Sascha Arango

Ce livre ne m'a pas particulièrement intéressé. J'ai le sentiment d'avoir eu une lecture détachée, lointaine, pas vraiment impliquée. L'histoire est celle d'Henry Hayden, pour le public un auteur à succès sympathique, mais dans la réalité un menteur manipulateur et dangereux. L'ouvrage est rythmé, la lecture est fluide et rapide. L'auteur réussit parfaitement à nous plonger dans les pensées de son personnage, on suit les circonvolutions de son cerveau calculateur avec plaisir, et on est partagé entre l'envie qu'il commette une erreur et l'envie qu'il s'en sorte... Le tour de force de Sasha Arango est incontestablement cette immersion dans les pensées d'un meurtrier, qu'il parvient à nous rendre proche et presque attachant. Ceci dit, il faut bien reconnaître qu'il manque à ce roman un petit quelque chose qui réveillerait notre intérêt. Je ne me suis pas sentie touchée par ce livre, que j'ai l'impression de déjà commencé à oublier. Mon avis est qu'il s'agit là d'un policier bien construit, mais qui ne réussit pas à se hisser au niveau d'un grand polar

Franchement pas mal !

Henry est un imposteur né, il se fait passer pour un écrivain à succès alors que c'est sa femme qui écrit tous ses romans. Henry est un calculateur attachant. Sa femme est une excentrique effacée.

Henry a une maitresse et c'est là tout son problème.

Meurtres et mensonges au programme !

Henry est un menteur (toute une partie de sa vie est inconnue), un imposteur (il publie avec succès des livres dont sa femme est l'auteur) et un meurtrier (un crime en entraîne un autre, vous savez ce que c'est). Henry est le héros de La vérité et autres mensonges de l'allemand Sascha Arango, scénariste réputé pour la télévision, la radio et le théâtre, dont c'est le premier roman. Un thriller dont le découpage a l'efficacité requise pour tenir en haleine le lecteur et une bonne dose d'amoralité pour le choquer (un tout petit peu, on en a vu d'autres, non ?). Ce n'est pas un objet littéraire évidemment mais Arango sait comment pimenter une intrigue avec des ingrédients connus, encore faut-il savoir les agencer avec doigté et de ce côté là, à l'image d'un Joël Dicker, l'écrivain allemand fait un quasi sans faute. Henry, malgré son cynisme et ses mensonges à répétition, n'est pas complètement antipathique. Déséquilibré et mythomane accompli, soit, mais il aime sincèrement son chien et aide parfois ceux qui sont dans le besoin. Au-delà de son intrigue principale, Arango a surtout eu le bon goût de peaufiner ses personnages secondaires : la femme, la maîtresse, l'éditeur et sa secrétaire, le poissonnier serbe ... La vérité et autres mensonges n'est pas le livre de l'année ni même de la semaine et ne laissera pas de souvenirs impérissables. Le qualifier de roman de gare serait un peu injuste mais après tout le genre n'est pas honteux en soi. Henry, un ami qui (ne) vous veut (pas) du bien.

Ce roman est un polar mais n’en est pas vraiment un. Il y a bien des meurtres mais on sait qui les commet. Parfois, ça n’empêche pas d’avoir entre les mains un polar réussi mais je ne vais pas dire que c’est le cas ici parce qu’il n’y pas de suspense. L’ensemble se laisse écouter, j’ai plutôt aimé l’obsession de l’auteur pour la martre qui m’a rappelé les seules scènes des Petits Mouchoirs ( film que je n’aime pas du tout à part ça ) qui m’ont fait rire, celle de François Cluzet obsédé par l’animal qu’il n’arrive pas à attraper. Là, ce n’est pas drôle mais le symbolisme autour de cette obsession reste intéressant. J’aime plutôt les polars qui sont le reflet d’un pays ou de la société, ce n’est pas le cas de celui-ci qui pourrait se passer n’importe où. Le lecteur, Olivier Cuvellier, fait ce qu’il peut mais il ne peut pas y faire grand-chose.

Henry est un auteur à succès, tout lui sourit, chaque nouveau livre est un best seller, la vie est belle. Sauf que… Henry est une arnaque, c’est sa femme qui rédige les livres et il la trompe avec son éditrice. Lorsque cette dernière lui annonce qu’elle attend un enfant de lui, tout va basculer, pour meilleur, et pour le rire !

J’ai passé un très bon moment à écouter ce livre, les mésaventures d’Henry m’ont beaucoup fait sourire, parfois carrément rire. Le lecteur a une voix très agréable et conjuguée à un scénario très bien rodé, c’est carton plein !

En bref : à lire !!

Un héros parfaitement amoral: l'Allemand Sascha Arango aborde avec panache le thriller psychologique.


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C'est sans aucun préjugé que j'ai emprunté ce roman à la médiathèque et que j'ai entrepris sa lecture... mais j'ai fini par le survoler, tout en pensant qu'il ferait sans doute un bon film ! Ce n'est qu'après l'avoir refermé que j'ai lu une critique dans un hebo et ainsi découvert que l'auteur est en réalité scénariste ! Tout s'explique. Ce roman est sans doute bien parti pour avoir du succès, mais il ne m'a pas emballée, je suis restée spectatrice sans aucune émotion ! mon avis est de peu d'importance face aux critiques élogieuses médiatiques... je pense néanmoins qu'il plaira à d'autres lecteurs et je lui souhaite bonne chance.

Mon sentiment est mitigé quant à ce roman. Au départ, j'ai apprécié ne pas vraiment savoir où j'allais. L'auteur pose des bases, crée un événement, et c'est là qu'on ne voit pas comment il va faire pour continuer son roman. Cependant, ensuite, mon enthousiasme s'est émoussé. J'ai trouvé que les choses traînaient. Les premières surprises passées, il n'y a pas vraiment de rebondissements.

En outre, je n'ai pas apprécié la fin. Pour moi, elle est plate.

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Henry Hayden a tout pour être heureux. Il est un auteur encensé de bestsellers et est marié depuis plusieurs années à Martha. Pourtant leur première nuit passée ensemble sentait l'aventure sans lendemain. Mais Henry découvre que Martha écrit sans n'avoir jamais expédié aucun de ces manuscrits à une maison d'édition "La littérature ne m'intéresse pas", disait Martha si l'on évoquait ce thème, " je veux juste écrire".



Henry a flairé le bon filon et avec l'accord de Martha il signera de son nom. Le succès est au rendez-vous à chaque nouveau livre. Henry est sous les feux de la rampe et Martha continue à son habitude d'écrire la nuit. Sauf qu'Henry a une maîtresse Betty et que cette dernière lui apprend être enceinte. Même si elle le pousse à dire la vérité à sa femme, Henry ne veut pas. Qui aurait envie de tuer la poule aux oeufs d'or et de voir sa calomnie étalée au grand jour? Sur les deux femmes de sa vie, il y en une de trop. Il a le plan parfait pour se débarrasser de Betty. Sauf qu'un malheureux quiproquo retourne la situation : Betty est toujours vivante et il a tué Martha. Mais ce manipulateur diabolique a plus d'un tour dans son sac et plus d'un mensonge à servir... Reste à savoir si Henry parviendra à s'échapper des mailles du filet de la vérité. Ce roman a tout du genre policier : une bonne intrigue, des rebondissements inattendus et des touches d'humour grinçant. Sans compter une fin stupéfiante.



Un portrait réussi d'un manipulateur et une lecture bien ficelée à découvrir !
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Roman fort intéressant d’un manipulateur cynique pris entre sa femme et sa maîtresse, jusqu’où va-t-il pouvoir aller pour s’en sortir ?

Nous découvrons Henry Hayden romancier de bestseller, marié, une maîtresse, riche, célèbre, mais qui est-il vraiment ? Car Henry Hayden n’a pas d’amis, pas de famille, un passé caché, je vous laisse découvrir ce personnage qui nous emporte dans une intrigue machiavélique et jubilatoire, le portrait d’un usurpateur à découvrir.

Ce livre est agréable et se lit facilement. Il est qualifié de thriller machiavélique. C'est en partie vrai, mais je n'ai pas ressenti de véritables frissons lors de sa lecture. Grâce à un narrateur omniscient, on suit le personnage principal, Henry, dans ses pérégrinations, ses pensées, son passé. L'histoire alterne le présent avec quelques flashbacks.



Henry semble vivre dans son monde, et quand un grain de sable fait dérailler la machine, il imagine tout ce qu'il pourrait faire pour rétablir la situation et sans qu'on s'y attende, il applique certaines solutions qu'il n'avait pas développées.

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Il faut éviter de prendre ce roman sans avoir assez de temps devant soi. J'ai eu le malheur d'avoir un emploi du temps chargé quand je me suis mise à le lire et je ne me suis pas sentie happée, ni envoûtée par l'histoire. L'histoire de base m'a pourtant bien plu : un homme que l'on découvre au fil des pages comme étant un déséquilibré se fait passer comme l'auteur des romans de sa femme, à sa demande. Mais il n'a pas pu s'empêcher de la tromper avec son éditrice, alors qu'il n'en a rien à faire d'elle. Et quand elle lui apprend qu'elle est enceinte de lui, il se met en tête de trouver une solution. Il voudrait tout dire, pour arrêter tout mensonge, mais les circonstances décideront à sa place... Et il se trouvera dans un désarroi, une détresse qu'il n'avait jamais souhaitée. Puis le passé va le rattraper...

On peut qualifier ce roman plus comme policier qu'autre chose. Car il y a toute l'intrigue autour des disparitions, même si l'on ne voit pas trop par l'œil de la police.

La psychologie du personnage meneur, Henry, est rondement menée, très bien ciblée. Je n'ai pas été attirée par les autres personnages. Ils étaient tous dans l'ombre d'Henry au final...

Mais l'histoire ne m'a pas plus enthousiasmée dans l'ensemble. On part de découvertes en étonnements pourtant, mais cela vient peut-être du style de l'écriture... J'ai eu pas mal de passages où je ne me sentais pas du tout impliquée.

Une lecture ratée pour ma part.