnages que l'on avait aimé y découvrir. L'histoire offre l'occasion de découvrir l'Archipel des Haches et de mieux connaître ce peuple du même nom, ses traditions, son histoire.

Avec ce second tome on continue notre voyage dans ce sublime et vaste univers que sont les Territoires tout en découvrant de nouveaux personnages d'une grande consistance et auxquels on s'attache très rapidement.

Pour ce qui est du fond pur, une grande trame axée sur le rôle d'enfants élus se met en place avec habileté et nous tient en haleine de manière efficace.



Le rythme et quelques peu plus posé que le premier tome mais ne croyez pas pour autant que vous allez vous ennuyer : c'est rythmé, vif et intelligent comme à chaque fois avec Rodrigo Arramon qui évite les clichés, et continue à nous faire découvrir un monde maîtrisé de fantasy, décor d'une histoire efficace pleine de rebondissements et dont les personnages, d'une crédibilité rare, sont tous plus intéressants les uns que les autres.



Pour ce qui est de « l'objet-livre » en lui-même, comme d'habitude avec les éditions RROYZZ, celui-ci est de grande qualité et le livre est enrichi par pas moins de 6 cartes en couleurs qui nous permettent de mieux nous repérer lors de notre périple dans ce vaste univers.



En conclusion je dirai tout simplement qu'avec ce Rorhak du Marteau nous avons les pieds dans le sable, les cheveux dans le vent et le cœur à l'aventure ! Bref vous avez compris : voguez !



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Aliate

Quatrième de couverture : Aliate est bien jeune pour quitter sa famille afin de recevoir sa formation. Pourtant, maîtriser la magie et l'art du combat seront essentiels pour la sauvegarde des territoires. Marl, son instructeur, est-il ami ou ennemi ?



Aliate est une nouvelle de Rodrigo ARRAMON parue en novembre 2016 dans la collection « histoires courtes » de l'éditeur RROYZZ.

Cette nouvelle s’insère dans l'univers des « Territoires » entre les tomes 1 (Marl le chevrier) et le tome 2 (Rorhak du marteau).



Mon avis: Rodrigo Arramon est coutumier du fait de nous livrer des nouvelles, tels de petits diamants formant à eux tous le diadème des « Territoires ». Les territoires, un monde vaste et passionnant que l'on peut parcourir telle la comté de J R R Tolkien en s'évadant dans trois romans principaux (série en cours) et trois nouvelles (à ce jour).



Aliate est un sentier supplémentaire qui nous permet de découvrir encore plus ce monde fantastique et plus précisément, cette fois, l'archipel des Haches. On suit ici l'éducation d'une jeune fille promise à une grande destinée par un guerrier rustre , instinctif et hantés par ses démons. Mais ici, qui en apprendra le plus de l'autre ? L'apprentissage n'est-il pas toujours à double sens ? Le professeur ne se construit-il pas aussi au travers de son élève ? C'est là une des questions subtilement abordée par l'auteur.



La nouvelle creuse et étoffe, encore, la psychologie des personnages rencontrés dans « Marl le chevrier ». C'est rafraîchissant, vif, intelligent. Avec son style efficace qui fait la part belle, autant à la description qu'à l'action, Rodrigo Arramon nous fait ressentir la brise marine de l'archipel des haches sur notre visage et l'on garde,une fois le livre refermé, une légère odeur de cendres dans nos nez... Sacrés dragons !



En conclusion, une bonne lecture à ne pas manquer, adaptée aux plus petits budgets (2,90E) ou à ceux qui aiment les histoires courtes mais intenses. Le plus non négligeable : une édition toujours aussi soignée et de grande qualité de la part de RROYZZ éditions.
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Sarann des Empires

Le troisième tome des Chroniques des Territoires commence par une bataille. On retrouve avec plaisir les anciens héros des tomes précédents. Le roman débute quelques semaines, mois tout au plus, après Rorhak du Marteau.

Comme à chaque fois depuis Marl, on découvre de nouveaux personnages, dont Sarann, enfant originaire du puissant continent des Empires. L'histoire tourne autour d'elle, d'Elsyane et de Seltia. Le personnage de Marl est là, fidèle à lui-même.

Le récit trouve dans ce troisième tome une certaine maturité. Autant Marl le Chevrier faisait preuve d'un rythme effréné, et alors que Rorhak du Marteau était plus lent, Sarann des Empires montre que l'auteur a trouvé son style, un mélange entre les deux. Il arrive à rendre les personnages attachants avec des descriptions rapides, par petites touches.

Ce que j'aimais bien dans Marl c'était le côté ni bons ni méchants des personnages. On retrouve ce côté de l'écriture dans Sarann des Empires.

J'ai passé un très bon moment ! L'index des personnages en début du livre est très utile !



Mes personnages préférés ? Marl, toujours ! Un véritable plaisir de retrouver ce héros atypique. Remkor : on apprend comment il a perdu son oeil. Seltia et Sarann : deux personnages très intéressants.

Il faudra attendre pour la fin du cycle annoncée dans le tome 4.
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