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Citations de Rose Berryl (26)


Un vam... ben tiens ! Et moi je suis Dark Vador !
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Épisode 1 L'envol du charognard

Tout a commencé il y a fort longtemps, alors que je n'étais qu'une adolescente en quête d'amour, de célébrité et de fortune. Mon père venait tout juste de fêter ses cinquante ans et ma mère... ma mère... avait choisi de réorienter sa vie, si je peux dire. Elle avait décidé sur un coup de tête de nous abandonner, mes frères et moi, pour partir au bras d'un homme marié et père d'une demoiselle de deux ans ma cadette. D'après elle, il était temps de profiter de sa jeunesse, au lieu de se préoccuper de mouflets dans notre genre. Vous vous en doutez, mon père l'avait mal pris et depuis ce jour — pour peu que je veuille m'en souvenir — n'avait eu de cesse de boire et de nous taper dessus pour calmer sa rage. Notre jeunesse fut donc marquée par les bagarres, les séjours à l'hôpital et les crises sévères, imbibées d'alcool et de drogues, lorsque les moyens financiers de la famille le permettaient. Brady, mon frère aîné, avait tenté à plusieurs reprises de se suicider, sans jamais y parvenir, tandis que mon petit frère, Timmy, avait écopé, dès son dix-huitième anniversaire, d'une peine de prison de trente ans pour meurtre au premier degré sur la personne de mon père. Débarrassés de lui, nous pouvions enfin vivre, sans risquer d'y passer à notre tour. Malgré tout, cela ne suffit pas à nous protéger du destin...
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- La patiente numéro neuf a un nom, Mickael! Hurlai-je pour accentuer davantage sa peur, ce que je trouvais au final très jouissif.
- qu'est-ce qu'elle a fait, cette fois?
- Elle a une obsession pour le temps qui passe et... elle sait des choses... qu'elle ne devrait pas savoir...
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...Charles slalomer d'une colonne à l'autre, dans le seul but d'éviter les rafales qui le frôlaient dangereusement.

— Désolé, chéri. Mais là, je n'ai pas le temps. En plus, et sans vouloir te vexer, tu n'es vraiment pas mon genre !

D'un coup franc, je frappai le visage décharné de mon adversaire, le faisant basculer sur le côté, dans un immonde craquement osseux. Nouveaux tirs. Le geek, qui tentait désespérément de se frayer un chemin jusqu'au tireur, manqua de peu de tomber. Il s'accrocha à la rambarde, à moitié dans le vide...

— On dirait que ces horreurs ont l'intention de t'ajouter à leur menu !

— Je fais de mon mieux ! articula Quentin-Charles entre deux rafales. De votre côté, tout va bien ?

— La compagnie est loin d'être géniale, mais au moins, ils ne cherchent pas à me bouffer !
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Le jeune scribe, peu habitué aux coutumes et règles de la profession, posa le grimoire sur la table, manquant de tomber en se prenant les pieds dans le bord de sa longue tunique. Il montra une gravure remontant au début du Monde, une époque où régnait la censure. Celle-ci représentait une porte sombre entourée d'un voile de brouillard épais.
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Le jour où il enferma Méléna dans une pierre magnifique... d'un rouge étincelant, Esklaroth créa trois autres pierres pour diviser le pouvoir de la pierre rouge.
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A califourchon au dessus de la victile, ma bouche collée à la peau de son cou, j'avais longuement aspiré son nectar, profitant avec délectation de cette nouvelle énergie qui m'éveillait les sens. Se déversant en moi telle une vague, j'avais senti celle-ci m'envahir telle une jouissance, plénitude incomparable dont le terme fut cette explosion accueillie avec bonheur.
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« Il est vingt-deux heures quarante-cinq, l’heure d’agir. Cela faisait une heure environ que personne n’était passé au-dehors et je trépignais d’impatience. Je ne pouvais plus attendre. Une fois arrivée à la voiture, j’avais préparé le corps qui sentait déjà la mort à plusieurs mètres, glissant chaque morceau sur un crochet de boucher, lui-même glissé sur une chaîne suffisamment solide pour être suspendue. À proximité de la voiture, j’avais attaché cette dernière à deux arbres, avant de reculer pour contempler mon chef-d’œuvre. »
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« Il est environ trois heures du matin et les rues de cette partie de Londres sont désertes. À cet instant, je savais que je devais faire silence, car elle ne devait pas me trouver... pas encore. J’aime son acharnement à me mettre la main dessus, de même que son corps sous l’uniforme sombre et ses longs cheveux blonds serrés en chignon sous le képi... à tel point que je perds le contrôle lorsqu’elle apparaît dans mon sillage. Elle est femme tout comme moi et pourtant... aucun homme n’est à la hauteur de ce qu’elle pourrait m’offrir si elle consentait à accepter mes avances. Je nous ai déjà imaginées... »
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J'aurais tellement voulu partager mes victoires avec d'autres personnes. Malheureusement, les gens ne me comprennent pas. Ils ne m'ont d'ailleurs jamais comprise. Déjà quand je travaillais dans la police, personne ne pouvait comprendre ce que je ressentais. Enfin, personne sauf elle.  Je me rappelle que lorsqu'elle est arrivée au commissariat, elle m'a tout de suite parlé et comprise. Elle a bien entendu cherché à me raisonner, mais je sais qu'elle ne l'a fait que parce que les autres l'y ont poussée. Elle m'a guidée et puis, j'ai été renvoyée.  Pauvre type! Il m'a virée pour « perturbations psychologiques ».
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Je n'aime pas être intime avec mes proies, car cela leur donne un petit côté humain que je déteste. Sans attendre, je l'ai plaquée contre le mur et je l'ai embrassée, sans lui laisser le temps de poser plus de questions. Fougueusement, avec la langue bien enfoncée dans sa bouche. Mes mains retenaient ses bras, tandis qu'elle commençait à se débattre. Mais elle se calma rapidement, avant de répondre à mes baisers.
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Sa jupe noire et son chemisier blanc me poussaient à la fantaisie, mais je devais rester calme pour préparer le terrain et ne laisser aucune trace de mon passage. La chanson s'acheva et une autre commença à sa suite, accompagnée des cris de joie de la foule en mouvement devant nous. Je la regardais avec envie, tandis que la gêne montait en elle. Je lui plaisais, cela se sentait.
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Une courte robe noire moulante était suspendue sur la garde-robe, accompagnée de talons hauts assortis. Sous la douche, comme à chaque fois, je n'avais pu m'empêcher de l'imaginer, les mains glissant sur moi avec douceur, les lèvres enflammées mêlées aux miennes. Je devais me ressaisir au plus vite, car il était inconcevable que je perde mes moyens. Pas maintenant. Il fallait d'abord qu'elle en vienne à ne plus penser qu'à moi, qu'elle n'aspire à rien d'autre qu'à me mettre la main dessus. Et pour cela, j'avais un plan... infaillible.
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Une fille en jupe courte et talons hauts qui frétille, cela fait toujours mordre le poisson.
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Elle est femme tout comme moi et pourtant... aucun homme n'est à la hauteur de ce qu'elle pourrait m'offrir si elle consentait à accepter mes avances. Je nous ai déjà imaginées... elle, ma prisonnière, abandonnée à mon être tout entier, nues toutes les deux et poussées l'une vers l'autre par une pulsion bestiale incontrôlable.
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Sergano fit demi-tour, courut vers la bibliothèque creusée dans le fond du laboratoire, voilée d'un rideau de toiles d'araignée dont les hôtes grouillaient en tous sens. Le petit homme trébucha sur un reste de viscères, juste sous un morceau de poitrail accroché à un épais crochet de métal.
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Delorine écarquilla soudain les yeux et se plia en deux, projetée vers l'avant par une force qui lui transperçait les omoplates. Sa peau se craquela, et d'une profonde crevasse perça une aile, puis une seconde.
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Devant leurs yeux éblouis apparut soudain un splendide jardin aux mille et une couleurs. Des roses de toutes les couleurs rehaussaient un court sentier en terre battue qui s'évanouissait à peu de chose près au centre de la cour. Là, un banc finement sculpté bordait un étang nouvellement formé par les eaux de pluie et entouré de nombreuses statues de la déesse Torgani et du dieu de la nature, le célèbre Serfti, dont les mains enserraient un bouquet de roses.
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— Tu as sans doute raison, murmura le monarque avec angoisse.

Ils montèrent sur le chemin de ronde pour jeter un regard à l’extérieur de la muraille. Les Karnaths étaient déchaînés. Des flammes léchaient les remparts, tandis que flèches et carreaux d’arbalètes venaient renforcer les tirs de canon des Lythustiens. Les premiers blessés commençaient à tomber dans les deux camps. Les créatures de l’ombre sentaient leurs forces croître au fur et à mesure que la nuit tombait sur les plaines. La couleur de leurs yeux changeait au contact de l’obscurité, et leur résistance se renforçait, minute après minute.
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Nous nous imposions les uns aux autres par la ruse et la violence, non par le respect et la courtoisie.
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