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3/5 (sur 3 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Ancien soldat devenu mercenaire, Sean McFate enseigne la stratégie et la diplomatie aux futures élites de l’armée américaine. Il a servi dans l’Airforce et commandé plusieurs opérations du genre de celles qu’il imagine dans ses romans. Spécialiste des combattants mercenaires, il vit à Washington. Il co-écrit avec Bret Witter, auteur de plusieurs best-sellers.

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Ce n'est pas celui qui critique qui est important, ni celui qui montre du doigt comment l’homme fort trébuche ou comment l’homme d’action aurait pu faire mieux.
L’hommage revient à celui ou à celle qui se bat dans l’arène, dont le visage est couvert de poussière et de sueur, qui va de l’avant vaillamment, qui commet des erreurs et en commettra encore, car il n’y a pas d’efforts humains sans erreurs et imperfections.
C’est à lui ou à elle que revient l’hommage, à celui ou à celle dont l’enthousiasme et la dévotion sont grands, à celui ou à celle qui se consume pour une cause importante, à celui ou à celle qui, au mieux, connaîtra le triomphe du succès, et au pire, s’il échoue, saura qu’il a échoué en agissant courageusement.
Théodore Roosevelt - 1910
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Ce n’était pas l’échange de coups de feu qui me tracassait. Cela faisait partie du métier. D’ailleurs, j’avais obtenu les armes au prix convenu, et je n’avais perdu que deux camions dans l’histoire, sans la moindre valeur. Pourtant, à mon retour à la base, j’appris que mon camp d’entraînement dans le désert avait déjà été démonté par l’une des équipes de « nettoyage » de mon employeur, Apollo Outcomes, afin d’effacer toute trace d’opération.
Je n’en montrais peut-être rien, et je n’en parlerais certainement pas à mes supérieurs, mais j’étais vraiment en rogne. J’avais travaillé six mois à l’organisation de cette mission. J’avais fait une dizaine d’allers et retours entre Washington et une salle de réunion plutôt luxueuse, à Houston, au Texas. Ce boulot était-il faisable ? Devait-on le faire ? Combien de temps prendrait-il ? Combien coûterait-il ?
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Un pays comme la Libye – ou la Syrie et l’Afghanistan – n’était pas souverain au sens moderne du terme. Avant même la chute de Kadhafi, les régions désertiques étaient déjà relativement autonomes. En fin de compte, celui qui s’était proclamé « roi des rois d’Afrique » n’était rien de plus qu’un simple maire de Tripoli. Maintenant que la Libye avait volé en éclats, toutes ses activités, des champs pétrolifères aux « péages » le long des pistes à chameaux, étaient aux mains des malfrats les plus puissants et les plus imaginatifs. Le Sahara était devenu un nouveau Far West : une zone de non-droit où des soldats démobilisés, des contrebandiers, des indigènes et des criminels s’emparaient de tout ce qu’ils pouvaient, parfois par la ruse, le plus souvent par la force.
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Dans cette région rocailleuse du sud du Sahara, chaque construction était propice aux embûches, car elles étaient toutes construites dans des oueds ou contre de petites falaises, à l’abri du vent. Nos contacts, les Touareg, étaient les bandits-guerriers de ce monde impitoyable. Ils connaissaient chaque centimètre carré sur une bande de plus de huit cents kilomètres. Mais ils n’avaient pas le GPS. Il était donc impossible de localiser l’emplacement précis d’une réunion. Il fallait les rejoindre dans des lieux comme celui-ci.
C’était une région en perpétuel mouvement, comme le vieux Far West : les banditos étaient monnaie courante, et la loi était dictée par les armes à feu.
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Mon interprète s’adressa au chef touareg, et l’homme à sa droite répondit, mais il n’éprouva pas le besoin de traduire le dialogue. Cela ressemblait à un échange de banalités. Sans doute l’interprète se demandait-il pourquoi on ne lui avait pas proposé de tasse. Mais ce n’était personne, ici. Juste un porte-parole. Voilà qui était également typique des Touareg.
Enfin, au bout de dix minutes de service, le serveur de thé distribua les tasses. Je saisis mon thé. Il était brûlant, mais je le bus comme si de rien n’était. Il avait à la fois un goût de sucre et de menthe.
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Fut un temps, cinq ans auparavant, où j’aurais pu devenir quelqu’un d’important, ici, un type qui montait des opérations plutôt que de les mener à bien. On m’avait invité, chouchouté… on m’avait présenté « du beau monde », comme on dit. Mais je détestais les façons de faire, à Washington : les échanges de faveurs, les doubles jeux, les intrigues à rallonge pour tenter vainement d’atteindre un idéal, tandis que le monde s’écroulait peu à peu.
J’étais un soldat, pas un bureaucrate. J’avais choisi l’Afrique.
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— Au nord. Au-delà du désert. Ce n’est pas notre combat.
Ce n’était pas non plus celui des Touareg. Il leur avait été imposé par les frontières européennes et la chute du régime de Kadhafi. Ce désert leur appartenait, mais c’était aussi là que les jusqu’au-boutistes de l’armée libyenne s’étaient réfugiés lorsqu’ils n’avaient plus eu nulle part où aller. La cache d’armes, à l’extérieur, avait certainement été l’une de celles de Kadhafi, à un moment ou à un autre.
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