Sarah Constantin

Ce livre est sorti hélas sorti pas au bon moment le 12 MARS 2020.



Pour moi c'est un livre à lire et à garder:



-Il est rempli des nombreux conseils que d'autres membres d'association féministes utilisé( collage, réseaux sociaux, monté une action en solo, GAV ect..).



-Il y a une plays liste ( c'est rare dans les livres).



-Les explications sont facile de compréhension.



-La bibliothèque est juste génial à mon goût.



-Les dessins sont très bien choisir.



C'est un ouvrage qui peut être à partager pour faire comprendre la cause féminines à des personnes qui ne comprennent pas car beaucoup de combats sont très bien expliqué( la précarité menstruelles, la fondation des Femens, la création du MLF ect...)

On parle peut est cela évoqué très brièvement dans le livre la déception de mai 68 concernant les avancés de nouveaux droits pour les femmes.

Ce livre est une mine d'informations importante. Si vous aimez mettre des couleurs vous allez pourvoir vous régaler.





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Sarah Constantin, journaliste et Elvire Duvelle-Charles journaliste et réalisatrice se rencontrent au sein des Femen en 2013. Elles montent ensemble un compte Instagram sur la sexualité féminine qu’elles nomment « Clitrévolution » et qui compte à ce jour pas moins de 91k abonnés.

Fortes de leur activisme dans le cadre – entre autres – du groupe Femen, Sarah et Elvire, nouvelles « influenceuses de la vulve », vont parcourir le monde à la recherche de femmes qui se mobilisent pour faire bouger leurs conditions et leurs droits. Elles en tirent en 2019 sur France TV Slash une websérie documentaire d’une dizaine d’épisodes.

Le but de Clitrévolution : dénoncer les inégalités, démocratiser la sexualité féminine, faire péter les codes du patriarcat et montrer que la mobilisation est à la portée de toustes ! Le tout en étant natures, drôles, décomplexées et en possédant une détermination et une volonté complètement contagieuses !



Motivées par une communauté de followers désireuse de s’engager mais ne sachant pas toujours comment s’y prendre, elles ont sorti ce mois-ci leur Manuel d’activisme féministe illustré par Alice Des (illustratrice féministe crayonnant déjà la websérie de la clitrévo’).

Ce manuel, par le biais d’exemples concrets d’évènements, de personnes historiques ou actuelles, de collectifs féministes, reprend les thématiques chères aux autrices auxquelles elles ajoutent le concept de « boîte à outils ». Le principe est de guider les futurs activistes sur le terrain en leur fournissant les techniques, outils et conseils pour réaliser des actions concrètes visant à faire bouger et évoluer la société.

Comment envahir l’espace public, recouvrir les murs, mener des campagnes sur les réseaux sociaux, écrire des communiqués, mener une action solo ou monter un collectif, que l’on soit – entre autres – au collège, au lycée ou à la fac. Ce manuel donne les clés pour réaliser des actions directes, mais aussi pour mieux connaitre ses droits ou se prémunir en cas d’incident (ex : garde à vue : mode d’emploi).

Toujours positif, cet ouvrage n’incite à aucun moment à la violence gratuite et invite les femmes à se révolutionner soi-même pour mieux révolutionner le monde.



Un bel outil positif au service d’un monde plus égalitaire !

Je l'ai fini depuis plusieurs jours déjà, j'ai un peu tardé à faire la critique parce que j'ai entamé d'autres lectures depuis. (J+7 dans le confinement, on comprendra que je reste cloué à mon canapé à rattraper tout mon retard ! Ahah)

Quoi qu'il en soit, un grand merci, comme toujours, à Babelio et aux éditions Antoinette Fouque pour l'opportunité.

J'ai pris un grand plaisir à parcourir ce livre co-écrit par deux activistes qui en savent un rayon sur les moyens d'actions à la portée de chacun, qui ont les bons mots pour s'adresser aux différents profils de femme sans juger ou orienter. Il y a des types d'actions dans lesquels je me reconnais et pour lesquels je pourrais m'impliquer une fois qu'on sera sortis du confinement. Par ailleurs, le livre est truffé de références : ouvrage, personnalité, compte instagram, anecdotes historiques... Tous les sujets son abordés de façon décomplexée, c'est un livre qui fait, de fait, beaucoup de bien, cela fait des années que je lutte uniquement par les mots, dans mon petit coin, au milieu de mon cercle de proches et je me sens des fois bien seule, le terme "extrémiste" m'a été collé pour des choses ridicules et je suis ravie de voir que je suis loin d'être la plus virulente et, qu'au contraire, mes positions sont sommes toutes basiques. Je ne suis pas seule et j'ai le droit de m'offusquer et de taper du poing sur la table.

Bref, les mots viennent tous seuls et spontanément donc je m'égare un peu mais je recommande ce livre à tous, c'est une bouffée d'oxygène, des conseils clairs et tout est rédigé avec liberté et une ouverture d'esprit très agréable. Je le garderai sous la main pour l'avenir.

J'ai reçu ce livre entre le moment où les Césars ont récompensé Roman Polanski et le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Autant dire qu'il arrivait juste au bon moment.

Il y a quelques années encore, quand j'étais jeune et naïve, j'étais persuadée qu'il n'y avait plus besoin du féminisme. Que c'était bon, on était arrivé à l'égalité et qu'il fallait arrêter de se prendre la tête. Les discours autour de moi allaient dans ce sens, c'était l'époque des Chiennes de Garde, qui étaient présentées comme inutilement agressives...

Et puis j'ai mûri. J'ai ouvert les yeux. Et j'ai déchanté.

Maintenant, j'affirme sans en avoir peur que je suis féministe. Et je rappelle à tous ceux qui en ont besoin la définition du féminisme : Mouvement social qui a pour objet l'émancipation de la femme, l'extension de ses droits en vue d'égaliser son statut avec celui de l'homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique; doctrine, idéologie correspondante.

Car non, on n'est pas tout à fait encore à l'égalité. Et cela dans plein de domaines.

Cela dit, ce livre n'est pas un exposé de pourquoi on doit être féministe à notre époque. Il présente juste plusieurs techniques, moyens, pour faire entendre sa voix là où il y a des inégalités.

J'ai apprécié que le texte ne soit pas moralisateur. Tout le monde n'est pas prêt pour être Femen, et, si ce mouvement est présenté, ce n'est pas comme la seule solution possible.

J'ai également apprécié qu'il n'y ait pas d'incitation à la désobéissance civile, ni à l'agression. Le texte explique par exemple qu'il ne sert à rien d'insulter les policiers qui vous arrêtent lors d'une manifestation. Et il expose aussi les risques légaux et pénaux encourus face à certaines actions.

Le ton est à la fois engagé et posé, ce qui est un équilibre délicat à maintenir. Il donne envie d'agir à son tour ou, en tout cas, de soutenir d'une manière ou d'une autre celles qui le font. En rappelant qu'il n'y a pas qu'un seul féminisme, et que chacun doit aussi faire l'effort de comprendre les autres.

Les textes sont courts, faciles à lire. Ils montrent que des femmes se battent pour défendre leurs droits. Partout dans le monde. Et, rien que pour ça, je pense que je vais le laisser traîner sous les yeux de mes filles.
Lien : https://made-in-mel.blogspot..

Ce livre que je rêverais de voir entre les mains de tous les garçons



«… le féminisme, ce n’est pas une opinion. Contrairement à ce qu’on entend ces derniers jours. Ce n’est pas une opinion qui en vaudrait une autre. Ce n’est pas non plus un caprice de femmes. Ou une étiquette à la mode. Ou une posture. Ce contre quoi on lutte a des conséquences très réelles. Des vies entières détruites. Le sexisme, parce qu’il est une domination, s’inscrit dans les corps, il les marque, il les brutalise, il les détruit aussi parfois. »



Cette citation, extraite d’un excellent article de Slate sur un féminicide, dit bien ce que l’on perçoit du féminisme aujourd’hui. Le combat des femmes pour être simplement considérées pour ce qu’elles sont, des êtres humains autant que les hommes, a pris une dimension nouvelle. La révélation des violences que vivent un nombre considérable de femmes et ce, souvent depuis leur très jeune âge, ouvre les consciences et dérange, notamment par le décalage entre le fantasme d’une société saine, éthique, égalitaire, et la réalité des faits.



C’est un livre agréable à tenir dans la main, avec une couverture violette vernie ornée de lettres argentées en relief. Cette couverture agressive est en décalage avec le contenu qui n’a rien de brutal et dont le ton est juste. Les illustrations dans un graphisme doux sont parfaitement en accord avec les textes et soutiennent malicieusement le propos. La page de garde, un brin provocatrice, est tapissée de petits dessins représentant des clitoris, des vulves, des pénis, des seins, des éclairs, gants de boxe, hauts parleurs etc… Du bleu, du rose, du rouge et une touche de jaune. La mise en page colorée est réussie, elle accompagne harmonieusement la lecture.



Qu’est-ce qu’être femme ? Pouvons-nous être solidaires ? Comment s’exerce la domination ? Que puis-je faire ? Par où commencer ?



Le livre aborde sans approfondir mais en proposant des pistes de documentation : la forme du corps des femmes, le moyen de le découvrir soi-même, les différents points de vue féministes, l’activisme, l’histoire du féminisme…



Les deux auteures expliquent clairement, argumentent et donnent des exemples pour démontrer à quel point les préjugés sexistes font partie de nos mœurs et combien les hommes mais aussi les femmes ont tendance à les banaliser. C’est un vrai manuel de contestation qui contient une mine d’informations toutes utiles, avec des fiches et des adresses de contacts.



Puis vient l’opérationnel, comment mettre en place une action, rejoindre un collectif, passer une garde à vue, se positionner de façon pertinente, toutes les recommandations dont pourraient avoir besoin les personnes qui souhaitent s’engager dans la lutte.



Pourtant, ce petit livre bien conçu va bien au-delà, il n’est pas nécessaire de souhaiter devenir activiste pour y trouver beaucoup de réponses aux questions que pose le féminisme en général.



Alegría Tennessie
Lien : https://doublemarge.com/clit/

Petit guide pratique du féminisme, ce manuel liste et recense toutes les actions féministes et adresses utiles à cette mission. Je le trouve très bien documenté et avec des références historiques, publiques et actuelles. J'aime beaucoup ça se lit très facilement.

Sarah Constantin et Elvire Duvelle-Charles sont des activistes féministes. De leur expérience auprès des Femen et de leurs reportages des mouvements féministes en France et dans le monde, elles ont écrit ce Manuel d'activisme féministe, pour permettre à toutes - depuis les lycéennes jusqu'aux retraitées - d'agir à tous les niveaux et permettre à leurs actions d'avoir un impact maximal.



Un livre à offrir à toutes les femmes pour ce 8 mars, jour férié au Burkina Faso.

Sarah Constantin et Elvire Duvelle Charles se cachent derrière le compte Insta Clitrevolution (abordant la sexualité) et derrière ce joli ouvrage né de leur collaboration. Ce sont deux journalistes qui ont intégré les Femen en 2013.

Avec les illustrations très colorées et punchy de Alice Des, on découvre les débuts des deux autrices dans l'activisme féministe, puis des conseils pour s'engager dans un combat contre les inégalités.

Avec grand sérieux et beaucoup d'humour, elles défendent leurs idées et montrent comment on peut lutter, avec de petits gestes ou de grandes implications. Elles donnent des outils et techniques (faire des collages, monter un collectif, communiquer sur les réseaux...) pour partager leurs savoirs, leurs expériences. Le tout avec des playlists à découvrir !

Leur discours féministe enthousiasmant, décomplexé, plein d'énergie donne envie de se mobiliser sans culpabiliser celleux qui ne seraient pas (ou pas encore) activistes. Il donne plein de pistes, et d'exemples qui illustrent les combats féministes.

Bref c'est un manuel drôle, très abordable, à l'énergie contagieuse. Bravo !

Le tout se veut humoristique, sur un ton léger à la façon du livre La femme parfaite est une connasse des sœurs Girard. Cependant la sauce a du mal à prendre. Les textes sont longs à lire, l’humour pas toujours hilarant et les illustrations sont minimes par rapport au contenu textuel.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..