AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.17/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Samantha Cortenbach a tout d’abord suivi math spé PSI au lycée, pour réaliser une première année d’école d’ingénieur en génie civil.

En 2012, elle part au Québec pour avoir un certificat en art et en science de l’animation.

Diplômée d’e-tribArt, ayant réussi son Cycle 3D, Samantha Cortenbach s’est spécialisé en tant que VFX Artist et dans l’expertise du logiciel Nuke.

En 2017, elle publie un diptyque grand-guignolesque d'une vendetta de masse, "Les Pantins Marionnettistes".

Twitter : https://twitter.com/BasalteTelsault

Ajouter des informations
Bibliographie de Samantha Cortenbach   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Qui porte la vie sur ses épaules calleuses n'a pas le temps de la retranscrire ; alors les acteurs d'une époque ne sont pas les auteurs de ses mémoires. Le peuple n'écrit pas. Il laisse aux intellectuels souffreteux, emmitouflés dans la chaleur d'un âtre, en éternel concubinage avec leur écritoire d'ébène, le soin de parler de lui à sa place.
Commenter  J’apprécie          40
Les moues d’incertitudes se changeaient lentement en sourires approbateurs.
— Et vous, miss Driver ! Le scénario était-il si différent ?
— Je dois avouer que vous n’avez pas tort, dit-elle. Tout ce que nous avions vu auparavant n’était pas de taille à affronter ce que la Grailleacht allait nous montrer. Le choc fut rude.
— Comme la lumière fait mal aux yeux après une éternité dans l’ombre ! Comme la mort endolorit l’Élu avant de le sublimer ! L’effroi, la douleur, la répulsion... si la vérité est précédée d’autant de sensations désagréables, et que l’erreur se pare des émotions les plus séduisantes, n’est-ce pas précisément, car leur prix de leur conquête se fixe aux proportions de leur qualité ? N’est-il pas logique que le trésor soit gardé et l’appât exhibé ? Comment pourrions-nous nous féliciter du trophée du savoir, si ses portes n’étaient pas gardées par quelques cerbères intimidants, qui nous somment de faire demi-tour, mais qui sitôt vaincus s’avèrent être le baromètre du vrai ? Nous ne pouvions pas accéder à des connaissances si sacrées sans en souffrir, comme on ouvre spontanément les bras pour étreindre un vulgaire préjugé ! Ce serait les déprécier que de leur faire pareil accueil !
Commenter  J’apprécie          20
— Aaaah, vous me fatiguez, vous le savez, ça ? Bon, qu’est-ce que je fais ? Je vous résume encore la liste de vos infractions de ces deux dernières années, comme je le fais chaque fois ?
— Si tu veux, mais nous, on ne voit toujours pas ce qu’on nous reproche, maronna Adam.
— Ce qu’on vous reproche ? C’est vrai ça, moi non plus, je ne vois pas… Oh, si ! Tenez par exemple ! Voilà ce que j’ai sous les yeux : vandalisme, dégradation de la voie publique...
— Pourquoi t’utilises des grands mots juste pour dire qu’on a trafiqué quelques pancartes ?
— … tapage nocturne, poursuivit l’officier Hamilton.
— Il n’y a pas d’heure pour crier aux gens qu’on les aime, objecta Noah.
— Vol à l’étalage…
— C’était là, on a pris. On ne savait pas, expliqua Adam.
— … violation du domicile…
— Parlons-en ! Moi, je n’ai toujours pas compris pourquoi on n’était pas censé rentrer.
— … et, pour finir, exhibitionnisme et incitation à la débauche.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai toujours pensé que les aléas dont dépendent, soi-disant, le cheminement et l'accomplissement d'une vie ne sont qu'une imposture. Cette idée naît de l'obstination des hommes à nier la dimension inhérente de chaque événement, qu'il fasse écho à leur volonté ou non. Chaque fait, chaque phénomène sont indissociables et directement liés à la nature même de l'être qui le subit, c'est pourquoi tout ce qui arrive à un homme devait lui arriver, et n'est pas le fruit d'un hasard farceur.
Commenter  J’apprécie          10
Ils savaient qu’à coup d’encensoir, de pourboire et de pragmatisme, le petit roquet finirait par rentrer dans la niche, la gorge rompue d’avoir trop aboyé, les dents frustrées d’avoir trop peu mordu, à l’instar de ces jeunes révolutionnaires férus de lutte des classes, pour qui les écrits de Marx et Engels passent de bible à papier toilette, à la première œillade enjôleuse que leur adresse l’opulence.
Commenter  J’apprécie          10
Andrea reprit conscience en entendant des supplications à peine audibles et le doux clapotis de l’eau d’une fontaine. Elle entrouvrit les yeux.
Du sang, Andrea. Rappelle-toi. Toujours du sang.
Le son d’hémoglobine qui s’égoutte avait faussé ses suppositions. Elle avait cru se trouver dans la demeure de Christian, dans la pièce à la fontaine sanglante. Elle s’était trompée. Elle ne reconnaissait pas cet endroit. L’air était humide et saturé d’odeurs organiques. Un parfum de viande froide lui occasionna un haut-le-cœur. Elle cligna des yeux. Des quartiers de bovins éviscérés encombraient l’espace, suspendus à des tringles solides qui parcouraient le plafond de long en large. Des têtes de porcs étaient alignées sur un tapis roulant à l’arrêt, relié à un réseau compliqué de tuyauterie qui serpentait le long des murs. À voir les engins qui s’enchevêtraient dans cette pièce sombre et malodorante, elle devait se trouver dans un abattoir. Des lignes de découpe et de désossage s’embranchaient dans l’ordre de leur fonction.
Commenter  J’apprécie          00
C'est cela, le cercle vicieux de l'erreur : c'est gonfler le réel et récupérer la boursoufflure ; c'est s'adapter au résultat et l'extrapoler à nouveau... Vois la réalité, glisses-y la fable, jusqu'à ce que l'emballement général te destitue de ton rôle de faussaire. Car au terme de ces allers-retours, tu réaliseras que le monde inventera tes propres mensonges avant toi-même...
Commenter  J’apprécie          10
Ils avaient grandi sur l’île. Ils ne connaissaient du monde que les lois restrictives de la crypte souterraine. Ils s’étaient forgés selon elles, et du jour au lendemain ils s’étaient retrouvés propulsés dans un milieu inconnu, dont ils n’avaient pas suivi l’histoire. Les codes de Braham étaient révolus.
« On est toujours en guerre au fait, ou c’est fini ? C’est fini, nah ? »
Ce fut la première chose qu’ils demandèrent au maître chapelier à leur premier jour de travail. Ils avaient compris, à la grimace effarée de l’artisan, que leur réinsertion dans la civilisation serait des plus ardues…
Commenter  J’apprécie          00
- Et qu'est-ce que le bonheur, si ce n'est un concept mitoyen de l'harmonie ? Être heureux, n'est-ce pas aligner son existence en harmonie avec l'ordre du monde ? Le bonheur revient de droit à qui trouve sa place dans sa conjoncture. Et n'en déplaise aux dadaïstes siphonnés, amateurs de sérialisme et consorts, rien n'est plus générateur de beauté que l'harmonie. La course au bonheur poursuit la même fin que le pinceau de l'artiste sur sa toile, pour peu qu'on substitue le pinceau au libre arbitre, et la toile à l'existence entière...
Commenter  J’apprécie          00
— Rampe, petit vers. Rampe… railla Christian en descendant les marches.
Elle pleura. Ses traits se convulsèrent d’un mélange de douleur et d’épouvante. Ce n’était pas possible. Ça ne pouvait pas arriver, ça défiait le bon sens ! Il n’était quand même pas en train de faire ça ? Pas à elle ! À la recherche d’une échappatoire, elle rampa à vitesse de colimaçon vers la baie la plus proche. Vu sa lenteur, l’entreprise était vaine…
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Samantha Cortenbach (17)Voir plus

Quiz Voir plus

Pluriel de quelques mots composés (2e)

Les carottes sont crues

des épluche-légume
des épluches-légume
des épluche-légumes
des épluches-légumes

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : vocabulaire , orthographe , Accords , pluriel , noms , motsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}