S.K. Vaughn

Les humains aiment croire qu’ils sont logiques, mais la façon dont nous menons notre vie prouve le contraire. Nous sommes plutôt guidés par nos émotions, qui ont une logique bien à elles, mais pas une qui a beaucoup de sens.

Non seulement il semblait avoir récemment subi une énième intervention de chirurgie esthétique qui avait transformé son visage en une boule de couleur bronze avec un grand sourire d’une blancheur parfaite, mais il parlait à chacun assez fort pour être entendu de tous dans la pièce. Un comportement typique de politicien qui obligeait le monde en entier à respirer son odeur même si on se bouchait le nez.

Les gens comme lui n’en ont jamais assez. Lorsqu’ils se lassent d’acquérir des objets, ils acquièrent des gens… en utilisant leur pouvoir considérable pour contrôler des gouvernements, des marchés financiers, tout. Bien entendu, les gens sont ravis de leur obéir parce qu’ils vénèrent l’argent eux aussi. C’est comme une forme d’esclavage socialement acceptable.

Quand on se rend compte que quelqu'un a disparu pour toujours, qu'on ne le reverra jamais, on comprend vraiment la valeur de la vie.

La mort ne résout pas les problèmes de la vie. Elle élimine tout, le mauvais et le bon, les pensées, les rêves, et pire que tout, votre futur.

May, avez-vous jamais vraiment songé à cesser complètement d’exister ? C’est mon cas. La chose est presque impossible à assimiler. Je suis une machine, mais même moi je veux faire l’expérience de ce que j’appellerais la vie. Des bonnes et des mauvaises choses me sont arrivées. Mais la pire chose était ce qui s’est passé après la deuxième tentative de sabotage par Jon Escher. Mes processeurs ont tellement ralenti que je n’avais plus de conscience. Je ne m’en souviens pas parce que je n’avais plus la capacité de créer des souvenirs. C’était le néant. Quand vous m’avez ranimée, ce dont je me suis souvenue, c’est cette absence de temps. Pour moi, c’était la mort. Cesser d’exister. Si on m’offrait le choix entre cet état et voir mes fonctions intellectuelles ramenées au niveau de celles d’un enfant, je choisirais cela. Rien n’est pire que cesser d’exister. Je le sais maintenant.

- Je suis mariée à mon travail, mais il n'embrasse pas très bien.