AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sarah MacLean (188)


Je pense qu’un homme qui manifeste l’intention de déflorer une femme – par deux fois – ne la renvoie pas chez elle – par deux fois – sans l’avoir convenablement déflorée.
Commenter  J’apprécie          00
Hattie avait vingt-neuf ans et savait deux ou trois choses de la vie. Elle savait, par exemple, que lorsqu’un homme avait envie de culbuter une femme dans l’arrière-salle d’une taverne, il s’y employait sur-le-champ. À moins, bien sûr, qu’il n’en ait pas réellement envie…
Commenter  J’apprécie          00
Je sais bien quel genre de femme je suis. Et quel genre de femme je ne suis pas. Un homme tel que vous… Enfin, vous préférez le genre de femme que je ne suis pas.
Elle ferma les yeux très fort et souhaita qu’il disparaisse. Quand elle les rouvrit, il était malheureusement toujours là, aussi immobile qu’une statue. Ce qui était insupportable.
— Et quel genre de femme êtes-vous donc ?
Sa présence était supportable, finalement. Car sa question constituait une nouvelle définition de l’insupportable. Elle s’interdit de lui répondre. De formuler à voix haute les mots qui lui venaient à l’esprit et brûlaient ses lèvres. Trop grosse. Repoussante.
Commenter  J’apprécie          00
Tout avait paru si simple, la veille. Il avait accepté de prendre sa virginité en échange des vols qu’il avait subis. Mais la veille, Hattie ne savait pas encore que son frère lui avait pris quarante mille livres de marchandises.
Commenter  J’apprécie          00
Je crois que nous passons nos vies à lutter pour ce qui nous revient de droit. Qu’il s’agisse de l’air que nous respirons ou de quoi que ce soit d’autre.
Commenter  J’apprécie          00
Un marché implique que j’obtienne un bénéfice. Qu’ai-je à gagner d’un remboursement de fonds et d’un retour de biens volés, sans même avoir la garantie que votre compagnie ne se mêlera plus de mes affaires à l’avenir?
Commenter  J’apprécie          00
Cette femme était ceinte de son étui. Garni de ses couteaux qui étincelaient au crépuscule.
La reine des Amazones.
Et le spectacle qu’elle offrait ainsi – fière, puissante, superbe – manqua le faire s’agenouiller.
Commenter  J’apprécie          00
Il ne voulait pas penser à cette petite fille aux cheveux blonds avec des yeux trop grands qui avait un faible pour les haricots verts, et il ne voulait pas que, par on ne sait quel miracle, le souvenir de la saveur de ces haricots se retrouve sur sa propre langue.
Commenter  J’apprécie          00
Quand il était petit, il leur faisait les poches. Il avait observé ces hommes en habit noir et ces femmes parées d’invraisemblables toilettes blanches, se promener avec leurs enfants, copies conformes et miniatures de leurs parents parfaits.
Et il les avait détestés.
Commenter  J’apprécie          00
Peu m’importe que vous ne soyez pas un gentleman. Je n’ai pas besoin que vous ayez vos entrées dans les salons de Mayfair. Rien, dans notre arrangement, ne vous oblige à savoir danser la valse ni à connaître la hiérarchie des titres de noblesse.
Commenter  J’apprécie          00
Arrangement. Le mot s’insinua dans son esprit en même temps que le souvenir de la veille. De la saveur de sa peau. De la sensation de son corps entre ses bras. De la promesse qu’elle incarnait – aussi alléchante qu’un banquet de roi.
Commenter  J’apprécie          00
Mais l’arrogance l’emporta, comme souvent chez les hommes. Rejeter l’offre reviendrait à reconnaître qu’il risquait de perdre.
Commenter  J’apprécie          00
Il lui faisait penser à un renard, rusé et matois, un pur produit de Covent Garden. Il était comme les mauvaises herbes qui poussaient entre les pavés de la place, pourvues de racines solides, sûres de repousser quel que soit le nombre de fois qu’on les arrache.
Commenter  J’apprécie          00
Elle n’avait jamais rien vu de semblable. Le plus bel homme du monde, entièrement dévoué à la satisfaire. Elle laissa échapper un long soupir tandis qu’elle l’observait, incapable de décider ce qu’elle préférait : le spectacle qu’il offrait ou les sensations qu’il éveillait…
La vision de ses propres mains, enfouies dans ses cheveux pour le garder contre elle et le guidant pour la satisfaire. Le bruit de son consentement, de son désir.
Commenter  J’apprécie          00
Il l’attira contre lui, inclinant la tête de façon que leurs bouches soient parfaitement ajustées. Il prit alors son visage entre ses mains et, du pouce, caressa sa joue, tout en déposant sur ses lèvres une série de petits baisers taquins, encore et encore. Hattie crut devenir folle… jusqu’à ce qu’il capture sa lèvre inférieure pour y faire glisser sa langue tiède, qui avait la saveur du citron et du miel et qui la rendait…
Affamée.
Ce fut une sorte de faim qu’elle ressentit. Comme si elle n’avait jamais mangé et qu’elle découvrait soudain un mets raffiné et savoureux qui lui serait exclusivement destiné.
Ces coups de langue la rendaient folle. Elle ne savait pas comment les supporter. Comment gérer ses sensations.
Commenter  J’apprécie          00
Si Hattie s’était rendue au 72 Shelton Street dans l’intention de perdre sa virginité, elle ne l’avait pas envisagé comme un moment agréable. Absolument pas. Elle avait vu cela comme une formalité. Une case à cocher. Un moyen pour arriver à ses fins.
Mais quand cet homme la touchait – beau, mystérieux et infiniment troublant – elle ne pouvait plus penser qu’à ce moyen, justement.
Un moyen très agréable.
Un moyen très agréable qui la dévastait complètement quand il disait vouloir l’aider à perdre sa virginité.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait de l’argent, cela sautait aux yeux. Et du pouvoir. Une femme se devait de posséder ces deux atouts pour entrer au 72 – le simple fait de connaître son existence supposait un solide réseau de relations. Il existait un millier de raisons pour qu’elle ait eu envie d’y venir, et Whit les connaissait toutes. Ennui, insatisfaction, goût du risque… Il n’en voyait pourtant aucune qui puisse s’appliquer à Hattie. Ce n’était pas une femme impétueuse – elle était assez âgée pour savoir ce qu’elle voulait et faire ses propres choix. Ce n’était pas non plus une femme quelconque, ni une dilettante.
Commenter  J’apprécie          00
Le champagne, en revanche… C’était peut-être bien du champagne qu’il lui fallait.
Elle se servit un verre et le but comme si c’était de l’eau citronnée. Une onde de chaleur se répandit dans son corps, plus vite qu’elle ne s’y était attendue. Une onde de chaleur et la dose de courage dont elle avait besoin pour traverser la pièce et tirer sur le cordon. Pour appeler Nelson. Le très consciencieux Nelson.
Elle se dit que l’homme qui allait la débarrasser de sa virginité aurait pu être affublé d’un nom encore plus ridicule.
Commenter  J’apprécie          00
Le fait qu’un lit constitue traditionnellement l’élément central d’une chambre à coucher lui parut soudain parfaitement incongru, et ce fut comme si elle n’avait jamais vu un lit de sa vie. Ce qui expliquait sans doute qu’elle ne puisse en détacher les yeux.
Commenter  J’apprécie          00
Les hommes ne couraient pas après Hattie. Non qu’ils n’apprécient pas sa compagnie. Après tout, elle aimait les chevaux et les bateaux, elle avait le sens des affaires et assez d’esprit pour être amusante, le temps d’un bal ou d’un dîner. Mais quand une femme avait son apparence et s’exprimait comme elle, un homme avait plus facilement envie de lui donner une claque sur l’épaule que de l’embrasser passionnément.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sarah MacLean (195)Voir plus

Quiz Voir plus

Culture juive et musique

Quel artiste russe et juif du XXème siècle a souvent représenté des musiciens ?

Vassili Kandinski
Marc Chagall

11 questions
31 lecteurs ont répondu
Thèmes : Musique populaire , musique , musiciens , Juifs polonais , Instruments de musique , culture juive , Andalousie (Espagne)Créer un quiz sur cet auteur

{* *}