Citations de Sandra Moyon (40)
Je vais te sauver, malgré toi s'il le faut.
[Soen]
L'espoir, c'était une saloperie. Un poignard aiguisé qui prenait toujours par surprise, et par derrière.
Quant à la mort, j'avais flirté avec elle toute mon adolescence. Si longtemps elle m'avait tellement effrayé, j'avais fini par la voir comme une fin en soi. La libération de la souffrance, de la fatigue et de tout ce qui avait pesé sur mes épaules toutes ces années.
Je n'aime pas les hommes ni les femmes. Je suis seulement tombé amoureux d'une personne. Mon coeur et mon âme appartiennent à Lorin, tout le reste n'est que détails.
[Light]
Je pense que ce n'est pas qui nous sommes qui compte, mais ce que nous décidons d'être.
[Soen]
Si l'un de nous deux doit mourir, cela ne peut être que moi, murmurai-je, à bout de force. Vas-y, prends tout s'il le faut, je te le donne.
- Ce n'est jamais simple de prendre son destin en main. Si ça l'était, il n'y aurait que des gens heureux. Choisis, mais choisis bien, car il n'y aura pas de retour en arrière possible.
Puis d’un seul coup, une sirène retentissante s’éleva de nulle part. C’était l’alerte. Celle qui devait se répercuter à travers toute la ville, en ce moment même. Celle qui annonçait le pire: les créatures étaient entrées.
Mais les bonnes choses ont une fin. C'étaient sans doute celles qui s'achevaient en premier, d'ailleurs.
Ce n'est jamais simple de prendre son destin en main. Si ça l'était, il n'y aurait que des gens heureux.
Je vais m'employer à ce que la sentence soit irrévocable, exemplaire.
J'avais le cœur abîmé, mais léger. C'était une sensation étrange, en vérité. Ce sentiment d'être triste de perdre quelqu'un à qui l'on tient, mais d'être également heureux du sort qui lui était réservé.
[Soen]
L'espoir, c'était une saloperie. Un poignard aiguisé qui prenait toujours par surprise, et par-derrière.
Il n'existe pas, à mon sens, de jeu plus proche de la réalité que celui des échecs. On y retrouve de grandes notions de la vie comme celui des choix, du sacrifice, de la défense, de l'attaque, l'art de la stratégie, la prise de risque... et j'en passe.
Aujourd'hui, je sais que ce n'est pas une question d'espèces. J'ai croisé des humains incroyablement bons et d'autres cruels. Il en va exactement de même avec les Saigneurs. Je pense que ce n'est pas qui nous sommes qui compte, mais ce que nous décidons d'être.
- [...] Tout acte doit être réfléchi, car la moindre erreur peut être fatale.
- Tant que l'autre n'a pas entamé son tour, on devrait avoir le droit de changer d'avis.
Aujourd'hui, je demande à être moi à mon tour.
Soyez heureux d'être en vie, profitez de votre existence, trouvez-vous une femme à aimer, faites des enfants, travaillez correctement, respectez les lois et tout ira bien pour vous.
Tout le monde vantait ses dons de sorcière et ses connaissances médicinales, mais son plus grand pouvoir était celui de mère. Personne d'autre ne pouvait me rendre plus forte et plus sûre de moi.
C'était cruel de tenir autant à une personne et de savoir que nous n'étions pas appelés à vivre dans le même monde.
[Soen]