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Citations de Roxanne St. Claire (19)


— C’est bien ça, m’sieur. Plus d’œil, répondit-il. Je suis désolé, mais la mission était confidentielle. 

— Ah, confidentielle !

Billy avait insisté exagérément sur le mot en étirant les syllabes. Il fit une grimace moqueuse à l’intention de Sam.

— Et la raison pour laquelle tu n’as jamais appelé Mlle Samantha Fairchild est confidentielle, elle aussi ?

— Non, répondit simplement Zach. C'était simplement... stupide.

— Tu peux le dire, fiston, assura Billy. Carrément stupide. C’est ça, la voiture ? Cette guimbarde est presque aussi vieille que moi.

— Pas tout à fait, rétorqua Zach. Mais elle fait autant de bruit.
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Il la prit par la main, provoquant ainsi un frisson dans tout son corps. cet homme avait décidément confiance en lui.
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 Vous ne croyez tout de même pas à ces sornettes ?

Elle sourit.

— Lang, ça fait au moins quarante ans que plus personne n'emploie « sornettes ». Ça vous dirait pas de nous rejoindre au XXIe siècle ?
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« Ça commence bien ! » pensa Debby pendant que son client remplissait le formulaire de recherche de bagages égarés. Formidable, vraiment ! Cal Logan, lui, ne semblait que peu perturbé par la disparition de ses valises, arguant du fait que son American Express couvrirait tous les frais occasionnés par le désagrément. Ce qui signifiait, en clair, que Debby allait devoir parcourir toute la ville pour lui composer un nécessaire de survie, allant de la chemise de rechange au pyjama, en passant par la brosse à dents.
Enfin, à supposer que Cal Logan portait bien des pyjamas. Peut-être dormait-il nu, après tout...
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Il serait le plus heureux des hommes. Il risquait même de la demander en mariage, et peu lui importait qu’ils se connaissent seulement depuis un mois. Pour la première fois de sa vie, il ne suivait pas le chemin que l’on avait tracé pour lui, et il ne s’était jamais senti aussi bien.
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Quinze ans plus tard :
" Comme si un sixième sens lui signalait qu'on l'observait, elle se retourna?
- Il y a quelqu'un ?
Sois drôle, fais une plaisanterie. Avance, souris, parle-lui. Allez, William Palmer, ne reste pas planté là, à la regarder avec tes yeux de merlan frit !
- C'est moi.
...
- Combien de temps comptes-tu rester ? J'aimerais bien...
Te parler, t'embrasser à perdre haleine, passer mes nuits avec toi.
- ... prendre de tes nouvelles.
...
- Will, il faut...
- Ton père a la maladie d'Alzheimer.
La jeune femme pâlit.
- Je m'occupe de lui, ajouta-t-il.
Dès qu'il ôta son pied, la porte se ferma brutalement.
Et si, au bout de toutes ces années, il tournait définitivement la page Jocelyn Bloom ?
Continue de te le répéter, mon vieux, et tu y croiras peut-être un jour..."
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" - Si tu t'approches encore de ma fille, tu peux dire adieu à ta carrière ! Je te détruirai, c'est compris ?
Pas de réponse.
La main crispée sur la rampe, Jocelyn attendit le coup de feu, qui ne vient pas. Ce fut le silence. Will ne pouvait se battre pour elle, risquer sa vie pour elle. Aucune fille ne méritait un tel amour.
Tant que Guy Bloom serait en vie, il aurait la capacité de briser la vie de Will. Ce sale type aimait trop le pouvoir. Il ne lui restait plus qu'une solution : renoncer à Will. A jamais."
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" Dès qu'il serra sa main plus fort dans la sienne, la jeune femme sentit naître un trouble familier dans le creux de son ventre.
Attention, songea-t-elle."
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" Dès qu'il croisa le regard de Lacey, il ne vit plus qu'elle. Le bar n'existait plus. La blonde qui conduisait le 4x4 un peu plus tôt donna un coup de coude à son amie, qui s'avança lentement vers lui, sublime, enjouée, pulpeuse, en un mot, magnifique. En arrivant près de lui, elle se mordit la lèvre avec une telle sensualité qu'il eut peine à arracher son regard de son décolleté.
- « De tous les bars de toutes les villes du monde... dit-il en se levant.
- ...elle entre dans le miens », poursuivit Lacey avec un sourire complice.
Il se leva et elle serra sa main qu'il lui tendait.
Seigneur. Il avait rencontré celle qu'il cherchait."
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" - La nature vient de m'offrir la clé de ma prison, dit-elle et j'ai bien l'intention de m'en servir."
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" Non, se rappela-t-elle. Son bien le plus précieux sanglotait auprès d'elle. Le reste n'était que matériel. Des objets anéantis, trempés, détruits... Mais elles étaient vivantes. Elles auraient d'autres rêves, d'autres espoirs.
- C'est un cauchemar, maman.
- Il faut tenir bon. Nous allons nous en sortir. J'ai connu pire."
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" - Tu veux ma photo ? demanda-t-il.
- Je m'interroge.
Il secoua la tête.
- Te fatigue pas. C'est confidentiel, et même si ça ne l'était pas, je n'en parlerais pas.
- Je ne pensais pas à ça. Je me demande pourquoi tu es si différent de ce que tu étais avant.
Il eut un bref mouvement de recul, comme pris de court. Puis ses traits retrouvèrent leur expression impassible.
- Nous sommes différents tous les deux, dit-il simplement.
- Je ne suis pas différente.
- Si tu l'es. Tu es une avocate de Harvard investie d'une mission, avec un nouvel objectif.
Sam émit un petit rire.
- D'abord, je n'ai même pas commencé les cours donc, soyons honnêtes, je suis actuellement une serveuse sans emploi. Ensuite, le fait d'être investie d'une mission ne m'a pas transformée. J'ai la même personnalité, les mêmes traits de caractère, les mêmes...(sentiments brûlants et doux en moi quand tu t'approches d'aussi près.) Je ne me suis pas métamorphosée. Toi si.
- En quoi ?
- Tu as les cheveux longs.
Il haussa les épaules.
- Pratique de ne pas avoir à me tondre toutes les semaines.
Le regard de Sam passa de la tache sombre et violette sur sa poitrine aux fils barbelés sur son biceps.
- Tu as... plus de tatouages.
- Un par période de service. Autre chose ?
Voulait-il qu'elle soit plus explicite ? D'accord.
- Tu étais beaucoup plus sympa.
Zach réprima difficilement un sourire.
- Pas vraiment.
- Oh ? Tu jouais la comédie ? Pour coucher ?
- Ne dis pas ça.
Y a que la vérité qui blesse, n'est-ce pas?
- Tu sais quoi, Zach ? Je peux dire et faire exactement ce qui me plaît sans un mot, un commentaire, un conseil ou même une putain de carte postale de ta part. Autant de choses dont, au passage, j'ai très bien su me passer ces trois dernières années."
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" - Une perte de temps cette perruque, Sam ?
Son souffle était aussi chaud que sa voix.
- Je reconnaîtrais ce cul n'importe où, souffla-t-il.
- Ça veut donc dire que tu n'es pas mort.
Il la serra d'un peu près.
- C'est ce que tu pensais.
- Une fille a bien le droit de rêver.
- Non. Pas mort."
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" Contrairement à son ex-femme, Devyn n'était pas une criminelle. Mais elle était seule, perdue et pleine d'attentes que sa mère ne pourrait sans doute combler, comme Marc le craignait. Il pouvait l'aider à en avoir le cœur net, mais il ne pouvait - absolument pas - se permettre de se lier à elle. Son travail ne consistait pas à la sauver mais à l'éloigner de Belfast."
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"Trop parfaite.
- Allez, lança-t-elle. Quelle est le chose au monde dont vous avez le plus envie ?
Rien qu'il puisse demander ici et maintenant. Rien que les légendes et le folklore puissent lui offrir. Rien qu'il puisse espérer obtenir de nouveau durant cette vie.
- Maintenant c'est vous qui réfléchissez trop, lança-t-elle.
Les carillons éoliens retentirent de nouveau lorsqu'elle rit de bon cœur C'était un son aussi enivrant que le spectacle de la falaise de calcaire surplombant l'océan.
- Je ne réfléchis pas, je profite de la vie, dit-il."
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"- Mets-toi à genoux, dit-elle. Je monterai sur tes épaules.
Il resta sans bouger pendant quelques instants, se contentant d'admirer son adorable visage taché de noir. Il adorait ce visage. Un visage qui faisait faire à son cœur un tas de trucs stupides. Regarder Vivi avait toujours eu un effet majeur au niveau de son entrejambe mais à présent... c'était plus que ça.
Merde. Merde. Merde.
Elle laissa échapper un soupir d'exaspération.
- D'accord, Lang. Je suis tout à toi, vas-y.
- Quoi ?
Parce-ce que si elle lui donnait le feu vert, il foncerait tête baissée. Ici, maintenant, toute la nuit.
- Je vois bien que tu es encore sur le point de me contredire. Je n'en rends toujours compte : je le vois dans tes yeux. Tu prépares ton argumentation. Qu'est-ce qui ne te plaît pas dans mon idée, exactement."
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" Ouais ?
Le mot était empreint de toute la tension qu'elle ressentait quand Lang était dans les parages.
- "Ouais ?" répéta sa voix de baryton au creux de son oreille. C'est comme ça que vous répondez au téléphone ?
- Oh, je suis navrée, agent spécial responsable adjoint des bonnes manières téléphoniques. Recommençons. (Elle s'éclaircit la voix.) Bien le bonjour, monsieur Lang. Viviana Angelino, à votre service... bien que nous soyons dimanche matin et que je sois bien loin du bureau des Gardiens Angelino. Que puis-je pour-vous ?
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P. 168-169

- Je n'ai pas progressé. C'était ta séance de coaching.
- Réponds à ma question. Qu'as-tu sacrifié pour assouvir ta passion ?

Elle hésita, mais ne put contenir la vérité.

- J'ai tout sacrifié par amour.

Il en demeura bouche bée. La serveuse ramassa l'addition.

- Gardez la monnaie, dit-il sans détourner les yeux de Jocelyn. C'est vrai ?
- Tout.

Ce qui comptait à ses yeux, elle y avait renoncé un soir d'été, dans l'escalier menant à la chambre de Will.

- Il faut que je te dise, Joss, que qui que ce soit, je le déteste.
- Pourquoi ?
- Parce que je suis jaloux de quelqu'un que tu as aimé, avoua-t-il. Cela aurait dû être moi.

Le coeur de la jeune femme se serra.
C'était toi.

- Dans ce cas, pourquoi ne m'as-tu pas appelée quand nous étions étudiants ? demanda-t-elle.
- Je t'attendais, murmura-t-il, les yeux fermés.
- Je crois qu'un schéma se profile, Will Palmer, répondit-elle avec l'esquisse d'un sourire.

Il rit et la prit par le menton.

- Tu es une sacrée coach de vie.
- Seulement si tu brises ce schéma.
- Eh bien, j'en ai l'intention, dit-il d'une voix douce qui la toucha au plus profond de son coeur.
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Elle avait fini par lâcher sa chemise mais sa main restait
plaquée contre le torse de Colt.

— Vous avez toujours le cœur qui bat aussi fort.
Lang ?

— Seulement quand je suis sur le point de me faire
renverser par un bulldozer humain de quarante-cinq kilos portant une perruque.

— Cinquante kilos. Et ce sont des extensions.
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