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Critiques de Samantha Shannon (756)
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Le Prieuré de l'oranger

Je redoutais un peu la lecture de ce roman après tout les bons retours que j’ai pu entendre. J’avais peur d’être déçue et que ces avis soient légèrement sur cotés... 📈



Cependant lire ce roman fut une véritable surprise ! J’ai adoré l’ambiance dans laquelle nous plonge l’auteur, sa description est super nette on comprend tout de suite ce qu’elle veut nous raconter. Les décors font beaucoup rêver et les personnages principaux sont, je trouve, originaux et attachants. ✨



Le côté Est séparé de l’Ouest est très intéressant surtout avec cet esprit fantastique où d’un côté les dragons sont idolâtrés et de l’autre détestés. 🐲



L’interdit, les secrets, les mystères et les déceptions sont bien rythmées et accompagnent tout du long notre lecture.💥



Malheureusement n’ayant que la première partie de l’ensemble du roman, je ne connais pas encore le fin mot de l’histoire et j’avoue ne pas savoir comment tenir jusqu’à ma procuration de la deuxième partie 😅



En conclusion, les avis ne sont pas si exagérés que ça et ce livre mérite amplement sa popularité 🤩

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Le Prieuré de l'oranger

Un bijou de la fantasy. Honnêtement, je ne sais pas commencer autrement ma chronique que par cette phrase si simple qui pourtant en dit déjà beaucoup. Il n'y a pas de mot pour décrire cet énorme pavé qui compte parmi les romans les plus gros que possède ma bibliothèque. Il est encore au-dessus de tous les avis positifs que j'ai pu avoir jusqu'à présent. J'ai eu un coup de coeur. Ca me fait plaisir de voir ressurgir des bonnes fantasy comme on en trouvait avant (et en même temps, pour le moment, pas un seul roman de cette ME m'a déçue), cela réveille en moi l'adolescente à l'imagination débordante que j'ai été.



Etant donné le pavé, lorsque j'ai commencé Le Prieuré, j'ai eu un peu peur que l'autrice y ait mis des longueurs inutiles et peut-être prénibles à lire parce que pour écrire un roman d'une longueur pareille, il a bien fallu qu'elle développe son univers de fond en comble ; mais que nenni ! Aucune longueur n'a entravé ma lecture. Samantha Shannon est allée à l'essentiel de son histoire (oui, oui, presque 1000 pages d'éléments essentiels) tout en nous offrant un univers dont les pilliers sont stables et inébranlables. Nul besoin de prouver que les fondements de son univers sont en béton pour nous faire sentir qu'on a là quelque chose qui tient la route de A à Z. Le récit est tout bonnement riche en actions, en rebondissements. On a un background de folie. Pas une seule fois je ne me suis ennuyée au cours de ma lecture. J'ai pris chaque détail, et chaque information avec beaucoup d'avidité. Je m'en suis gorgée pour me laisser totalement immerger dans l'histoire et n'en ressortir que lorsque j'ai atteint le point final.



Ma seconde crainte a été le panel de personnages que l'on va suivre au cours du récit. Il y en a quand même un certain nombre, et pourtant, là encore, l'autrice m'expose tout son talent. A aucun moment je ne ne me suis sentie perdue entre qui était qui, et qui faisait quoi. Tout est amené progressivement et avec douceur. Samantha Shannon prend le temps de nous les présenter et très rapidement, en tant que lectrice, j'ai compris que même si en apparence les personnages n'ont l'air de rien à voir les uns avec les autres, ils sont bien plus liés qu'ils ne semblent l'être. Si l'histoire semble dispercée aux chaques points cardinaux, petit à petit, elle se centralise, les intrigues s'emboîtent, pour nous plonger au coeur d'une action de dingue.



Légendes, magie, dragons, complots et manigeances sont au rendez-vous. Cette fantasy met à l'honneur les femmes en dépeignant des héroïnes aux nombreuses vertues humaines. Elles sont badass sans pour autant entrer dans le cliché qu'on trouve malheureusement de trop dans les fantasy d'aujourd'hui. Elles ont leurs qualités, et leurs défauts. Et ce sont ces défauts qui les font avancer et progresser tout au long de l'histoire. Elles sont parfaitement imparfaites. Je ne saurais dire qui est exactement L'Héroïne de l'histoire, bien que j'aurais tendance à dire que Ead est l'un des points centraux, parce que toutes ont un grand rôle à jouer. Elles sont toutes complémentaires. Mais attention, nous n'avons pas là un roman qui prône le féminisme ! Des personnages masculins importants peuplent également cette histoire. Chaque personnage a sa pierre à poser sur l'édifice.



La romance. Parlons de la romance. Il ne s'agit pas du thème principal de l'histoire, mais ici, il y en a pour tout le monde. De la romance hétérosexuelle à de la romance homosexuelle, il y en a pour tous les goûts. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'autrice n'en fasse pas, non plus, des tonnes. Il ne s'agit pas du point central de son roman, et on le sent bien. La romance est justement dosée. Il y en a, ni de trop, ni pas assez, et surtout, elle ne prend pas le pas sur son histoire. Samantha a gardé en tête qu'elle nous offrait une fantasy et non pas une romantasy. Un travail qui peut s'avérer difficile pour certains auteurs qui ne savent pas jouer sur plusieurs plans.



Il ne faut pas se laisser impressionner par la taille du bouquin, vous passeriez à côté d'une pépite. Je peux comprendre qu'il puisse provoquer cet effet, mais si vous vous réservez cette lecture pendant des vacances en le lisant tranquillement, vous vous rendrez compte qu'il est hautement accessible et que vous passerez un excellent moment lecture. Je ne peux que vous le recommandez les yeux fermés.
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Le Prieuré de l'oranger

J’ai tout adoré, tant l’écriture -qui ne fait que confirmer la place de l’autrice dans mon top 5-, que l’histoire.



Les personnages principaux comme les plus secondaires sont encore une fois touchants (sauf Tané dont j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher, voire envers qui j’étais indifférente ). J’ai beaucoup aimé suivre Ead et Sabran, j’ai été touchée par l’amitié de Loth et Kit, et enfin le personnage de Niclays Roos était très intéressant : on s’attache à lui incontestablement et pourtant ses actes sont controversés. Cela ne fait que souligner la beauté de la complexité humaine, et rend l’histoire très réelle.



Le principe des 4 narrateurs permet l’immersion totale dans les intrigues mais surtout permet d’avoir 4 points de vue bien différents sur les questions politiques et religieuses. En effet, jusqu’au bout, la dimension intangible de vérité et de croyance est remise en cause.



Les dialogues sont encore une fois finement écrits, rendant le récit très fluide et dynamique. Les romances sont équilibrées et touchantes, et ne sont aucunement stéréotypées. Et enfin, les complots et les intrigues tiennent en haleine le lecteur tout le long de la narration.



Pour clore le sujet, je dirai que ce roman était un beau tableau de la fantasy pure, avec pour couronner le tout, des dragons, qui sont emblématiques de ce genre, sans pour autant rendre l’histoire surfaite.
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Le Prieuré de l'oranger

* * * *

J'ai mis énormément de temps avant de me lancer, la brique me faisait peur et je dois l'avouer, j'ai lu des avis mitigés.

Je n'étais pas dans les meilleures conditions pour le lire, jusqu'à maintenant.



Et je regrette. J'ai adoré ce livre. Malgré la lente mise en place de l'histoire, j'ai été plonger dans le récit. L'univers est incroyable et plein de détails, il y a tellement de choses à dire dessus. Tout est bien travaillé, organisé et passionnant.

J'ai beaucoup apprécié les divergences de religions, les légendes, la différence entre les dragons et les wyrms.



Les personnages sont aussi incroyables, différents et complexes. J'ai adore le personnage d'Ead, j'aurais aimé qu'on en voit plus sur les Damoiselles rouge ou la Prieure. Comprendre d'avantage ce qu'elle vivait dans le Sud. J'ai adoré Sabran et la voir évoluée à travers les chapitres.

J'ai beaucoup aimé ce livre, il était juste dingue et la plume de l'auteure est agréable à lire. Je n'aurais pas dû écouter les avis, ce livre est une pépite !
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Le Prieuré de l'oranger

Une petite déception. J’en attendais beaucoup et ne m’y suis pas retrouvée. Dommage.



Avec Le Prieuré de l'oranger nous voilà plongé dans un univers imaginaire où tous les ingrédients de la fantasy sont bien présents.

Dans cet univers cohabitent reines, princes, magiciennes et dragons. On fait la connaissance de Sabran la reine de l’ouest dont la vie est menacée, de Tané, une dragonnière à l’est, Ead la magicienne espionne appartenant à l’ordre de l’Abbaye et d’autres, nombreux (trop nombreux ? à la limite "d'éparpiller" le lecteur ?).

Je cite prioritairement les personnages féminins qui, pour moi, tiennent le roman. Les personnages masculins deviennent secondaires.

L’intrigue repose sur une menace millénaire qui peut resurgir en “la personne” d’un dragon maléfique. Menace qui pèse sur plusieurs pays, royaume ou reinaume, les uns l’est, les autres à l’ouest (reinaume d’Inys). Heureusement une carte permet de s’y retrouver et de comprendre la géographie de l’intrigue.

Je dois avouer qu’il m’a fallu une centaine de pages pour bien entrer dans le roman. Comprendre les personnages et leur place dans l’intrigue, comprendre la situation géo-politique.



Relisant mes premières lignes, je sens bien que la rédaction de ce post est un peu laborieuse, le cœur n’y est pas. Ce n’est pas que je n’ai pas aimé, disons que je suis resté sur ma faim. Je n’ai pas pu véritablement rentrer dans le roman, j’en ai compris l’essentiel mais je me rends compte que j’ai finalement des difficultés à en parler spontanément.



Il est vrai que ma référence en matière de fantasy, c’est Robin Hobb. Alors peut-être que cette référence met la barre trop haut, peut-être que j’attends trop d’un roman de fantasy, un genre que j’ai découvert il n’y a pas si longtemps.



Je sais que des lecteurs ont adoré ce roman. La preuve s'il en faut encore une, que chacun a sa vision du monde, et que la diversité permet à tous de trouver son bonheur en matière de lecture.







A vous de vous faire votre opinion ...
Lien : https://www.mrsnorthlit.com/
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Le Prieuré de l'oranger

4,5/5 ☆



J’ai commencé ce livre en me disant qu’il m’occuperait tout le mois de mars, mais je l’ai dévoré en moins de 10 jours ! L’univers m’a rapidement happé, dès les premiers chapitres, et la lecture fut un réel plaisir. Je ne pense pas que ce livre conviendra à tous.tes, car sa densité peut en repousser plus d’un.e (aussi bien par sa taille que son style d’écriture); mais je suis ravie de lui avoir donné sa chance malgré sa taille, car je repars de cette lecture avec des étoiles plein les yeux et beaucoup d’émotions (ainsi qu’une furieuse envie de lire les autres œuvres de Samantha Shannon !)



Points négatifs :



-Une abondance de noms, de lieux et d’informations : l’un des aspects négatifs du livre qui revient souvent est la densité des 100 premières pages. Il est vrai qu’en tant que lecteur.ice, on se retrouve au beau milieu de pavés de descriptions et de personnages en tout genre. Le glossaire et les cartes sont là pour nous épauler, mais cela peut perturber et rendre la lecture difficile.

Dans mon cas, je n’ai pas eu ce souci. Je pense que si vous êtes habitués aux gros univers types Game of Thrones (avec beaucoup de grandes familles de nobles, de châteaux, de religions, ect…), ou que vous faisiez partie des ados ayant mémorisé le glossaire de Tara Duncan, vous ne devriez pas avoir trop de problèmes à retenir au fur et à mesure des pages.



-Quelques facilités qui font tiquer : ces facilités surviennent vers les ¾ du livre je dirais, et elles m’ont sortie de l’histoire, je dois l’admettre. Des personnages font des déductions qui sortent un peu trop facilement selon le contexte, et même si en tant que lectrice j’étais arrivée aux mêmes conclusions, j’attendais un peu plus de réflexions et de preuves de la part des personnages. J’ai eu l’impression que l’autrice voulait accélérer artificiellement les choses, et c’est dommage. (Mais au vu du nombre de pages, je la comprends un peu)

SPOIL :



-Quelques longueurs : pour un livre faisant presque 1000 pages, je m’attendais à subir plus de longueurs et de passages mous, mais le livre s’en sort plutôt bien. Elles existent, on ne va pas le nier, mais on les oublie rapidement une fois que l’action revient.



-Un focus très long sur certains protagonistes : le livre se sépare en plusieurs points de vue, et certains d’entre eux finissent par durer des chapitres et des chapitres entiers. Cela peut devenir frustrant, car on ne voit plus les autres PDV pendant une longue période, et il faut un petit temps d’adaptation une fois que l’on revient sur eux. L’autrice avait sûrement ses chouchous et plus de facilité à écrire sur eux, mais ce déséquilibre m’a parfois lassé.



Points positifs :



-Une plume élégante : le style de l’autrice est très agréable à lire, travaillé sans être lourd (une fois qu’on s’adapte au nombre de noms sur les pages haha). Les descriptions des lieux, vêtements et plats servis notamment m’ont fait voyager le temps de quelques lignes. C’est presque poétique, lyrique, sans en faire trop, juste ce qu’il faut de grâce pour en faire un bel exemple de fantasy épique.



-Un monde divers, vivant et riche : les pays imaginés par Shannon font rêver. Inspirés de légendes et folklores du monde entier, on se retrouve dans un monde à la fois familier et nouveau, où les cultures se croisent, les points de vue se confrontent, où l’on se projette facilement. Le tout a un aspect mêlant contes de fée et cinématographie : je pouvais presque voir les changements de plan de caméra dans ma tête haha.

Autre point positif : que c’est bon d’avoir tant de personnages diversifiés, que ce soit par leurs croyances, leur ethnie ou leurs attirances ! D’avoir des personnages qui nous ressemblent et ressemblent à nos amis, nos proches, et pas d’énièmes copies de héros hétéros blancs vu, vu et revus. Ce livre est la preuve qu’il est possible de faire un casting diversifié sans que le monde réel n’EXPLOSE, alors soyez inspiré.es, auteur.ices du monde !



-Des protagonistes passionnants : récit épique oblige, nous n’avons pas la même proximité avec les personnages que dans certaines œuvres modernes. Il y a une distance avec le lecteur, on assiste en tant que spectateur à leur aventure et leur évolution. Mais ça n’empêche en rien l’attachement, et les protagonistes du Prieuré m’ont fait rire, pleuré, râlé, rêvé. Chaque protagoniste est unique, leur psychologie est travaillée, ils sont tous très « humains ». Leurs erreurs ne font pas grincer des dents, elles sont compréhensibles et logiques ; on ne les approuve pas toujours, mais on ne les condamne pas non plus.

SPOIL :







-Des clés pour d’autres œuvres : avec un univers si riche (et les réseaux sociaux de l’autrice lol), on sait que d’autres œuvres sont prévues, et ça donne l’eau à la bouche ! J’ai envie d’en savoir plus, de voir les autres royaumes peu ou pas encore visités, de voir le point de vue de certaines figures mythiques de l’histoire… Quand un.e auteur.ice vous donne tant envie de revenir dans son monde, c’est un bel exploit.

SPOIL :



En somme, une de mes lectures favorites de l’année pour le moment, et je sais déjà que je le relirais avec plaisir d’ici quelques années voire quelques mois ! Je compte lire Un jour de nuit tombée d’ici quelques semaines, et j’ai hâte de retrouver l’univers et la plume de l’autrice ♥





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Le Prieuré de l'oranger

Pavé de 1000 pages à couverture Badass.

Livre incroyable qui utilise avec efficacité et originalité les codes de la Fantasy avec au cœur du récit des femmes d’exception. Même si les 1ers chapitres sont compliqués à aborder, on se plonge rapidement dans le récit épique qui évoque des thèmes importants tels que la condition de la femme, l’infertilité, les croyances religieuses et les rivalités qu’elles engendrent, les préjugés et la peur de l’autre.

Les femmes y occupent une place très importante et les relations humaines (y compris LGBT, du jamais vu en Fantasy) ajoutent une profondeur et une densité au récit. Les descriptions visuelles, graphiques et presque cinématographiques nous laissent imaginer le potentiel fou d’une adaptation du roman en série, qui atteindrait alors la qualité d’un Game of Thrones, de par sa richesse dans les personnages, l’univers, les moultes révélations, le bestiaire et la mythologie sur laquelle est fondé tout le récit.

On peut regretter par moment un aspect trop édulcoré toutefois - on est très loin d’un GRR Martin qui ose faire mourir ses personnages ! - ainsi que l’aspect trop condensé, 1 tome aurait gagné en fluidité et en émotions /épique en 2 ou 3 tomes.

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Le Prieuré de l'oranger

Eh bah c'était bien sympa !

On m'avait prévenu que le début rythme était lent et la fin précipitée, donc j'ai lu cette brique en connaissance de cause et ça m'a permit de l'apprécier à sa juste valeur. C'est de la bonne fantasy adulte, avec un world building aux p'tits oignons, des personnages crédibles et un style superbe (je sais pas si c'est l'autrice ou la trad ou les 2, mais le résultat est super agréable à lire).



L'intrigue prend son temps vu que c'est un roman choral, mais j'ai adoré suivre Ead et Sabran (mes chouchoutes). En revanche, les PDV de Tané m'ont profondément ennuyée, elle était pas inutile vue la fin mais je l'ai trouvée vraiment en-dessous de Ead et Sabran.



J'ai beaucoup aimé toute ma mythologie autour du reinaume et de la transmission de mère en fille, mais pour le coup, on m'avait survendu le côté féministe. C'est effectivement des femmes qui siègent sur le trône de l'un des territoires, mais :



1) C'est un non-choix dû au fait que les femmes de cette dynastie n'engendrent que des filles, pas une décision politique particulière visant à mettre spécialement des femmes sur le trône.



2) C'est très positif, mais ce roman m'a fait m'interroger sur "pourquoi l'exigence de fidélité de la reine est un truc hérité du patriarcat". Sabran et sa mère sont susceptibles d'être très mal vues par les nobles si elles entretiennent des relations extra-conjugales (à un point parfois extrême), et finalement, je trouve cette idée peu cohérente dans un reinaume égalitaire gouvernée par une dynastie matrilinéaire. Autant le patriarcat s'appuie sur la nécessité que les femmes soient fidèles pour s'assurer que la descendance de ces messieurs soit génétiquement celle desdits messieurs, autant dans le cadre du Prieuré... bah on s'en fout un peu, que le mari de la reine soit pas le père ? Enfin je comprends bien que ça chagrine le concerné et que ça heurte un peu, mais cet élément est limite une affaire d'État alors que ça ne change RIEN à la transmission du pouvoir et qu'en l'occurrence, les infidélités des reines sont tenues secrètes.



Alors en soit c'est pas du tout un point négatif parce que fondamentalement, osef c'est un détail, et c'est même intéressant parce que sans ce roman, je ne me serais jamais posé cette question. En revanche, même si c'est une fantasy super intéressante de par ses personnages féminins nuancés et son reinaume matrilinéaire, on me l'avait vendue comme LA référence féministe en fantasy et mes attentes étaient disproportionnées sur ce point-là (ça reste une très bonne fantasy et effectivement, on sent que l'autrice est féministe et veut déconstruire le patriarcat via son world building plus égalitaire, mais j'irais pas jusqu'à mettre en avant l'argument des messages féministes pour parler de ce roman). Par contre, mention spéciales aux romances très diversifiées dans ce roman, ça l'enrichit vraiment !



Le "fond" de l'histoire est peut-être ce qui m'a le moins convaincue (finalement, il s'agit de s'allier contre un grand méchant vilain pas beau qui veut dominer le monde parce que c'est cool de dominer le monde et le réduire en cendres), mais le style à lui seul a maintenu mon intérêt, ainsi que la relation Sabran/Ead.



Y'a carrément moyen que je retente d'autres Samantha Shannon à l'avenir !
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Le Prieuré de l'oranger

Je reste dubitatif sur le succès de ce livre car en Fantasy il y a franchement beaucoup mieux.

Cela reste une lecture relativement agréable même si il a quand même beaucoup de défauts.

Déjà il faut être courageux pour se lancer dans la lecture de ce pavé d'un kg.

Il m'a fallu une centaine de pages pour bien cerner les personnages et l'environnement.

Et attendre au moins 500 pages avant que le récit décolle vraiment.

Car ça traine en longueur. De plus le style de l'auteure est d'une banalité et parfois cela manque de description pour bien comprendre ce qu'il se passe. Et c'est d'une mièvrerie...

Le récit manque franchement de force et de surprises.
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Le Prieuré de l'oranger

Lu en lecture commune avec deux amies, Le Prieuré de l'Oranger trônait dans ma pile à lire depuis un sacré bout de temps.

Le worldbuilding est assez fou. On est sur de la fantasy pure et assez complexe au début avec les nombreux personnages et leurs non moins nombreux lieux.

Il y a deux temps dans mon avis.

Le début : incroyable. Les intrigues politiques, religieuses et les destins de chacuns se croisent et s'entremêlent pour former une immense toile. Samantha Shannon arrive à nous surprendre avec des événements surprenants qui nous touchent même si parfois le personnage impliqué est secondaire. Les personnages sont complexes, attachants.

La romance toute en finesse qui s'instaure au fil des pages ne brise pas l'équilibre de cette fantasy. J'ai adoré les 80% du livre.

Mais, la fin est décevante. Après ces 700 premières pages avec une intrigue de cette qualité la fin semble bâclée. Trop rapide. Elle aurait mérité au moins 300 pages de plus. On nous vend une entité draconnique effrayante qu'on ne verra que 15 pages... la facilité avec laquelle tout se règle en 40 pages est très décevante.

C'est ça qui pêche le plus, le manque de dragons, un méchant qui ne tient pas ses promesses, et certains pov mal exploités (je pense notamment à Tané).



Je retiens un univers dense, magnifique, des personnages qui ont grandi et évolué tout au long du livre mais une fin trop rapide, trop facile qui laisse un goût amer.
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Le Prieuré de l'oranger

Génial ce roman ! Ce livre était au rayon « littérature jeunesse » et croyez-moi, j’ai largement dépassé la jeunesse ! Ma fille a tellement insisté pour que je le lise, j’ai finalement cédé et j’ai complètement plongé dans cet univers. Tout y est : complots de toutes sortes, magie juste ce qu’il faut, dragons mais pas trop, des combats, des manigances, très peu de sévices et les quelques amourettes ne sont pas envahissantes. Le fait que tous les rôles principaux soient tenus par des femmes peut déranger elles ont clairement le pouvoir. On pourrait dire que ça change un peu, mais je me suis juste laissé porter sans me poser de questions.

On y retrouve la géopolitique de nos jours (de toujours), l’éternel dissension entre l’Est et l’Ouest et l’Asie au milieu (ou presque).

L’écriture est fluide, la multitude de personnages et de lieux est limpide. L’auteure sait rappeler discrètement le rôle de chacun ainsi que les évènements tout au long des pages. En effet, plus de 950 pages avec des lieux et des noms complètement inventés, des intrigues multiples, il faut pouvoir s’y retrouver. Une carte se trouve au début du livre ainsi qu’un historique des personnages en fin de livre, que je n’ai pas utilisé car j’avoue ne pas avoir lâcher ce livre. J’en lis en principe plusieurs en même temps mais celui-là, je l’ai lu exclusivement pour ne pas m’y perdre mais surtout par réel plaisir. Un petit bémol : vu le pavé, la scène finale, le dénouement ne dure que deux petits chapitres, un peu bâclé, un peu facile à mon goût. Mais quand, même, l’auteure a 31 ans, chapeau bas.
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Le Prieuré de l'oranger

Quand on se lance dans un roman de 1 000 pages, on sait qu'on s'y plonge pour plusieurs semaines. Que ce livre et son personnage vont être des compagnons d'une longue route. Alors il y a intérêt à ce que ce soit bien. Et ça l'est !



Cette histoire est magnifiquement construite, avec un univers qui se dévoile au film des pitchs, avec ses enjeux, son histoire et ses différences culturelles. J'ai aimé en apprendre davantage sur cet univers, comprendre la différences en Dragons et Wyrm, découvrir les légendes (qui n'en sont pas forcément) etc.



Mais ce n'est pas juste un roman de World Building, et les péripéties vont s'enchaîner et les personnages faire face à leurs propres enjeux. Et j'ai adoré les personnages, apprendre à les connaître... Sabran en est le meilleur exemple, j'ai aimé en découvrir davantage sur elle, creuser sa carapace comme Ead, qui a appris à la connaître à l'aimer.



Au final, si je devais retenir un point faible (et qui est léger), c'est que j'ai moins apprécié Tané. Je l'ai parfois trouvé un peu lourde, et je voulais surtout suivre tous les autres personnages et avoir enfin le fin mot de l'histoire.



C'est un roman à lire absolument si vous aimez la fantasy. Sa longueur peut rebuter, mais cela devient petit à petit son point fort tant vous ne voulez plus que ça s'arrête.



Je me permets tout de même de déconseiller la lecture du poche, qui a divisé en deux le roman, et a été obligé de le faire de façon arbitraire. Cela peut gâcher la lecture je trouve.
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Le Prieuré de l'oranger

Très difficile de parler d’un roman dont tant d’autres on déjà tant parlé, c’est déjà devenu un classique sans passer par la case « mort de l’auteur » ou « chef d’œuvre » au Monopoly de la littérature. Classique finalement il l’est un peu, tant dans son intrigue qui ne réinvente pas vraiment les codes du genre (la ressurgence d’une créature morte un millénaire plus tôt contre laquelle le monde va devoir s’unir et se battre) ni l’univers basé simplement sur différents royaumes avec différentes religions. Alors certes on ne rentre pas dans la case originalité mais ce classicisme lui va comme un gant, parfaitement bien écrit et maîtrisé.



Viennent ensuite les personnages qui, là aussi, bien qu’ils soient en partie tous féminins (on salue l’exploit de l’autrice de nous rendre cette avalanche d’héroïnes digeste sans être martelée à grand renfort de flèches et néons comme cela peut l’être dans d’autres romans souhaitant correspondre aux codes actuels), restent somme toute assez classiques et souffrent parfois d’un trop de manichéisme, chacune d’entre elles étant foncièrement bonnes et réfléchies. A contrario bien sûr des grands ennemis de l’humanité et de la paix qui sont eux, très très méchants, sans grande revendication si ce n’est celle de semer le chaos et la destruction au nom d’un prétendu maître qui souhaite revenir : le Sans-Nom. Bien sûr il faudrait que je revienne sur le terme de « réfléchie » puisque la plupart des héros et héroïnes se comportent comme des adolescent.e.s et s’éloignent du roman adulte pour pencher vers le Young Adult. J’adore le YA donc bien sûr que j’ai apprécié, mais n’insistez pas autant sur leur âge (26 ans) si c’est pour leur donner des propos et des réflexions de jeunes adultes plus proches des 19 ans ! Bien sûr l’âge est relatif mais en nous donnant l’illusion que le roman sera de la fantasy adulte (en le comparant à Hobb, Tolkien ou Martin), la chute est un peu rude.



J’ai toutefois beaucoup apprécié que les « ennemis » ne soient pas humains mais s’apparentent davantage à des dragons, des wyrms et autres dracofeus en puissance, puisant dans la monstruosité de ces créatures de légende et dans certains mythes comme celui de Saint-Georges et le Dragon. J’ai adoré Ead, même si je n’ai pas réussi à rentrer dans son personnage finalement assez froid, j’ai beaucoup aimé Tané, Sabran et Loth mais mon préféré reste un peu un oublié : Ross. Il me semble qu’un autre chroniqueur lui faisait un bel hommage, vantant notamment le fait qu’il ne soit porté que par ses ambitions et ses erreurs et non pas par une quelconque prophétie, ou pour faire le bien. Pourtant un revirement, vers la fin, m’a profondément déçue, ce genre d’happy end à la mords-moi le nœud qui a tendance à m’agacer quand il est gratuit…surtout quand on pense foncer vers un drame et que celui-ci se transforme en deux lignes.



Vous allez me dire que je suis trop critique, pourquoi ais-je lu le roman si j’ai autant de choses à redire dessus, quand même 900 pages de lues si c’est pour cracher c’est quand même pas terrible… Hold on, hold on, si je le critique aussi durement c’est qu’en face il y avait tout de même de très très bonnes choses. C’est parti !



D’abord les religions. Alors que les romans de fantasy s’accordent sur des religions très diverses selon les régions du monde développé, Samantha Shannon a fait le pari de créer des « religions » pas si différentes, issues d’un désaccord sur l’histoire. Le Prieuré de l’Oranger va ainsi vénérer la Mère, Cleolind, qui aurait détruit le dragon Sans Nom a elle seule. Tandis que La Vertu va plutôt vénérer le Saint, qui aurait épouser Cleolind et aurait terrasser le dragon. La vérité est plus complexe et on l’apprend plus tard dans le roman, mais cette petite variante entraîne de terribles conséquences dont une exclusion des étrangers, une haine parfois, une méfiance toujours. D’autres encore, sous l’emprise draconnique du Sans Nom, vénère celui qui renversera le monde. En nous parlant de fantasy, Samantha Shannon nous enjoint aussi à regarder notre propre monde et ses propres disparités et à nous interroger.



Autre point positif : les relations. Les romans Young Adult me sont si cher parce qu’ils s’intéressent à ce qui fait de nous des êtres civilisés : nos relations avec les autres. Et sur ce point Samantha Shannon nous offre une pluralité de situations et de liens : l’amour (lesbien et gay), l’amitié, la fraternité, la sororité, la famille… Beaucoup sont exploités avec brio comme le lien ambigue qui lie Ead à sa « soeurs » du Prieuré, l’étonnante tendresse qui lira Tané à sa dragonne, ou encore l’amitié que Ross liera avec une pirate de la mer.



Et enfin, 900 pages. Ça peut paraître long, mais en fantasy 900 page c’est génialissime quand c’est bien écrit et fluide. Les chapitres sont courts et on change de points de vue à de nombreuses reprises ce qui nous offre un rythme assez soutenu que j’ai adoré. La plume n’est pas extravagante ni très originale mais colle parfaitement bien aussi avec ce genre de pavé, sans fioriture et sans grande envolée lyrique. Quelques fautes auraient pu être évitées ou relues mais j’ai fini par ne plus les voir. C’est très addictif parce qu’on saute d’une situation à l’autre : de la politique Inyssienne avec la cour de Sabran et les manigances d’Ead, à la vie de Niclays Ross reclus en mal du pays, en passant par l’apprentissage de Tané. Certains personnages prennent plus de place au fil du récit, comme Loth, et d’autres disparaissent au gré des événement ce qui a rendu ma lecture vivante et riche en rebondissements. Certains m’ont d’ailleurs déçue parce que trop brusques, trop rapides, quand d’autres au contraire m’ont surprise.



En résumé



Si Le Prieuré de l’Oranger n’est pas, à mon sens, un chef d’œuvre de fantasy, il n’en reste pas moins une excellente aventure qui oscille entre éléments classiques du genre (factions, créature de l’ombre qui veut le chaos, prophéties) et renouveaux modernes bienvenus (personnages féminins, relations humaines, un autre regard sur les religions, etc.). Avec une écriture fluide et rythmée on suit sans faillir Samantha Shannon sur plus de 900 pages. Un roman réussi donc, qui me donne indubitablement envie de lire d’autres romans de sa plume.
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Le Prieuré de l'oranger

Le prieuré de l’oranger a été une très belle découverte. Cela aurait pu être un coup de cœur, mais j’ai été un peu déçu de la fin.



L’univers est très bien exploité, il y a beaucoup de chose à se souvenir car l’on suit 4 personnages dans cette grande carte avec un totale d’une bonne trentaine de personnages assez important. Donc il faut suivre ! Et les noms des personnages peuvent être durs à retenir. J’ai été un peu perdu de temps en temps à me souvenir ce qu’avaient fait certaines personnes. J’ai beaucoup aimé suivre les aventures dans le château de l’ouest, les drames de la cour, les démons qui apparaissent, les relations amicales… Mais au bout de la moitié du roman j’avais hâte que Ead parte à l’aventure. J’ai apprécie que l’intrigue se dévoile petit à petit et que l’on apprenne plus sur la vrai histoire de ce monde bien plus loin dans le roman. Et puis enfin savoir : Pourquoi ce nom de roman ? J’aurais aimé plus de moment avec les dragons et Tané. Au final on connait très peu de chose sur les dragons et sont un peu caché en second plan. Vu la couverture je pensais qu’ils seraient plus présent. J’ai tout de même été bien entrainé par l’aventure, le mystère et les découvertes tout au long de ces 900 pages, que j’ai lu en une semaine ! Donc oui, j’ai adoré le roman qui m’a emmener dans un monde fantaisie plein de drame, de trahison, d’amour, d’aventure, d’animaux particulier, mais malheureusement pas d’une bataille intense comme je m’y attendais. Le final a été un peu décevant, je pensais que les choses seraient plus difficiles pour eux avec un peu plus de mort. Oui, oui j’aime quand certains personnages principaux meurent ! Il y en a eu, bien sur, mais surtout un, m’a touché.

J’ai eu un coup de cœur pour Loth et Tané dès le début. Ead m’a beaucoup plut au début. Je la voyais froide, aventureuse, guerrière, qui ferait tout pour accomplir sa mission, mais sa relation qui débute avec Sabran ne m'a pas touché. Surtout parce que je l’ai vu arrivé dès le début… Je n’ai pas beaucoup aimé Sabran, je l’ai trouvé faible, capricieuse et arrogante, une vrai reine en faite, même si ca s’améliore au fil du roman. J’ai adoré suivre les aventures de Loth, lorsqu’il quitte Inys, ils rencontrent beaucoup de personnes sur son chemin qui lui apporte beaucoup. J’avais tellement envie d’une romance avec la futur reine de Carscaro, mais qui sait cela arrivera peut être. Loth est celui qui avance le plus dans l’intrigue, il voyage et découvre beaucoup de chose. J’ai adoré le suivre dans ces aventures. Tané et son dragon ont été les plus émouvants, j’ai beaucoup pensé à Eragon. Je n’ai pas lu beaucoup de roman avec des dragons et j’ai envie d’en découvre des nouveaux. On découvre Tané au début dans son avancé a devenir une dragonnière. Puis plus rien, on l’a voit très peu jusqu'à ce quelle rencontre Loth. Et c’est ici qu’elle est la plus puissante ! J’ai adoré les 3 personnages principaux sauf un malheureusement, donc forcement quand c’était au tour de son histoire, seul ce qui se passait autour m’intéressait. Roos peux être assez détestable tout au long du roman, il fait de très mauvais choix parce qu’il est triste et énervé d’être exilé. Alors que bon, il avait des amis sur cette ile, il aurait pu ce faire plus apprécie et y vivre heureux. Tout ces choix m’ont agacé et son histoire d’amour passé ne m’a pas du tout ému. Dommage, peux être sa mort et rejoindre son bien aimé m’aurait plus ému qu’un happy ending pour lui.



Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié ce roman d’aventure fantaisie, malgré cette fin trop facile à mon goût. J’ai passé un très bon moment en compagnie de ces personnages très différent. Je le conseille vivement malgré ces 900 pages, l’écriture et fluide et je l’ai lu en peu de temps. Merci le confinement !
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Le Prieuré de l'oranger

J'ai adoré retrouver la plume de l'autrice dans ce récit immense au worldbuilding immersif et impressionnant ! Je dois l'avouer, le début est très dense et il faut s'accrocher pour retenir la grande quantité de personnages... Mais je vous assure que ça vaut le coup !



Le monde créé par Samantha Shannon est beau et vaste, avec une mythologie très forte et bien écrite. J'ai vraiment adoré me plonger dans cet univers ! Il se passe énormément de choses, avec des intrigues principales et secondaires pleines de rebondissements. On ne voit pas venir les retournements de situation, et qu'est-ce que ça fait du bien !



Les personnages sont tous très singuliers et marqués dans leur personnalité. J'ai eu un gros coup de cœur pour les personnages de Loth et d'Ead. Mis à part Niclays, que j'ai sincèrement trouvé détestable et inutile à l'intrigue, j'ai vraiment beaucoup aimé ces personnages. Même si j'en aurais voulu plus, trouvant que certains manquaient un peu de profondeur.



Pourtant on est loin du coup de coeur… Pourquoi ? Et bien, c'est parce que la fin est, à mes yeux, mauvaise. Elle n'est tout simplement pas à la hauteur du reste du récit ni de mes attentes. Elle a été très expéditive et trop facile... Ce dénouement qui a mis autant de temps à se mettre en place se termine en moins de 50 pages, et c'est décevant. Et la façon dont ça se termine... je ne dirai rien pour ne pas spoiler, mais ce n'est pas le genre de fin auquel je m'attendais pour ce genre de roman.



Peut-être que 200pages de plus ou qu'un second tome aurait été plus judicieux (en coupant le 1er plus tôt) afin d'avoir une fin plus travaillée, détaillée et crédible.



C'est tout de même un livre que je recommandetai, car c'est un univers incroyable avec une plume immersive, malgré sa fin qui est ratée selon moi.

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Le Prieuré de l'oranger

Je suis déçu… j’avais trop d’attentes je pense. J’en ai lu tellement du bien. Le démarrage est difficile car on découvre tout un univers qu’il faut apprendre à maîtriser. Puis on fini par accrocher à l’intrigue de l’histoire. J’adore le contexte avec les différentes croyances, les mages, les wyrms etc

Malheureusement trop de longueurs, manque de profondeurs. Je ne me suis pas tant attaché aux personnages. Je ne ressentais pas d’émotions. Cette lecture ne m’a pas fait vibré. Je me suis ennuyée on peut le dire. C’est vraiment dommage car l’histoire a beaucoup de potentiels. Tout n’est pas mauvais. C’est une lecture qui peut être agréable. Mais pour moi ça n’a pas été suffisant. J’ai du persister pour réussir à lire jusqu’à la fin.
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Le Prieuré de l'oranger

Ce livre était dans ma PAL depuis mai 2020. Depuis j'en repoussais la lecture car les pavés me font peur! Cette lecture n'aura fait que confirmer cette peur! Ce n'est vraiment pas pour moi! C'est long de lire un pavé! Je dirais même que ça paraît sans fin. Avec le recul, je me dis que j'aurais davantage profité de cette lecture si je l'avais scindée en plusieurs parties! Tant pis, je le saurai pour les autres pavés qui sont encore dans ma PAL!



Donc me voilà lancée dans la lecture de ce pavé de plus de 950 pages avec en plus une liste des personnages, un glossaire et une chronologie des événements de plus de 20 pages à la fin!

L'histoire est foisonnante, l'univers est foisonnant lui aussi, les personnages sont nombreux et les lieux multiples! Beaucoup d'éléments pour se perdre me direz-vous! Et bien non, pas vraiment! Les personnages sont si bien travaillés qu'on ne s'y perd pas tellement! Je me suis davantage perdue dans les lieux mais ça n'a pas vraiment dérangé ma lecture!

J'ai bien aimé mais comme je le disais plus haut, j'aurais vraiment dû lire ce livre en plusieurs fois car par moment j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs et j'ai donc éprouvé de la lassitude... Ce n'est en aucun cas lié à l'écriture qui est vraiment très fluide. Ce livre me servira donc de leçon pour mes futures lectures de pavés!1



La Reine Sabran IX de la maison Berethnet règne sur l'Inys depuis déjà quelques années. Elle doit se marier au plus vite car son Reinaume dépend de la continuité de sa lignée. Elle doit avoir un enfant à tout prix sinon son monde sera détruit.

Pour la protéger, une société secrète de mages a envoyé Ead Duryan. Celle-ci se fait passer pour une servante de la Reine pour être au plus proche.

En parallèle, nous suivons aussi Tané, une jeune fille qui veut devenir dragonnière.

Tous ces personnages et bien d'autres vont avoir un rôle dans la survie de l'humanité et leurs choix vont être cruciaux.
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Le Prieuré de l'oranger

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans de fantasy, même si je n'ai rien contre, mais là la couverture m'a attirée, donc je me suis lancé. J'ai beaucoup aimé cette histoire, avec ses royaumes en conflits, ses magiciennes, ses dragons et ses légendes. Rien d'extraordinaire en soi, mais ça remplie très bien sont rôle de divertissement. J'ai aimé suivre le point de vue des 4 personnages principaux, avec leurs forces et leurs faiblesses, dont les destins vont se croiser. Un roman qui sort peut-être des sentiers battus (peut-être car, mon expérience de la littérature de fantasy se limite au ''Seigneur des anneaux'' et à ''Bilbo le hobbit'', de J.R.R. Tolkien) d'une part par la part belle faite aux femmes, de loin les personnages les plus forts du roman, et d'autre part par les amours gays et lesbiens de certains personnages. Le rythme est assez rapide, et je ne me suis pas ennuyé, donc un bon divertissement.
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Le Prieuré de l'oranger

Un énorme coup de coeur sur ce livre, son univers, ses personnages, sa religion, ses intrigues, sa politique, sa romance, son côté les femmes Badasse c'est normal. Franchement tout dans se livre est une pépite j'ai passé un très bon moment. Les pages se sont défilé toutes seules sans que je les vois et finalement je regrette que le pavé ne sois pas plus épais.

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Le Prieuré de l'oranger

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