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Critiques de Sandford Greene (18)
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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

Etats-Unis, années vingt du siècle passé, racisme ordinaire (« bitter root » : racines amères). Les héros ? Une famille de noirs, les sangerye (sang quelque chose ? allusion non élucidée), à moitié chamans à moitié soldats, combattent les humains possédés par la haine : les blancs racistes devenus des monstres (métaphore destiné au public moyen, on ne sait jamais...)

Le scénario est donc assez compréhensible sans pour autant être d’une folle originalité. KKK, violence policière, c’est « black lives matter » en bande dessinée avec un traitement fantastique. Un peu de féminisme également avec la jeune femme qui souhaite se bagarrer plutôt que préparer des potions.

Une ou deux histoires semblent se greffer sur le fil principal, cela annonce le format « série étasunienne de plateforme » qui est comme chacun le sait devenu la norme.

Et comme il y a beaucoup de personnages... plein de « spin off » envisageables.

Niveau dessins, c’est sympa, plutôt bien fichu, dans la norme de ce genre de production.

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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

"Bitter Root Tome 1" de @DavidWalker1201, @Cbrown803, @sanfordgreene et Rico Renzi chez @HiComicsFrance



J'ai eu de nouveau la chance de recevoir deux très bonnes choses de chez HiComics dernièrement : "Tortues Ninja T.9", ma chronique est déjà sortie depuis quelques jours déjà et "Bitter Root Tome 1", dont je vais vous parler maintenant. Je remercie encore HiComics et leur superbe équipe et je leur voue une reconnaissance éternelle.



"Bitter Root" raconte les aventures rocambolesques, horrifiques et souvent tragiques, dans le Harlem des années 20, de la famille Sangerye, mixe entre la famille Van Helsing, Supernatural et Ghost Buster, qui s'occupe depuis des générations et des générations, de purifier les âmes des mortels, corrompues par la haine et devenus, de ce fait, de vilains petits démons hideux. Cette dure tâche n'est pas sans rappeler le mythe de Sisyphe, tant elle paraît infinie et elle est source de moult dangers, comme ils l'ont découvert d'une triste façon. En effet, à peine remis d'un tragique épisode ayant clairsemé leur rang, la voilà qui fait fasse à un nouveau danger, qui pourrait rayer de la carte de l'Univers, notre bonne vieille planète et le reste de leur famille également. Mais bon, pour cette famille expérimentée, c'est un peu leur pain quotidien et elle nous invite donc à les suivre dans une aventure palpitante.



"Bitter Root" est donc encore une très bonne série dénichée par notre ami Sullivan et éditée avec soin et pour un prix modique par HiComics. Vous serez entraîné dans cette chasse aux sorcières de la meilleure des façons qui soit : un scénario solide, efficace, survitaminé, qui vous fera frémir du début jusqu'à la fin et qui, par certains côtés, vous fera penser à la "Ligue des Gentlemen Extraordinaires" : la chasse d'êtres possédés par des démons, l'angoisse de la perte d'un membre de la famille, le climat lourd et pesant d'un funeste destin. Cette famille extraordinaire sera votre phare dans la nuit de vos prochaines lectures, car chacun de ses membres est important, attachant et parfaitement construit. Chacun a une place bien précise et est à sa place dans l'histoire.



Vous y trouverez également un univers graphique de toute beauté, qui met parfaitement en lumière l'histoire de cette famille et de son fardeau sans fin. Chaque planche est un petit bijou graphique, qui vous fera plonger dans le bayou de la Nouvelle-Orléans, sauce Harlem des années 20. J'ai eu l'impression de retrouver le style graphique de la "Princesse et la grenouille" de Disney, notamment lorsque le sorcier vaudou parle avec ses amis les esprits, sans le côté enfantin, mais également de "Bayou Bastardise". On y retrouve également les codes traditionnels du comics, cette impression de vélocité exacerbée par un trait brusque, imprécis et sombre, mais aussi cette terreur ambiante, lorsqu'il y a des gros plans sur le visage de tel ou tel personnage, qui ne demande qu'à surgir des orbites oculaires.



Ce comics est donc une réussite scénaristique et visuelle et vous serez facilement absorbé par l'histoire de cette famille pas comme les autres. Ma collection "HiComics" ne fait que s'agrandir de jour en jour, car c'est toujours un plaisir de découvrir un nouvel opus de leur excellent catalogue. Je dois recevoir prochainement 4 nouveaux titres de chez eux : "I Kill Giant", "Skyward", "The Few" et "la Trilogie : Black Summer - No Hero - Supergod" et j'ai hâte de les lire, car, pour l'instant, de tout ce que j'ai lu chez eux, rien ne m'a déçu. J'en parlerai prochainement sur le blog et en débattrai avec vous avec plaisir.



Note Tome 1 : 5/5.



C'est sur ces quelques mots que se termine ma chronique sur "Bitter Root", série qui, j'espère, aura un long et très bon avenir chez HiComics.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures du moment ?



Comme toujours, suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta, un compte @Babelio et je suis "Superlecteur" sur IZNEO, pour ce blog à retrouver sous les #nametag : yradon4774 (insta) et Yradon4774 (Babelio et IZNEO).



See you soon sur les ondes...
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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

Harlem, années 20. Les membres de la famille Sangerye, d'origine noire, sont des guérisseurs et des chasseurs de monstres. Ils ont pour mission de soigner ou d'éliminer des humains infectés par la haine et transformés en d'immondes créatures grâce à une racine de plantes. Chacun dans cette famille a sa spécialité : combattant, guérisseuse, inventeur d'armes... Au début de ce récit, une nouvelle génération de montres inconnue des Sangerye fait son apparition. Pourtant, le passé semble se répéter et la disparition de certains chasseurs de la tribu remonte à la surface.

Sous couvert de série fantastique, ce comics aborde avec force et témérité le problème de la ségrégation ethnique aux Etats-Unis. On comprend bien vite que les monstres infectés sont des Blancs ayant une dent contre les personnes noires. Les Sangerye sont partisans de la guérison : soigner le racisme à partir d'un élixir. Leurs ennemis sont partisans d'une méthode bien plus radicale : éliminer les personnes racistes définitivement. Ce récit est symptomatique d'un débat sous-jacent qui agite la communauté noire américaine et plus largement du problème de racisme aux States. Ce comics est écrit et dessiné par deux auteurs noirs - ce qui est plutôt rare dans l'univers du comics pour être souligné - qui ont su s'emparer avec brio d'un problème de société. Un long dossier, écrit par des spécialistes universitaires de la ségrégation raciale et le littérature afro-américaine, complète ce volume.
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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

Les « racines amères » font à la fois référence aux racines utilisées comme décontaminateur par cette famille de chasseurs de monstres et aux racines de la famille (… et aux racines raciales des noirs américains). La très jolie couverture en mode photo de famille ancienne est attirante. L’album comprend beaucoup de bonus finaux avec une dizaine de texte d’auteurs et universitaires parlant de l’album, de la place des noirs dans la BD, du rôle politique des œuvres imaginaires dans la lutte pour les droit des noirs américains et la symbolique du monstre. Assez pointu et pas les plus sexy, mais intéressants pour élargir l’horizon, ces textes sont une excellente initiative de l’éditeur qui permettent de comprendre la portée historico-culturelle de l’ouvrage. Le tout est bien entendu agrémenté de couvertures alternatives.



Les monstres sont parmi nous! Incarnation des haines des hommes blancs, ils sont pourchassés depuis des générations par la famille Sangerye. Des noirs. Comme tous les afro-américains ils sont immunisés contre le mal… jusqu’à ce jour où une nouvelle forme apparaît, plus grande, plus forte et contre laquelle ils ne sont plus protégés. Lorsque le combat commence les tensions familiales refont surface et le sombre passé qui a vu certains des leurs périr…



Après le très bon Coyotes les éditions Hi comics nous proposent une nouvelle illustration de BD ethnique (ou « Steamfunk » pour Bitterroot) que propose le pays du comic depuis quelques temps, en reflet d’une société plus multiculturelle que jamais et où l’archétype du super-héro blanc est définitivement passé de mode. Le changement c’est que l’industrie ne se contente plus de mettre des minorités dans des collants, elle permet à des team d’auteurs noirs de proposer des ouvrages proches de la blaxploitation (des ouvrages faits par des noirs à destination d’un public noir) et assumant la fierté noire. Sous la forme d’une longue baston digne des plus classiques Marvel/DC comics, l’allégorie d’un racisme transformant des blancs en monstres pourra en faire tiquer certains. Comme celle des hommes transformés en loup dans Coyotes, il faut comprendre le coup de gueule d’auteurs qui ne dénoncent bien entendu pas tous les hommes, tous les blancs mais ont choisi d’assumer une conflictualité que la lutte pour les droits civiques a permis de révéler au grand jour. C’est en disant tout haut ce que vivent une majorité de noirs que l’on cesse de minorer l’indicible. En système de miroir, l’équipe de Bitter Root montre visuellement la monstruosité que les racistes voient dans les noirs. Du reste l’équipe créative place son action dans les années 1920 et partiellement dans le sud profond avec une séquence de lynchage du Ku Kux Klan. Conscients du risque de mauvaise presse, ils montrent une rédemption de petit redneck après quelques mandales bien placées…[...]



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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

J'ai lu ce premier tome lors de sa sortie, poussé par une reconnaissance critique dithyrambique à l'époque. J'étais resté de marbre sans vraiment comprendre l'emballement pour une oeuvre mal construite à mon goût.

Mais la série faisant 3 tomes, je me suis dis autant aller au bout, juger l'ensemble de l'oeuvre.

Finalement la série est à l'image de ma première lecture du premier tome. C'est redondant. Sur chaque tome il y a des morts et "on regrette de ne pas avoir dit les choses ou d'avoir dis des choses qu'on ne pense pas". Sur chaque tome des "pourquoi tu peux y aller et pas moi ? Parce que c'est dangereux et que je veux te protéger"



A chaque titre plébiscité, il y a un aigri derrière et malheureusement sur cette série, cet aigri c'est moi...
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Power Man et Iron fist All-new All-differen..

Ce tome fait suite à Power Man & Iron Fist, tome 1 : Les Héros sont dans la place (épisodes 1 à 5) qu'il vaut mieux avoir lu avant pour comprendre la situation et les références qui y sont faites. Il contient les épisodes 6 à 9, et le numéro annuel 1, initialement parus en 2016, tous écrits par David F. Walker. Flaviano a dessiné et encré l'épisode 6, et une partie des épisodes 7 à 9 ; Sanford Green a dessiné et encré l'autre partie des épisodes 7 à 9. La mise en couleurs des épisodes 6 à 9 a été réalisée par John Rausch. Le numéro annuel a été dessiné et encré par Scott Hepburn, avec une mise en couleurs de Matt Milla. Cette histoire se déroule pendant Civil War II de Brian Michael Bendis & David Marquez qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu.



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- Épisodes 6 à 9 - Luke Cage ayant fini par capituler et accepter de rouvrir leur agence de Héros à louer, lui et Danny Rand prennent possession de leurs nouveaux bureaux. Il reste tout à faire (décoration, ameublement, etc.), mais il y a déjà un écran de télévision en fonctionnement, ce qui permet à Luke, Danny et Jessica de prendre connaissance en temps réel de la mort d'un superhéros sur le champ de bataille pendant Civil War II. Luke Cage se remémore la dernière fois qu'il l'avait vu et ils n'avaient pas pris le temps de faire la paix depuis. Puis le journaliste annonce l'état critique d'une superhéroïne conséquence de ses blessures. C'est au tour de Danny de se souvenir de la dernière fois qu'il l'a vue. Dans un autre quartier, 2 citoyens masqués pourchassent et tabassent Charles Cardona parce qu'il a autrefois été le supercriminel Gamecock.



Après avoir essayé en vain de rendre visite à la superhéroïne hospitalisée dans la base des Avengers (Triskelion), Luke Cage et Danny Rand reviennent à leur quartier général en discutant de ce qui est en train de se passer avec Captain Marvel (Carol Danvers) prenant sur elle d'intervenir avant que des crimes soient commis, sur la foi des visions du futur de l'inhumain Ulysses Cain. À peine rentrés dans leur QG, ils font face à Cletus Evans (Disco Devil), Marta Cardona (la fille de Charles Cardona), Ben Donovan (le fils d'un supercriminel), Jasper Daniels (Spear), et Dontrell Hamilton (Cockroach) qui viennent pour louer leurs services de héros à louer (Heroes for Hire, en abrégé H4H).



Le lecteur était ressorti avec le sourire du premier tome. David F. Walker avait apparié de nouveau Power Man et Iron Fist, en faisant du premier un père modèle qui ne dit plus de gros mots, et du second un individu pas très mature. Le lecteur retrouve la même dynamique. Luke Cage continue d'utiliser des interjections enfantines pour ne pas dire de gros mots, pour ne pas prendre le risque qu'ils puissent sortir tout seuls devant sa fille Danielle. Le temps d'une séquence ou deux, Jessica Jones continue de s'occuper de sa fille, d'apporter son soutien à son mari Luke et de lui redonner confiance. Danny Rand donne l'impression d'être insouciant, et sans responsabilité. Le scénariste s'accommode fort bien du crossover généralisé en cours en l'intégrant avec naturel dans son récit. Dans un premier temps, il ne s'agit que d'une question de principe (intervenir ou pas avant qu'un crime ait de grande chance d'être commis), sur lequel se positionnent les 2 superhéros de la série. Walker trouve le moyen de poursuivre son intrigue principale : la reformation de H4H, et la résurgence de tout un tas de (super)criminels de troisième zone.



Le lecteur constate que Sandford Greene ne revient pas à plein temps sur la série. Il avait dessiné les quatre premiers épisodes, et leur avait donné une certaine saveur, mais le cinquième avait été dessiné par Flaviano. Le lecteur tique un peu en voyant le partage des tâches pour ces 4 épisodes. Pour l'épisode 6, Flaviano est égal à lui-même. Ses dessins favorisent les personnages au détriment des décors. Ces derniers sont présent s de manière régulière, dans une bonne moyenne par rapport à un comics de base, mais très simplifiés. Le dessinateur donne vaguement une impression globale du volume de chaque endroit, avec une poignée de repères visuels pour pouvoir le situer. Le lecteur ressent plus comme une impression d'une toile de fond tendue derrière les personnages, que d'un véritable lieu. L'artiste s'avère meilleur pour donner une apparence facilement identifiable à chaque personnage, et pour leur donner des tenues vestimentaires appropriées à leur condition sociale. Par contre, il exagère toutes les expressions des visages sans exception, donnant souvent un air d'ahuri à Luke Cage et un air de gamin incapable de se contenir ses émotions à Danny Rand. Le lecteur a l'impression que tous les personnages souffrent d'une forme de jeunisme émotionnel, et non pas corporel.



Dans les épisodes suivants, il n'est pas facile de savoir qui a dessiné quelle page entre Flaviano et Sandford Greene. Le lecteur qui le souhaite vraiment peut se repérer avec l'épaisseur des traits de contour, en les comparant entre elles, et à celle de Sandford Greene dans les épisodes 1 à 4. Mais en fait cela ne présente pas beaucoup d'intérêt. Luke Cage retrouve un air plus adulte et moins benêt quand Greene s'occupe de lui, et Danny Rand a l'air d'avoir retrouvé un minimum de capacité de réflexion avant d'ouvrir la bouche. Les façades d'immeuble s regagnent quelques degrés de détails. Par contre l'intérieur de la prison Ryker's Island est générique au possible, quand les arrière-plans sont dessinés, sinon il est inexistant. Les dessinateurs s'avèrent meilleurs dans la fonction de metteur en scène, à la fois pour les séquences avec 3 ou 4 personnages, à la fois pour les séquences avec une distribution plus importante. Ils savent concevoir des placements de superhéros de telle sorte qu'ils en se marchent pas sur les pieds et que la succession de leurs mouvements ait un sens et une logique. Par contre, l'allure des différents superhéros ne les met pas en valeur et les dessinateurs se contentent de reprendre leurs postures les plus iconiques. Finalement ils sont plus convaincants quand ils représentent des personnages dérivatifs avec une saveur humoristique, comme le señor Mágico (apparu pour la première fois dans le tome précédent).



D'un autre côté, le scénario ne met pas non plus beaucoup des autres superhéros en valeur. Colleen Wing et Misty Knight passent en coup de vent pour rappeler qu'elles existent. De tous les Avengers présents, seule Captain Marvel joue un vrai rôle, et elle est cantonné à reproduire celui qu'elle tient dans Civil War II, dans une forme restreinte. Finalement Dontrell Hamilton (Cockroach) a droit à plus de répliques et plus de cases que l'ensemble des Avengers qui apparaissent. Or c'est un personnage qui sert que dispositif narratif pour introduire de nouvelles séquences, et pour apporter quelques répliques humoristiques. Heureusement Luke Cage et Danny Rand bénéficient de plus de temps dans chaque épisode. David F. Walker les fait évoluer, d'abord en les séparant, puis en les plaçant dans des positions où ils doivent évoluer. Ainsi Luke Cage doit prendre une décision complexe : faire ou non évader Danny Rand. Ce dernier doit lui aussi choisir entre prendre des responsabilités, ou faire comme s'il ne les avait pas vues et s'y soustraire. Mais là encore ces dilemmes moraux ne disposent pas d'assez de place pour prendre assez de consistance.



Alors même que le scénariste a trouvé comment minimiser l'impact du crossover généralisé du moment, et qu'il arrive à s'en servir plutôt que de le subir, l'histoire peine à prendre de l'ampleur. Il y a trop de personnages secondaires et pas assez de temps à consacrer aux 2 superhéros du titre, ou à leur relation. L'écriture de David F. Walker reste sympathique, grâce à quelques touches d'humour et une forme douce de dérision, mais l'intrigue en elle-même est convenue. Même s'il retrouve les 2 dessinateurs du premier tome, le lecteur regrette que Sandford Greene n'ait pas dessiné la majeure partie de ce tome. Derrière une apparence un peu décontractée et urbaine, la partie graphique ne sort pas au-dessus du lot d'une production industrielle de masse. 3 étoiles.



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- Annuel 1 - Lors de la nuit de Thanksgving, dans un grand magasin ouvert en nocturne, Danny Rand accompagne Luke Cage qui tient sa fille Danielle dans ses bras pour aller lui acheter une peluche d'une des petites créatures ayant détrôné les Pokemon en tête des ventes. Dans le magasin, Luke Cage croise Jessica Drew (Spider-Woman), elle-même venue acheter un jouet pour son fils. Mais les peluches son possédées par une entité démoniaque. Heureusement, Daimon Hellstrom est sur les lieux pour la combattre.



Une fois encore, l'éditeur Marvel augmente la pagination d'un de ses recueils avec un numéro annexe, au moins est-il écrit par le scénariste en titre de la série mensuelle. David F. Walker mise sur l'humour (avec la dérision de ce cas de possession) et sur des réflexions de jeunes parents sur leur rôle, et leur manque préparation. Scott Hepburn s'intéresse encore moins aux décors que Flaviano, et ses personnages manquent de conviction. Le scénario est d'une linéarité à toute épreuve, étirant une intrigue prétexte pour tenir sur le nombre de pages imposé. Les blagues de David F. Walker tombent à plat une fois sur deux. 1 étoile pour du remplissage.
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Bitter Root, tome 2 : Rage et rédemption

Bitter Root est une excellente série fantastique aux propos engagés et au trait acéré. Dans ce deuxième opus, nous retrouvons la famille de chasseur de monstres, les Sangerye face à une nouvelle menace. L'occasion d'enrichir cet univers et de découvrir les différents membres de clans aux personnalités bien trempées. Foncez découvrir cette série éditée par Ankama, ses couleurs éclatantes et ses scènes d'actions débridées !
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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

Harlem, New York, 1924. Chez les Sangerye, célèbre clan de chasseurs de monstres, seuls les hommes affrontent les jinoos, ces êtres humains transformés en démons du fait de leurs âmes corrompues par la haine ou la cupidité. Chose qui est loin de plaire à Blink, la plus jeune de la famille, qui voudrait pouvoir se battre à l’égal des hommes. À la suite d’une tragédie qui a coûté la vie à plusieurs Sangerye, les femmes sont depuis reléguées à la préparation du sérum fiif’no, destiné à guérir les monstres et ainsi leur rendre leur humanité, mais de nouveaux événements et un mal plus coriace encore que les jinoos vont venir bousculer l’ordre établi et réveiller certaines unions passées pour le bien de l’humanité…

La suite de la chronique sur Songe d'une nuit d'été.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Bitter Root, tome 3 : Héritage

Critique sur toute la série



J'ai lu le premier tome lors de sa sortie, poussé par une reconnaissance critique dithyrambique à l'époque. J'étais resté de marbre sans vraiment comprendre l'emballement pour une oeuvre mal construite à mon goût.

Mais la série faisant 3 tomes, je me suis dis autant aller au bout, juger l'ensemble de l'oeuvre.

Finalement la série est à l'image de ma première lecture du premier tome. C'est redondant. Sur chaque tome il y a des morts et "on regrette de ne pas avoir dit les choses ou d'avoir dis des choses qu'on ne pense pas". Sur chaque tome des "pourquoi tu peux y aller et pas moi ? Parce que c'est dangereux et que je veux te protéger"



A chaque titre plébiscité, il y a un aigri derrière et malheureusement sur cette série, cet aigri c'est moi...
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Bitter Root, tome 2 : Rage et rédemption

Bitter Root

Tome 2 sur 3



J'ai lu ce premier tome lors de sa sortie, poussé par une reconnaissance critique dithyrambique à l'époque. J'étais resté de marbre sans vraiment comprendre l'emballement pour une oeuvre mal construite à mon goût.

Mais la série faisant 3 tomes, je me suis dis autant aller au bout, juger l'ensemble de l'oeuvre.

Finalement la série est à l'image de ma première lecture du premier tome. C'est redondant. Sur chaque tome il y a des morts et "on regrette de ne pas avoir dit les choses ou d'avoir dis des choses qu'on ne pense pas". Sur chaque tome des "pourquoi tu peux y aller et pas moi ? Parce que c'est dangereux et que je veux te protéger"
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Bitter Root, tome 3 : Héritage

Ce tome 3 de Bitter Root achève le premier cycle de la série. Un peu décevant mais il confirme l'importance de la série pour sa façon de traiter l'Histoire.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Bitter Root, tome 3 : Héritage

Dernier volume d'une trilogie exceptionnelle, Bitter Root héritage est épique, sans concession et puissant. Les thèmes abordés comme la colère, la haine ou le sacrifice sont forts et bien aménés. Un beau final.
Lien : https://www.scifi-universe.c..
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Bitter Root, tome 2 : Rage et rédemption

Bitter Root alterne temps forts et temps faibles mais demeure ce divertissement ultra-pertinent et diablement fun qui lui a valu, à ses débuts, un Eisner Award bien mérité.
Lien : http://www.bodoi.info/bitter..
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Bitter Root, tome 2 : Rage et rédemption

Ce tome 2 de Bitter Root est une grosse claque dans la figure. Encore plus marqué politique, le récit fait une métaphore toujours aussi réussi du racisme et se permet de reprendre la réalité historique à son compte. Le récit marque une étape importante pour l’univers et les personnages.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Bitter Root, tome 2 : Rage et rédemption

Moins fluide que le tome d'ouverture, Rage et rédemption n'en demeure pas moins réussi. Combats, dangers, rebondissements et... introspections sont au rendez-vous d'un album généreux et prenant.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

Enfin parvenu en France sous le label HiComics, le titre signé David F. Walker, Chuck Brown, et Sanford Greene nous plonge dans le Harlem des années 1920 pour suivre la lutte de la famille Sangerye contre des démons. Mais derrière l'ambiance un peu "Ghostbuster" qui règne, une thématique raciale sous-jacente apparaît, et donne tout son intérêt au récit.
Lien : https://www.actuabd.com/Bitt..
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Bitter Root, tome 1 : Affaire familiale

Sans se muer en moralisateurs, David F. Walter et Brown Chuck parviennent à interroger sans lourdeur ni victimisation. Ils imaginent une véritable mythologie autour des Sangerye, de leur fonction et de leur historique qui accrochent le lecteur malgré une narration éclatée, pas mal d'ellipses et une structure kaléidoscopique déroutante.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Power Man et Iron fist All-new All-differen..

Power Man et Iron Fist se retrouvent enfin après des années d'aventures solos. David Walker et Sandford Greene s'emparent avec plaisir de ces héros des rues qui affrontent des sujets sérieux mais sur un ton léger et fun.
Lien : http://www.actuabd.com/Power..
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