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Critiques de Ségolène Chailley (14)
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La donneuse sans visage

Ségolène Chailley traite un sujet sociétal difficile avec la procréation médicalement assistée et laisse à chaque lecteur son appréciation en son âme et conscience. Le roman nous entraine à Kiev en Ukraine et interroge sur la décision que doivent prendre Virginie et Tristan.

Sauront-ils surmonter le lourd secret de leur passé, faire face à la force d’une vague qui déferle sur leur couple et résister à l’appel du vide. « Dans la vie d’une femme, il y a un avant et un après. Seulement, il ne suffit pas de passer d’une rive à l’autre … »

Les phrases courtes et ciselées d’une belle écriture donnent un rythme à ce roman. Les descriptions nous plongent aux confins d’une réalité dans une fiction qui nous prend.



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La donneuse sans visage

Un roman touchant où la question de la maternité est posée. Qu'est ce qu'être mère ou père? La transmission de ce qu'on a reçu et vécu depuis sa plus tendre enfance, comment tout cela se mêle et s'imbrique dans nos choix, nos décisions, nos désirs d'enfants....D'autant plus prégnant lorsque la réalisation de ce désir ne coule pas de soi et qu'il faut entreprendre un parcours du combattant pour le rendre réalisable. La confrontation entre les possibles qu'offrent la technologie et un monde où tout se monnaye et ses propres désirs et ce qu'ils révèlent de nos failles, de notre couple. Ce roman ose parler de toutes ces interrogations, ces angoisses que soulèvent la question de devenir mère qui plus est d'un enfant d'une autre.
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La donneuse sans visage

Super bien écrit et touchant!

J'ai été tenu en haleine par le récit de Virginie, cette femme forte capable d'affronter de grands moments de solitude sans son couple et dans ce projet de procréation assisté.

Ce roman interpelle sur les rencontres dont on sent à l'avance que ce ne sont pas les bonnes...et du chemin fou qu'elles nous font prendre.

Bravo, à lire absolument!

Julien
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La donneuse sans visage

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman.

Les thèmes sont originaux, notamment la partie concernant la PMA pratiquée dans d'autres pays que la France. L'histoire d'amour complexe qui lie nos héros est bien ficelée aussi et nous tient en haleine jusqu'à la fin du roman.

Bref, une lecture que je recommande !
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La donneuse sans visage

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La donneuse sans visage

Un beau roman sur un sujet d’actualité, la PMA.

Souvent, on s’attache à raconter les difficultés d’enfants nés de PMA en recherche de leurs origines.



Dans ce roman, on comprend mieux toutes les interrogations que peut aussi avoir la mère, tiraillée entre son désir d’enfant, et ses doutes. Un roman beau et touchant, à découvrir !
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La donneuse sans visage

La donneuse sans visage est un roman qui intrigue, qui donne à réfléchir mais qui se lit comme un polar, d'une traite ! Déjà, la première de couverture est très belle et m'a donnée envie de de le lire....

Ensuite, j'ai bien aimé l'histoire qui relève de l'intime mais croise les sujets sociétaux de notre époque. Toutes les interrogations de Virginie, les discussions du couple, les contradictions, les angoisses sont bien amenées. La trame narrative n'est pas linéaire ce qui aiguise la curiosité du lecteur. Tristan est aussi un personnage complexe, avec ses failles. J'ai bien aimé mieux comprendre la psychologie des personnages et remonter à leur enfance. J'ai été frappée par la solitude de Virginie : elle ne peut se confier à personne, n'est ni soutenue, ni accompagnée. On comprend que finalement c'est ça le plus difficile à vivre. Il y a un manque de lieux d'écoute, de groupes de parole sur ces sujets pourtant essentiels. En conclusion, je recommande ce court roman, par ailleurs très bien écrit !
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La donneuse sans visage

Si un signe devait résumer à lui seul ce roman, c'est bien le point d'interrogation. Celui qui revient sans cesse dans les questionnements de l'héroine, qui imprègnent à leur tour le lecteur.

On est happés dès le début par cette histoire, même si la gravité du sujet, ni les détails médicaux ne sont occultés.

Le tout servi par une langue limpide, efficace, quelquefois crue.

Une lecture hautement recommandable !
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La donneuse sans visage

Virginie et Tristan forment un couple bien décidé à faire un enfant. Virginie est stérile, sa sœur étant handicapée, elle en est presque soulagée. Elle ne connait que trop la vie difficile des parents d'enfants handicapés et ne souhaite pas vivre cela à son tour.



Tristan, de son côté, a manifestement vécu une enfance difficile, toujours dans l'ombre de son petit frère, particulièrement aimé de leurs parents. Le petit fini par mourir dans des circonstances floues. Les parents de Tristan le considèrent alors comme responsable de sa mort et de leurs malheurs. La mère, effondrée, finira par s'en aller du foyer familial et Tristan sera élevé par son père.



Virginie et Tristan sont bien décidés à fonder une famille et se rendent en Ukraine afin de faire pratiquer l'implant d'ovocytes issus d'une donneuse anonyme.



Virginie réfléchit beaucoup, passe les étapes de l'insémination tout en ressassant des pensées négatives autour d'abord de la donneuse elle-même, du système médical Ukrainien puis sur Tristan qu'elle ne semble pas connaitre si bien que ça.







Avis personnel



J'ai trouvé que le récit s'attardait un peu trop sur le fantasme de Virginie quant à l'identité de la donneuse et sur ce qu'elle pourrait faire plus tard. Les réflexions sont très justes : Est-ce que cette personne cherchera à reprendre contact avec elle plus tard, est-ce qu'elle voudra récupérer l'enfant issu de son ovocyte ? qui est-elle vraiment ? Une personne dans le besoin ou une personne généreuse ? Le fait de porter un bébé qui n'est pas issu de ses propres cellules pose problème à Virginie. Elle porterait l'enfant d'un homme qu'elle semble ne pas connaitre si bien que cela et d'une femme dont elle ne connait rien.



J'ai eu l'impression qu'elle cherchait toutes les raisons possible pour ne pas faire aboutir ce projet de grossesse. Finalement, je pense que toutes ces réflexions auraient dues avoir lieu avant le départ en Ukraine.



J'ai toutefois trouvé que ce livre était bien écrit et je ne m'attendais pas à cette fin.
Lien : https://christine-lecture.bl..
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La donneuse sans visage

En lisant la 4ème de couverture de La donneuse sans visage, j'ai été intéressée par le sujet mais j'ai craint de lire un roman à thèse, à charge contre la PMA. Ce n'est pas du tout le cas : Ségolène Chailley est une romancière qui laisse sa liberté de conscience au lecteur. Les personnages ne sont pas des stéréotypes caricaturaux. Leur histoire est complexe et les rebondissements surprenants jusqu'au bout. L'écriture rapide et efficace analyse avec précision les affres de la procréation dans le monde moderne. Un beau roman sur un sujet essentiel.
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La donneuse sans visage

Je te souhaite beaucoup de courage dans ce parcours! Pour te répondre, je sais que la clinique Feskov (https://mere-porteuse-centre.fr) a un bureau à Bruxelles. Une mère porteuse après 6 mois de grossesse sera observée en Belgique et donnera naissance en Belgique également.
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La Fabrique des Histoires : 50 ateliers d'écr..

Les 50 ateliers d'écriture proposés dans ce livre sont très bien structurés et très complets. Ils vont crescendo pour permettre notre envolée littéraire et nous font vivre une véritable joie créatrice. On peut se découvrir auteur dans l’âme et c’est très plaisant !
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Mourir, ça fait pas rêver

Du théâtre, enfin. Du beau texte et très vivant, très "on y croit" quand on le lit. Comédien moi-même j'ai même aimé le lire à voix haute de temps en temps. Il est facile à mettre en bouche et je suppose que jouer cette pièce doit être très plaisant. Bravo Foncez !
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Portraits de Travers

Portrait de travers : Tout passe par le regard. Le portrait doit embellir le modèle. Ségolène Chailley embellit ses personnages en les montrant de travers. Essayez, il suffit de pencher la tête. Oui comme ça. Vu sous cet angle ces fugitifs du quotidien s’animent d’une réalité touchante et cruelle. Ils évoluent dans un monde à leur image, fêlé par endroit. Ce monde les éjecte, en même temps qu’il nous offre leur lumière. Une lumière aveuglante, sensuelle, violente, jusqu’à l’obscurité de l’âme, d’un noir à recouvrir les ténèbres. L’auteur sonde ses personnages, leur cri intérieur, la beauté d’un cauchemar, dans un style alerte, irrévérencieux et réjouissant. On traverse ces portraits de travers en apnée, totalement immergé, sans envie de remonter à la surface. Sauf peut-être entre deux nouvelles, pour apprécier encore plus l'univers charnel et poignant de cet auteur d'exception.
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