Roland Martin :
L'Art grecOlivier BARROT présente le livre de
Roland MARTIN "
L'Art grec": un ouvrage lourd et compact de 700 pages, véritable somme sur cet
artgrec "d'où nous procédons", cet
art qui représente "les noces éternellement complices de l'humain et du divin".
- Exactement. Il a le regard innocent d'un bébé koala.
- C'est le dieu vivant de la bourde magnifique.
– C’est pas sorcier de retrouver un footballeur. Où passent-ils le plus clair de leur temps ?
– Sur un terrain de foot ?
– Oui mais non…
– En boîte de nuit ?
– Oui mais non…
– Devant leur console de jeu ?
– Oui mais non…
– Je donne ma langue au chat.
– Mais chez le coiffeur enfin !
Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, même dans la vie de tous les jours. C'est ce qui fait tout le charme du banal : savoir parfois se montrer extraordinaire.
Rester enfermé chez soi pendant des heures. Si un bigorneau peut le faire, tu peux le faire.
Je suis petit. Je suis rouquin. Et j’ai de longues dents plutôt moches. Mais ce n’est pas très grave. Vu que je suis un écureuil. Pas un de ces écureuils de dessin animé qui parle et s’agite dans tous les sens. Soyons sérieux. Non, un écureuil DIGNE. Le type d’écureuil qu’on pourrait croiser le matin à la bibliothèque municipale, en train d’écrire dans un épais carnet à spirales. Instruit, bien sous tout rapport, réfléchi.
Dans le taxi qui me menait à Batz, j’aperçus la lune à travers la fenêtre. À peine visible dans le ciel encore clair, elle me parut aussi douce qu’un verre de lait. Calme et apaisante. Pas l’ombre d’une houle à sa surface. Juste une mer de tranquillité.
À cet instant se dessina un visage au milieu des nuages. Celui d’un vieux sage avec les yeux d’un vieux singe. Un tiers Confucius, un tiers Hubert Reeves, un tiers orang-outan. La Conscience du Monde. Elle n’avait même pas besoin d’ouvrir la bouche. Le dépit est un langage muet.
Et là, devant vingt-neuf paires d'yeux qui retiennent leur souffle (oui bah j'écris ce que je veux !), une manche de l'imperméable se met à bouger (je crois que c'est d'ailleurs ce qu'on appelle un effet de manche).
Elle se rappelle alors ce que Papilles lui a expliqué un jour: "Tu verras, ma chérie, admirer, c'est aimer."