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Critiques de Samir Toumi (6)
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L'effacement

Voici un roman plat, qui démontre que la litt.dz d'aujourd'hui est de plus en plus vide.

C'est le deuxième livre de Toumi, après Alger : le cri son succès fulgurant auprès des nostalgiques. Celui-ci narre à la première personne l'histoire d'un individu, passif, gâté qui fut atteint du "syndrome de l'effacement", une rare maladie qui consiste à la disparation de son reflet sur les miroirs.

La maladie pousse le narrateur, fils d'un glorieux majouhaid, inconsciemment à dissiper l'ombre de son père et vivre sa vie pleinement, ce fut un réveil urgent du corps et de l'âme.

La maladie s'aggrave et traine le narrateur éventuellement à la folie.

Après le style féerique d'Alger le cri, le récit écrit avec le cœur, celui-ci semble être écrit avec les pieds, appuyés surtout sur le frein de l'imagination. À part quelques rares passages descriptifs de la vie désirante du narrateur, le style est pourri de détails ennuyeux, de cette francophonie sèche des auteurs débutants.

Les personnages sont des putain d'archétypes; ça monte jusqu'à le choix des noms.

L'élément du suspens est totalement absent, la description des lieux n'a rien d'exotique. Même les "effacements mémoriels" (l'état aggravé du syndrome, d'où coule tout le symbolisme de l'œuvre) est une idée réchauffée.

Bref, un livre sans efforts, dont l'avalement est regrettable. À éviter :D

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L'effacement

"je me suis levé le matin , j'ai pris mon petit dejeuné avec un bon croissant et du chocolat et un yaourt." C'est à peu pres ce qu'on lit dans ce presque livre de ce presque auteur. Une honte de voir le niveau baisser à ce point
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L'effacement

Un jeune algérien fils de moudjahid, qui le jour de ses 44 ans ne voit plus son reflet dans le miroir... Les choses empirent...Il consulte un psy... Ça  empire encore plus... Il ne guérit pas... Il s'efface .... Il sombre dans la folie.

Le début est prometteur... l'auteur qui tente de décrire le mal du pays après l'indépendance, les mafieux qui se sont emparé de tout laissant une nation patauger, sombrer dans un quotidien imposé. Une nation que les affres du temps condamnent à s'effacer malgré elle.

Mon avis n'est pas du tout flatteur... Je n'ai pas aimé ni adhéré au style de l'auteur. Je me suis ennuyée.
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Alger, le cri

Dans son premier roman, Samir Toumi raconte sa quête de ce cri qui a lui avait fait défaut une première fois à sa naissance, et qui depuis est resté étouffé, par cette ville qui l’assaille, l’épuise. En fait en grandissant, ce n’était plus son propre cri qu’il cherchait, mais celui de sa ville et de ses habitants, c’était le seul et même cri.

Son esprit est agité, contraint à ne pas regarder vers l’avenir, à l’image de l’inconscient collectif qui ressent une absence de vision d’avenir et préfère se tourner vers la nostalgie du passé.

Le début du livre m’avait plu, une belle écriture, fluide ; j’ai surtout aimé les comparaisons et les métaphores que j’ai trouvées parlantes. Je comprenais parfaitement ce que l’auteur ressentait et décrivait, ayant moi-même travaillé dans cette ville pendant un certain temps, j’ai souvent ressenti des choses très similaires même si je pense qu’un lecteur n’ayant pas vécu à Alger pourra aussi s’y trouver et comprendre facilement. Une relation très fusionnelle entre l’auteur et sa ville est décrite d'une façon surprenante , ils partagent le même effroi, la même peur, le même désordre.

Mais je dois avouer qu’au fil de ma lecture, des répétitions commencent à se faire sentir, les belles métaphores du début devenaient de plus en plus pesantes, et le sentiment du malaise du personnage principal devient dur à supporter, le pari de l’auteur consistant à écrire ce livre sans dialogues, centre uniquement sur le narrateur et la seule intrigue principale : la quête du cri, y est surement pour beaucoup, l’apparition de la notion d’Adulte seul et d’enfant seul vers la fin du livre n’a pas arrange les choses, et enfin la fin en elle-même m’a laissé perplexe.

A noter aussi les photos qui parsèment le livre et semblent être des repères au milieux du malaise ambiant.

Samir Toumi a écrit un deuxième livre, « l’effacement », j’ai lu dans les critiques qu’il était plus abouti que « Alger, le cri », je le note.
Lien : http://livreshazimediens.blo..
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L'effacement

Il y a des auteurs qui racontent le rien et c'est beau. Mais le rien raconté ici, c'est d'la merde. On n'est pas loin de Minuit à Alger de Nihed El-Alia.

Récit d'une platitude extrême. Personnages fades. Aucune épaisseur romanesque.

Ayant eu l'espoir de retrouver la magie ressentie lors de la lecture de son premier roman "Alger, le cri", je me retrouve déçue sur tous les plans. Rien ne se dégage de ce roman, l'auteur ne fait que raconter pour raconter. Enjamber des pages ne change rien à l'édification du sens, c'est dire le navet qu'est ce texte.

C'est dit. Cela ne mérite même pas que j'use plus longuement de ma plume pour ériger ma critique.
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L'effacement

D'un point de vue politique, on peut dire que le roman a un poids, lequel peut être mesuré dans le questionnement, sinon la dénonciation de la classe qui s'est emparée du pouvoir après l'indépendance. Les détails évoqués témoignent d'un vécu, il y a du vraisemblable. Toutefois, autant le premier roman de l'auteur était un authentique et frissonnant "cri" du coeur, autant le second est fade. Un peu comme le titre, le style du roman subit lui aussi un effacement. On a cette impression que l'histoire a été écrite à la hâte, que l'auteur cherchait à tout prix à parachever sa rédaction mais que toutefois il manquait d'inspiration. En effet, beaucoup de passages se lisent d'un seul trait et, de par leur platitude et leur légèreté, ne retiennent pas l'attention du lecteur.

Univers romanesque pauvre, pour tout dire. Peut-être qu'ayant senti cela, l'auteur aurait-il voulu l'animer en optant de manière improvisée pour un changement de décor : transporter le protagoniste dans une autre ville, avec de nouveaux personnages, presque une nouvelle histoire. Car ce changement radical de l'ambiance surprend le lecteur. Dès lors, le récit semble incohérent et on arrive difficilement à suivre et à faire le lien avec la première partie de l'histoire. De mauvais poil à la fin de la lecture, on se dit que l'écrivain raconte pour raconter... Personnellement, j'ai été un peu déçu. J'espère que le prochain roman sera meilleur.
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