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Critiques de Roger Knobelspiess (12)
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Le Roman des Ecameaux

Roger Knobelspiess est un ancien braqueur reconverti depuis dans le cinéma et l'écriture. Il a connu, pour avoir voulu s'évader, les QHS, autrement dit les Quartiers de Haute Sécurité dont il dénonce les conditions. Il se fait le porte-parole des prisonniers et emploie son temps à faire changer les choses.



Le point de départ de ce livre est le retour de l'auteur chez sa mère à sa sortie de prison. Il prend du recul par rapport à son quartier, sa cité des Écameaux. Il décrit la misère qui y sévit et qui, pour lui, est un des facteurs de la dérive des jeunes. En revanche, il a beaucoup de mal à se détacher de l'univers carcéral et de l'injustice dont il semble avoir été la victime. Je mets un bémol car si les premières années en prison sont, apparemment, une erreur judiciaire, il n'en reste pas moins que Roger Knobelspiess braquera, entre autre, une banque de ma région.



Si j'ai aimé la vivacité de l'écriture, symbole d'un écorché vif, j'ai moins aimé, en revanche, le côté "victimisation". Ce procédé a une fâcheuse tendance à m'ennuyer, voire à me mettre en colère. Cela ne fait pas avancer les choses. Et lorsqu'on connaît le passé de l'auteur, cela peut gêner quelque peu aux entournures. À un moment donné, il faut être crédible. Mais ceci n'engage que moi. Et je trouve cela dommage de desservir ainsi un roman qui, sans cela, aurait été vraiment très bien. Car l'auteur a "une patte", un style associant prose, poésie parfois et rythme soutenu.



Merci à Babelio et aux Éditions Buchet/Chastel pour cette opération Masse Critique.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Voleur de poules

Roger Knobelspiess , scénariste , c'est 26 années de cabane et une rencontre avec un certain Mesrine donc autant vous dire qu'entre enfant de choeur et enfant de la balle , la question ne saurait effleurer ¼ de seconde l'esprit quelque peu cartésien d'un quelconque lecteur un tant soit peu perspicace .

L'école de la vie ? La rue , la fratrie – 9 gamins au compteur quand même – mais surtout Tonton , le père – cherchez pas , c'est comme ça – roi de la débrouille érigé en modèle , en ambition future...

De petits larcins bien inoffensifs en gros coup bien plus juteux , Knobelspiess nous dévoile l'itinéraire annoncé d'un enfant pas gâté...



BD touchante sans pour autant susciter un engouement de folie . Le trait de Chabane est intéressant et en totale adéquation avec un encrage aux doux relents de nostalgie recontextualisant parfaitement un récit ancré début Sixties . Yes , i speak english and my taylor is rich , Claude Rich...

Coluche chantait misère , misèèèèère ! Knobelspiess la vécut dans ses vertes années . Fort d'une histoire personnelle aussi atypique que romanesque , l'auteur , au travers un album formateur , a pris le pari de se dévoiler sans fards et en cela mérite d'être lu ! De là à crier au chef d'oeuvre , je laisserai courageusement le soin au mime Marceau de s'acquitter de cette tâche délicate , Bonux linge délicat ayant judicieusement posé une RTT...

Un conte moderne usant à l'envi d'un argot rafraichissant qui ne saurait , cependant , masquer les nombreuses faiblesse scénaristiques...



Voleur de Poules...finira logiquement chez les poulets...

http://www.youtube.com/watch?v=jL9lB92GxkM
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Mesrine, l'évasion impossible

J'ai été un peu surpris de voir cette bd catalogué dans le genre "thriller". C'est plutôt une bd historique qui retrace l'évasion de l'ennemi public n°1 en France dans les années 70. Elle est d'ailleurs raconté par un témoin direct des faits ayant bien connu l'homme traqué.



Le portrait retracé de Mesrine est plutôt très flatteur. Il est présenté comme un héros un peu antisocial qui brave l'Autorité en les narguant. Ce qui me choque un peu, c'est la manière de présenter une évasion comme un exploit. Le danger est clair concernant l'incitation à en faire de même pour tout les grands criminels qui n'ont plus rien à perdre que de gagner leur liberté. Un peu facile, tout de même !



Cette bd prend un parti pris flagrant. On nous présente les forces de l'ordre comme des êtres malfaisants et sanguinaires. Je ne crois pas que cela soit la réalité. Bien entendu, la prison n'est pas un lieu agréable et il y a beaucoup à faire pour améliorer la condition des détenus.



Au-delà de cet aspect, la bd contient des flash-back qui font un peu perdre le fil de l'histoire. Le dessin n'est franchement pas terrible. Par ailleurs, elle a profité d'un coup marketing à l'occasion de la sortie des films dédiés à ce héros "mort au champ d'honneur" comme dit son avocat dans la préface ! A quand la légion d'honneur ?
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Voleur de poules

Livre autobiographique de Roger Knobelspiess, son enfance à Elbeuf en Normandie dans une cité qui regroupaient des familles très pauvres qui vivaient tant bien que mal avec toute leur marmaille ; plutôt mal que bien d'ailleurs.

Mais le récit est agréable à lire et plein d'anectodes assez truculentes.

Une enfance en marge des lois, mais irrésistible et qui célèbre la vie avec toutes les frasques des gamins qui dévorent la vie sans penser au lendemain.

Roger Knobelpiess est né en 1947 et décédé en février 2017.

Ex-taulard (26 ans de prison pour braquage) ; il est devenu un auteur et un acteur et s'est battu toute sa vie pour défendre la condition des détenus.

Parcours très intéressant, et un bonhomme pas si "con" que ça ; bien qu'on lui ai rabâché ce terme durant toute sa jeunesse.

A lire.
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Q.H.S. Quartier de Haute Sécurité

Epineux de reprocher à feu Roger Knobelpiess ses redondances et ses approximations lorsque l'on tient compte des conditions d'écriture de ce factum d'entre les murs.

Implacables, ses écrits, parfois troublants de lyrisme, reflètent la torpeur inhérente aux traitements contre lesquels il résiste. Les murs tant physiques que mentaux contre lesquels il se cogne (ou se fait cogner) le font vaciller entre le "fauve" encombré de sa rage de vivre et le vieux sage aux sentences assassines.

Malgré la réclusion, la solitude, la prostration et le dessein funeste que l'institution lui réserve, il tente de garder la raison, il écrit, il exclut avec opiniâtreté et insoumission l'avilissement, la folie et la mort lente.

Farouchement, il voulait qu'on sache.
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L'Acharnement ou la volonté d'erreur judiciaire

Roger Knobelspiess, qui a passé vingt-six ans de sa vie d'homme dans les geôles françaises, en sait quelque chose. Témoignage sans concession, "L'acharnement" nous ouvre les portes sur l'enfer de l'enfermement, un enfermement physique et mental usant, impossible à digérer pour celui qui a été privé injustement de sa liberté. Un enferment dont le seul avantage est peut-être celui d'avoir tout le temps de se raconter. De revenir sur un passé pas toujours glorieux mais qui lui appartient ; de relater des souvenirs que les heures perdues lui donnent le temps de coucher sur papier. Alors, il décrit la misère, la faim et les mille questions qui lui taraudaient le ventre, quand son père ramoneur-ferrailleur rentrait les mains vides. Il raconte les Noëls sans cadeaux, où lui et ses huit frères répondaient pour noyer le poisson : "Nous, on a eu des "Nanins-bleus". Il révèle les sombres heures où les prisonniers convoyés en train étaient entravés au pieds, avançant sous la menace des mitraillettes des C.R.S, tout en subissant le regard malsain des curieux. Il raconte la peine qui l'a submergé quand son frère Jean fut tué par un commerçant en train d'être cambriolé. Il nous plonge dans l'univers infernal d'un homme qui vit un long cauchemar, condamné à quinze ans de prison sur la simple dénonciation d'un codétenu qui l'avait dans le collimateur...



"L'acharnement" est un cri de révolte contre l'injustice de la justice. Dans cet essai, l'auteur crie son innocence, s'indignant contre une sentence implacable de quinze ans d'enfermement pour un larcin qu'il nie farouchement avoir commis : un vol de 800 francs dans une station-service (soit 120 euros), accompagné d'un coup de feu tiré en l'air !

Une peine qui semble déjà bien sévère pour un coupable... alors, que peut ressentir celui qui doit l’écoper sans l'avoir méritée ?
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Le Roman des Ecameaux

Les éditions Buchet-Chastel ont fait une très belle édition agréable à la vue eu toucher. Merci à eux. Le roman des Ecameaux n'est pas un roman mais une suite d'anecdotes, de faits vus par les yeux de Roger Knobelspiess de retour à Elbeuf, sa ville natale, chez sa mère, après 17 ans de prison. Les Ecameaux, cité HLM où s'entassent les laissés pour compte : ouvriers sous-payés abêtis par le travail, chômeurs résignés ou rebelles.

Très vite, on comprend que Roger Knobelspiess ne sera jamais libéré. Les barreaux sont imprimés dans sa tête et il ne veut surtout pas oublier ceux qui sont encore derrière les murs.

Polémique évidemment : ceux qui sont derrière les murs sont punis par la société et ont mérité leurs peines. Doit-on pour autant les incarcérer dans des conditions déplorables ?

MAIS n'y en a-t-il pas qui sont punis avant d'avoir commis quoi que ce soit. Des "K", des "M", je crois qu'il y en a dans mon village en février 2015, coupables de ne pas être nés dans la bonne famille. Alors que ce livre écrit en 1984, ressorte en 2015, ce n'est pas une mauvaise chose. La prison, unique solution ?

Je regrette que Roger Knobelspiess n'analyse pas les sources de sa révolte si intense et la "soumission" de son frère Pierre. Qu'est-ce qui fait que dans une fratrie, les individus soient si différents ?

Il n'en reste pas moins que son style sans concession, au service de sa rébellion viscérale, nous accroche, nous écorche. Les "écrasés vivants" ont la parole grâce à lui.
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Voleur de poules

Je viens de découvrir ce dont je n'avais que vaguement entendu parler: les bidonvilles parisiens.

La misère, pas celle de Calcutta, celle de Courbevoie, de Nanterre.

L'auteur nous éclaire sur le pourquoi d'une certaine délinquance, celle dont on nous dit quand on est petit " Tu vois, faut pas devenir comme ça!". Facile à dire quand on ne manque de rien.

Je conseille une lecture aux jeunes, ca éclaire sur cette situation sociale qui perdure, hélas.
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Voleur de poules

seul le nom Knobelspiess figure sur la couverture d'un livre qui se lit aisément, mais dont le contenu n'est pas toujours tendre. Le quotidien d'une famille pauvre, "les K", dans un quartier pauvre d'Elboeuf, après la guerre (39-45 pour les jeunettes qui liraient mon blog), la promiscuité, la faim, la délinquance.  Pas de sujet tabou, et on peut comprendre comment pousse "la mauvaise graine"; une graine pas pire que les autres, mais mettez des poux sur la tête d'un gamin, et observez...



En lisant ça, j'ai pensé à l'enfance que raconte Daniel Picouly. Il y avait plus d'amour, plus de quoi qu'il n'y a pas eu chez les K.?



J'ai aussi pensé à l'Abbé Pierre, et là j'ai vraiment ressenti ce que j'ai pu voir dans des documentaires ( je n'étais pas encore là en 54 ;) ).



Un livre qui se lit bien, mais douloureux. Parce qu'ATD-Quart monde a encore du pain sur la planche, à défaut d'en trouver beaucoup sur la table des pauvres. (façon de parler n'est-ce pas?)
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Voleur de poules

Je ne suis pas un habitué des B.D. J'ai acheté celle-ci un peu par hasard à la brocante dimanche dernier. Je l'ai lue. Mon cœur pulsait à 140 sur certaines pages. J'ai adoré. J'ai adoré parce que, pour une fois, on entend la parole des "sans dents" et des "gens qui ne sont rien". Et ces gens, contrairement à ceux qui remplissent nos téléviseurs, ont quelque chose à dire. La forme est surprenante, inédite, sincère. Le contenu est libérateur, lucide et habile. Je ne suis pas d'accord avec cette phrase du résumé qui prétend que "Tout est voie de garage à celui qui a le malheur de naître dans une famille de "sous-pauvres". Knobelspiess en est la preuve. A mon sens, il est bien plus quelqu'un que ces gens qui le méprisent, qui nous méprisent.
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Le Roman des Ecameaux

Le roman des Ecameaux porte bien mal son nom. Ce n'est pas un roman, car l'auteur Roger Knobelspiess raconte ici sa vie de ex-truand. C'est un fourre tout ou il tente d'expliquer pourquoi il est devenu marginal.



Knobelspiess a beaucoup fait parler de lui dans les années 80. Condamné plusieurs fois pour des braquages, alors qu'il a toujours crié son innocence, François Mitterrand le gracie en 1981. En 1987 il est pris en flagrand délit dans un nouveau braquage!! Il repart en prison. En tout il a passé vingt six ans derrière les barreaux.



Ce faux roman est censé raconter son retour aux Écameaux, cité de Elbeuf. Dans cette cité populaire il n'y a que misère, chômage,alcool, cris, violence. Il explique que s'il est devenu ce qu'il est, c'est à cause du milieu où il a grandi.

Les premières pages de ce récit m'ont plu, mais par la suite cette lecture est devenue épuisante. L'auteur ressasse, page après page ses malheurs. Il en veut à la terre entière.



J'ai détesté l'écriture, très travaillée, très recherchée. Il veut prouver que lui, le taulard, l'inculte est capable de rivaliser avec les plus grands auteurs. Le style se fait lourd, l'histoire perd en crédibilité. J'ai l'impression de retrouver les grands discours politique des partis d’extrême gauche, ou les mêmes thèmes reviennent comme une litanie.



Je n'ai pas aimé le personnage, qui est très critique sur la société dans laquelle il vit. Tout est de la faute des "autres", de l'école, des enseignants, des travailleurs qui courbent l'échine, des patrons, des catégories sociales plus aisées, et ses ennemis de toujours les policiers. Parfois il part dans un délire verbal haineux: "C'est à vomir, infect... Braves gens, journalistes, écrivains, gotha du système....Rhààà, ne me touchez plus, vous avez la peste."



Il refuse "de rentrer dans le rang", d'avoir un travail, une famille, de vivre comme la plupart des gens qu'il méprise.

Franchement je n'en peux plus, j'ai l'impression de subir le verbiage d'un ado attardé qui se pense rebelle et qui finalement est passé complètement à côté de sa vie.



Il a tout pour me déplaire, il est arrogant, prétentieux, râleur, grande gueule et par dessus tout machiste!!!

Il ne parle pas des gens de la cité qui réussissent, qui étudient, se rendent utiles à la société.



J'aurais pu apprécier ce livre si le ton avait été moins revanchard et si le texte n'était pas parti dans tous les sens. Lorsqu'il raconte sa famille, les gens du quartier, il est accrocheur, le récit est agréable, émouvant. Il utilise la langue de la cité, ça sonne vrai. Quand il parle de lui, le ton devient pompeux, grandiloquent, la lecture m'ennuie énormément!!!. L'impression que l'auteur a voulu régler ses comptes avec la société en tirant sur tout.







Je remercie Babelio et les Éditions Buchet Chastel qui m'ont envoyé ce livre lors des dernières Masses Critiques
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Voleur de poules

Prolétaire : qui n’a d’autre richesse que ses enfants. Dans ce quartier d’Elbeuf, petite bourgade de Normandie (pas celle des cartes postales et des bords de mer, je précise), entassés dans des baraquements décrépits vivent des familles que l’on qualifiait de nombreuses et c’est un euphémisme. Sept, neuf, voire davantage de mômes serrés dans un trois pièces cuisine ou passant leur temps libre dans la rue.

C’est le cas chez les Knob.

Le père, vaguement ramoneur, bricoleur en diable et sachant toujours se débrouiller. Un emploi salarié, un patron sur le dos, c’est pas pour lui.

Et les enfants, à bonne école. Celle de la rue. De la débrouille dans un monde encore machiste aux encoignures où le p’tit calva, le gros rouge qui tache ou encore la gueuse servent à s’évader de cette existence dépouillée. Avec, au passage, dommages collatéraux, quelques roustes à la femme et parfois aux enfants.

S’il y a un côté Pieds Nickelés dans la prose de Knobelspiess, le sourire goguenard stoppe à chaque coin de page, lorsqu’il est question d’inceste, de coups de ceinturon ou d’allusions à la guerre encore bien présente dans les esprits (nous sommes dans la fin des années 50).

Même les bals du Samedi soir deviennent glauques, les virées entre potes, cette France à la traine, à deux vitesses.

Dans cette tranche de souvenirs, Knob raconte sa jeunesse entre deux séjours en prison (il y passera 26 ans de sa vie où il croisera notamment Jacques Mesrine). Il livrera du reste ses commentaires sur l’univers carcéral dans des bouquins poignants (Qhs, Stock 1980).

L’intérêt de cette plongée chez les prolos de l’après guerre est de bien montrer le terreau sur lequel peut se développer la délinquance. En pleines 30 glorieuses, le progrès n’était pas partagé par tous; il en va de même aujourd’hui et il n’y a pas de raison pour cela change un jour.

Le parallèle avec José Giovanni est facile. Un dur au cœur tendre, qui flirtera lui aussi avec le monde de l’écriture et du cinéma. Cependant, Giovanni rappelle davantage la pègre des films noirs (Gabin et Ventura plus que Bogart) tandis que Knob, écorché vif, évoque « le voleur de bicyclette« … ou de poules.

Roger Knobelspiess est mort le 19 Février 2017. Il allait avoir 70 ans. Il n’y a pas de retraite pour les filous.



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