Critiques de Serge Latapy (65)
Un jeune pêcheur grec il y a très longtemps, a beaucoup écouté les poètes. il connait les grands vers de l'Illiade et de l'Odyssée. Il rêve parfois d'être ce genre de héros qui protégerait sa bien aimée et ses proches. Alors quand une fois encore sa petite ile est rançonnée par des pirates sans que les guerriers du coin ni les édiles ne pensent à autre chose qu'à se cacher, il s'enerve et dit tout haut sa colère, sa rage de ne rien faire et propose de partir repérer l'antre des pirates. Pour éviter trop de ramdam, l'édile accepte son offre. Son père le presse d'aller voir Tiresias le prophête aveugle. Nanti de la prophétie avinée, Philokles, va prendre la mer, affronter des tempêtes, naufrager une première fois, rencontrer des jeunes femmes, affronter les maris, naufrager à nouveau, devenir l'esclave dans une île puis un aede... Candide, à la fois têtu, persuadé qu'il a une mission et en même temps subissant les événements et les hommes, il subit sa propre odyssée...
Une intrigue plutôt souriante, avec un anti héros féru de littérature ou plutôt de chants, naif, entourés de personnages qui cherchent à profiter de lui ou à l'écarter, aucun (hormis son père) n'est sympathique.
Le dessin et les couleurs sont un réel plus, lumineux, totalement cohérents avec les paysages grecs. Même les traits des hommes conformes avec la statuaire grecque est une jolie surprise.
Une intrigue plutôt souriante, avec un anti héros féru de littérature ou plutôt de chants, naif, entourés de personnages qui cherchent à profiter de lui ou à l'écarter, aucun (hormis son père) n'est sympathique.
Le dessin et les couleurs sont un réel plus, lumineux, totalement cohérents avec les paysages grecs. Même les traits des hommes conformes avec la statuaire grecque est une jolie surprise.
Découvrez Philokles fils d’Eumée, dans sa quête de combattre.
On suit ce jeune homme toute l’histoire, il connaît les récits d’Homère et espère vivre la même chose que lui. Pour cela, il ne va pas hésiter à partir pour vivre une grande aventure. Il est jeune, courageux et fier. Mais malheureusement, tout ne va pas se passer comme il l’espérait.
Les planches sont superbes, elles reflètent les émotions de cette histoire, la plume est douce et racontée de manière à donner du rythme et une sonorité particulière à la lecture.
Il y a énormément de passage de l’Illiade et l’Odyssée.
C’est un récit initiatique où reflète le rêve et la réalité d’un homme de pêcheur qui se veut être un homme de gloire.
On suit ce jeune homme toute l’histoire, il connaît les récits d’Homère et espère vivre la même chose que lui. Pour cela, il ne va pas hésiter à partir pour vivre une grande aventure. Il est jeune, courageux et fier. Mais malheureusement, tout ne va pas se passer comme il l’espérait.
Les planches sont superbes, elles reflètent les émotions de cette histoire, la plume est douce et racontée de manière à donner du rythme et une sonorité particulière à la lecture.
Il y a énormément de passage de l’Illiade et l’Odyssée.
C’est un récit initiatique où reflète le rêve et la réalité d’un homme de pêcheur qui se veut être un homme de gloire.
Le livre (l'histoire complète en un seul volume) est magnifique. L'objet d'abord, dont la couverture s'inspire des poteries à figures rouges de l'Antiquité. le contenu ensuite, dont les dessins retiennent immédiatement l'attention, en particulier les vues maritimes et nocturnes. Même les nuages ont une forme grecque ! Plusieurs planches sont sans texte, laissant ainsi le regard s'attarder sur les détails et le rendu des lieux.
Les auteurs font de nombreux clins d'oeil à Homère pour camper leur jeune héros, épris de gloire comme Achille son idole, qui avait, lui, préféré mourir jeune en échange de la gloire éternelle. Mais est-ce aussi le souhait de Philoklès ?
Kleos, cette renommée qu'il désire, ne s'offre pourtant pas au premier venu et comme d'autres avant lui, il devra quitter son île natale pillée par des pirates pour mettre un terme à leurs agissements.
Il passe ainsi par toutes les étapes du récit d'apprentissage, aidé surtout par sa bonne connaissance des poèmes homériques, toujours utiles pour survivre lorsqu'on rencontre des sirènes, ou même, un géant borgne.
Cette épopée nouvelle, non dénuée d'humour, devrait ravir les passionnés de mythologie et conquérir les autres. Une petite précision toutefois, les scènes de sexe, pas toujours consenti, empêchent peut-être de laisser ce bel ouvrage aux plus jeunes lecteurs.
Je remercie vivement l'éditeur pour ce beau cadeau reçu dans le cadre d'une opération masse critique.
Les auteurs font de nombreux clins d'oeil à Homère pour camper leur jeune héros, épris de gloire comme Achille son idole, qui avait, lui, préféré mourir jeune en échange de la gloire éternelle. Mais est-ce aussi le souhait de Philoklès ?
Kleos, cette renommée qu'il désire, ne s'offre pourtant pas au premier venu et comme d'autres avant lui, il devra quitter son île natale pillée par des pirates pour mettre un terme à leurs agissements.
Il passe ainsi par toutes les étapes du récit d'apprentissage, aidé surtout par sa bonne connaissance des poèmes homériques, toujours utiles pour survivre lorsqu'on rencontre des sirènes, ou même, un géant borgne.
Cette épopée nouvelle, non dénuée d'humour, devrait ravir les passionnés de mythologie et conquérir les autres. Une petite précision toutefois, les scènes de sexe, pas toujours consenti, empêchent peut-être de laisser ce bel ouvrage aux plus jeunes lecteurs.
Je remercie vivement l'éditeur pour ce beau cadeau reçu dans le cadre d'une opération masse critique.
Nous nous révons tous à être l'un des personnages de nos livres. Et bien cet fois-ci, à travers les pages Kleos nous découvrons qu' il vaut mieux être le conteur, car une vie de héros dans la réalité n'est jamais simple. Et encore moins à cet époque en grèce. Chacun connait la mythologie grecque ou encore les mythes d'Homère, mais il est rare de se plonger sur l'influence qu'on eu ces histoires à l'Antiquités. C'est ce qu'offre la BD qui est très fidèle par les tenus, les coutumes, l'époque où se déroule l'histoire.
Notre protagoniste est plein de courage, de rêve de gloire ainsi que de l'Iliade et l'Odyssé dans la tête. Hélas, ça ne se passe pas comme il l'avait prévu. La dure réalité le rattrape. Les épreuves qu'ils va affronter vont le façonner. C'est un lecture pour un public adulte et averti, en raison de certain sujet dont traite la BD, comme l'esclavage et le viol.
Le style de la dessinatrice est super captivant. Elle représente à merveille les expressions des personnages ainsi que les situations sans texte ce qui offre une deuxième lecture. On a principalement une colorisation dans les tons chauds. Je conseille de lire deux fois la BD, la première avec le texte et découvrir l'histoire, puis une deuxième pour savourer une lecture à travers les dessins d'Amélie Causse.
J'ai appris que d'origine, elle avait été prévus pour être couper en 2 tomes. Cependant, je préfère ce format intégrale qui permet de profiter pleinement de l'histoire. On ne se retrouve pas éjecter de l'histoire par la fin d'un tome, ce qui est des fois trop court à mon goût. J'apprécie beaucoup l'intégral.
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
Notre protagoniste est plein de courage, de rêve de gloire ainsi que de l'Iliade et l'Odyssé dans la tête. Hélas, ça ne se passe pas comme il l'avait prévu. La dure réalité le rattrape. Les épreuves qu'ils va affronter vont le façonner. C'est un lecture pour un public adulte et averti, en raison de certain sujet dont traite la BD, comme l'esclavage et le viol.
Le style de la dessinatrice est super captivant. Elle représente à merveille les expressions des personnages ainsi que les situations sans texte ce qui offre une deuxième lecture. On a principalement une colorisation dans les tons chauds. Je conseille de lire deux fois la BD, la première avec le texte et découvrir l'histoire, puis une deuxième pour savourer une lecture à travers les dessins d'Amélie Causse.
J'ai appris que d'origine, elle avait été prévus pour être couper en 2 tomes. Cependant, je préfère ce format intégrale qui permet de profiter pleinement de l'histoire. On ne se retrouve pas éjecter de l'histoire par la fin d'un tome, ce qui est des fois trop court à mon goût. J'apprécie beaucoup l'intégral.
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
Avant tout, merci aux éditions Grand Angle ainsi qu' à Babélio pour la fourniture de cette magnifique intégrale.
En grec ancien kleos, ou Klewos, est un terme associé à la réalisation d'une action glorieuse.
A cette époque en quelque sorte, chercher kleos c'est rechercher la gloire en fin de compte.
C'est également associé au médium qui véhicule cette gloire et entretien celle-ci auprès du peuple.
En ces temps là l'éducation des jeunes grecs étaient transmise en partie par tous ces rhapsodes, ces conteurs itinérants qui recitaient les poèmes épiques des temps anciens et relayaient également les hauts faits de leur époque qu'ils glanaient au cours de leurs nombreux voyages.
Dans l'esprit d'un jeune grec avoir son histoire, ses actes de bravoure, contés dans toutes les cités, c'est en quelques sorte le plus haut niveau de célébrité possible et la promesse de l'immortalisation de son existence.
Dans une Grèce antique plus crédible que ce qui nous est habituellement proposé, notre récit se recentre sur un jeune grec particulièrement épris de toutes ces légendes.
Le sac de son village par des pirates est pour lui l'évènement lui permettant de s'extraire d'une existence balisée de simple pécheur, l'opportunité divine qu'il attendait pour partir à la recherche de cette gloire qui fera de lui un être d'exception pour l'éternité aux yeux de tous.
Et ce bien qu'il n'ait lui même à ce stade aucunes compétences martiales ni même de facultés physiques le prédisposant à des prouesses guerrières.
Bien évidement les évènements ne vont pas se passer comme il l'entend car bien que son nom Kleos, l'associe par le verbe à la renommé, assez vite il apparait qu'il ne sera pas tant question de sa gloire que de la perte de son innocence.
En suivant les pérégrinations de kleos, nous assistons autant à une déconstruction des mythes qu'à un fantastique voyage maritime et terrestre dans la grande verte, un récit réaliste, humain et tragique.
Le final est particulièrement touchant pour le héros avec la perte de ses illusions ainsi que de ses espoirs.
Mutilé, désabusé, ironiquement kléos se voit condamné afin d'assurer sa propre existence, à chanter à son tour les louanges de celui dont 'il s'était juré de se venger.
Le livre est magnifique, cette intégrale est de toute beauté et d'une qualité de conception remarquable.
Les dessins et l'encrage sont de toutes beauté avec de vrai efforts sur la dynamique des planches. Nous sommes ici dans le haut du panier de ce que propose le monde de l'Edition de la BD tous les mois.
Je comprends le choix de publier ce second tome directement en un récit complet tant le récit fait preuve d'une unicité remarquable et ne se prête pas naturellement au découpage.
kléos est une magnifique découverte et assurément dans mon top 10 de l'année.
En grec ancien kleos, ou Klewos, est un terme associé à la réalisation d'une action glorieuse.
A cette époque en quelque sorte, chercher kleos c'est rechercher la gloire en fin de compte.
C'est également associé au médium qui véhicule cette gloire et entretien celle-ci auprès du peuple.
En ces temps là l'éducation des jeunes grecs étaient transmise en partie par tous ces rhapsodes, ces conteurs itinérants qui recitaient les poèmes épiques des temps anciens et relayaient également les hauts faits de leur époque qu'ils glanaient au cours de leurs nombreux voyages.
Dans l'esprit d'un jeune grec avoir son histoire, ses actes de bravoure, contés dans toutes les cités, c'est en quelques sorte le plus haut niveau de célébrité possible et la promesse de l'immortalisation de son existence.
Dans une Grèce antique plus crédible que ce qui nous est habituellement proposé, notre récit se recentre sur un jeune grec particulièrement épris de toutes ces légendes.
Le sac de son village par des pirates est pour lui l'évènement lui permettant de s'extraire d'une existence balisée de simple pécheur, l'opportunité divine qu'il attendait pour partir à la recherche de cette gloire qui fera de lui un être d'exception pour l'éternité aux yeux de tous.
Et ce bien qu'il n'ait lui même à ce stade aucunes compétences martiales ni même de facultés physiques le prédisposant à des prouesses guerrières.
Bien évidement les évènements ne vont pas se passer comme il l'entend car bien que son nom Kleos, l'associe par le verbe à la renommé, assez vite il apparait qu'il ne sera pas tant question de sa gloire que de la perte de son innocence.
En suivant les pérégrinations de kleos, nous assistons autant à une déconstruction des mythes qu'à un fantastique voyage maritime et terrestre dans la grande verte, un récit réaliste, humain et tragique.
Le final est particulièrement touchant pour le héros avec la perte de ses illusions ainsi que de ses espoirs.
Mutilé, désabusé, ironiquement kléos se voit condamné afin d'assurer sa propre existence, à chanter à son tour les louanges de celui dont 'il s'était juré de se venger.
Le livre est magnifique, cette intégrale est de toute beauté et d'une qualité de conception remarquable.
Les dessins et l'encrage sont de toutes beauté avec de vrai efforts sur la dynamique des planches. Nous sommes ici dans le haut du panier de ce que propose le monde de l'Edition de la BD tous les mois.
Je comprends le choix de publier ce second tome directement en un récit complet tant le récit fait preuve d'une unicité remarquable et ne se prête pas naturellement au découpage.
kléos est une magnifique découverte et assurément dans mon top 10 de l'année.
Sur l’agora d’une cité insulaire, un jour de fête, les citoyens écoutent la récitation de l’Iliade. Leur festin est interrompu par le débarquement d’un pirate borgne qui sème la désolation. Le fils d’un pêcheur (Philoklès, qui aime la gloire) se lance seul dans une expédition vengeresse, parce qu’il est imprégné du culte des héros, et par bravade vis-à-vis des défenseurs impuissants de la cité. Les péripéties s’enchaînent : navigation hasardeuse, prophétie, tempête, femmes séductrices, enfin l’esclavage dans l’île même de Monophtalmos, le pirate de la première scène. Comment Philoklès devient un barde aveugle qui chante la gloire de Monophtalmos, c’est à lire dans Kleos.
La couverture et l’évocation des héros s’inspirent des céramiques à figures rouges. Un ton brun, violacé pour les scènes nocturnes, domine le reste de l’illustration. Le dessin et la mise en page sont variés, expressifs, avec quelques poncifs comme la bouche asymétrique dans le sourire ou l’invective. La scène d’initiation amoureuse est jolie, voire hollywoodienne, interrompue de façon boulevardière par l’arrivée impromptue du mari. Plus tard, en tant qu’esclave, le héros subit dans la violence une autre initiation.
Ce livre que je dois à Babelio — je remercie Masse Critique — est accompagné d’un insert de 12 pages justifiant que les deux tomes d’une précédente édition soient rassemblés en une Intégrale. De fait, il m’est difficile d’imaginer la césure. Peut-être la fortune de mer, suivie de l’accomplissement du destin ? Le livre est un tout, cette éventuelle césure ôterait de la force à Kleos.
La couverture et l’évocation des héros s’inspirent des céramiques à figures rouges. Un ton brun, violacé pour les scènes nocturnes, domine le reste de l’illustration. Le dessin et la mise en page sont variés, expressifs, avec quelques poncifs comme la bouche asymétrique dans le sourire ou l’invective. La scène d’initiation amoureuse est jolie, voire hollywoodienne, interrompue de façon boulevardière par l’arrivée impromptue du mari. Plus tard, en tant qu’esclave, le héros subit dans la violence une autre initiation.
Ce livre que je dois à Babelio — je remercie Masse Critique — est accompagné d’un insert de 12 pages justifiant que les deux tomes d’une précédente édition soient rassemblés en une Intégrale. De fait, il m’est difficile d’imaginer la césure. Peut-être la fortune de mer, suivie de l’accomplissement du destin ? Le livre est un tout, cette éventuelle césure ôterait de la force à Kleos.
♫Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs !
Sous nos drapeaux que la Victoire
Accoure à tes mâles accents !
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre 𝖌𝖑𝖔𝖎𝖗𝖊 ♫
- La Marseillaise - couplet VI - 26 𝓂𝑒𝓈𝓈𝒾𝒹𝑜𝓇 𝒶𝓃 𝐼𝐼𝐼 -
---♪---♫---🐬---⛵---🐬---♫---♪---
Messidor dans les bras de Morphée
Alors quand rêverai-je mon petit village !?
Une quête qui recommence, le début d'un voyage
Suivre le Thrace, la table des bien nés
L'épée d'Eraste, pour tout bagage
chez les grecs, va te faire enclumer
Mais qu'allait-t'il faire dans cette trière !?
Nos vies sont une guerre
Ton apparence, pas marrant tous ces mirages.
A couple ment, trouver la reine
Dauphins de borée à corps de femme
Sirène, comment trouver la mienne !?
Pique épique et collait Priam
Devant tant de beautés j'en suis réduit au silence
Grand yeux de chouette, ceux de ton Athéna
Puis-je avouer un amour pour tes dieux
quand devant l'Homère t'as ?
Bye bye KLEOS LESBOS Rhapsodique
Merci Ed. Grand Angle pour cet épisode unique
Eacersall- Latapy- Causse et bien sûr à Masse critique
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs !
Sous nos drapeaux que la Victoire
Accoure à tes mâles accents !
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre 𝖌𝖑𝖔𝖎𝖗𝖊 ♫
- La Marseillaise - couplet VI - 26 𝓂𝑒𝓈𝓈𝒾𝒹𝑜𝓇 𝒶𝓃 𝐼𝐼𝐼 -
---♪---♫---🐬---⛵---🐬---♫---♪---
Messidor dans les bras de Morphée
Alors quand rêverai-je mon petit village !?
Une quête qui recommence, le début d'un voyage
Suivre le Thrace, la table des bien nés
L'épée d'Eraste, pour tout bagage
chez les grecs, va te faire enclumer
Mais qu'allait-t'il faire dans cette trière !?
Nos vies sont une guerre
Ton apparence, pas marrant tous ces mirages.
A couple ment, trouver la reine
Dauphins de borée à corps de femme
Sirène, comment trouver la mienne !?
Pique épique et collait Priam
Devant tant de beautés j'en suis réduit au silence
Grand yeux de chouette, ceux de ton Athéna
Puis-je avouer un amour pour tes dieux
quand devant l'Homère t'as ?
Bye bye KLEOS LESBOS Rhapsodique
Merci Ed. Grand Angle pour cet épisode unique
Eacersall- Latapy- Causse et bien sûr à Masse critique
🇬🇷🏺🏛️⚔️✍️
Kleos, L'Intégrale : Eacersall / Latapy / Causse - Editions Grand Angle - 03/05/23 - 136 pages - 24,90€ - 14+
🎶Achilles Come Down - Gang of Youth 🎶
4/5 ⭐️
🌷✨Hey !✨🌷
Je vous retrouve pour une nouvelle chronique qui est possible grâce à Babelio que je remercie ! Voir l'écoute et l'empathie du scénariste et de la ME pour ses lecteurs m'a bcp touchée et je suis donc très contente de les mettre à l'honneur aujourd'hui ! 💐
Points ✅ :
- Il y a clairement un travail minutieux sur cette oeuvre, une belle écoute, une belle collaboration et un magnifique communiqué de presse qui nous donne pleins d'infos utiles et très intéressantes ✨
- Le scénario est vraiment génial ! Les extraits et l'inspiration de L'Illiade et l'Odyssée ( épopée d'Homère en Grèce Antique ) sont très intéressants et la petite touche d'Indiana Jones rend l'histoire trépidante ! ⚔️
- On suit un protagoniste très touchant qui rêve de grandes aventures, d'être le héros de sa propre histoire à l'exemple d'Ulysse ... mais celui-ci se rend compte qu'être un héros n'est pas un long fleuve tranquille, c'est plutôt un parcours semé d'embûches ! 🏛️
- J'aurais aimé un peu plus de maturité de sa part sur certains sujets mais ce côté jeune et innocent, qui a espoir d'aider son peuple, de combattre la piraterie à lui tout seul ( cela pourrait faire échos à l'actualité d'ailleurs ) le rend touchant ! 🫶
- Cette BD traite pour moi également de nos envies, de nos rêves, ou plutôt de nos utopies, puis de la désillusion. Lui qui souhaite être le héros se retrouve à conter les histoires de ses héros favoris et c'est un rôle merveilleusement mis en avant par les auteurs : raconter l'histoire revient à donner espoir, à encourager à se battre pour de nobles causes par ex ! ✍️
- Et les dessins ?!? comment ne pas parler d'eux ??? Ils sont absolument sublimes ! J'ai beaucoup aimé certaines planches très différentes des autres, l'inspiration des décors de la Grèce Antique et le contraste entre couleurs chaudes et couleurs froides ! 🌈
- On a un style graphique très doux qui contraste avec la dure réalité de la Grèce en 499 av. JC 📖
- Petit + : j'ai été très surprise de constater à quel point les émotions étaient facilement transmises par les dessins sans avoir besoin de bcp de dialogues ( le livre se lit vraiment très très vite tant il y en a peu ) ! 💃
En bref, ils ont relevé un joli défi tout en transmettant un joli message ! 💫
Attention, je ne recommande pas cette oeuvre aux plus jeunes car elle contient des scènes de nudité, de viols, de violences ... Prenez soin de vous ! ⚠️
💗🌸✨
N'hésitez pas à me retrouver sur mes réseaux sociaux :
- Tik tok : thebeautyandthelibrary
- Insta : The_Beauty_and_the_Library
Kleos, L'Intégrale : Eacersall / Latapy / Causse - Editions Grand Angle - 03/05/23 - 136 pages - 24,90€ - 14+
🎶Achilles Come Down - Gang of Youth 🎶
4/5 ⭐️
🌷✨Hey !✨🌷
Je vous retrouve pour une nouvelle chronique qui est possible grâce à Babelio que je remercie ! Voir l'écoute et l'empathie du scénariste et de la ME pour ses lecteurs m'a bcp touchée et je suis donc très contente de les mettre à l'honneur aujourd'hui ! 💐
Points ✅ :
- Il y a clairement un travail minutieux sur cette oeuvre, une belle écoute, une belle collaboration et un magnifique communiqué de presse qui nous donne pleins d'infos utiles et très intéressantes ✨
- Le scénario est vraiment génial ! Les extraits et l'inspiration de L'Illiade et l'Odyssée ( épopée d'Homère en Grèce Antique ) sont très intéressants et la petite touche d'Indiana Jones rend l'histoire trépidante ! ⚔️
- On suit un protagoniste très touchant qui rêve de grandes aventures, d'être le héros de sa propre histoire à l'exemple d'Ulysse ... mais celui-ci se rend compte qu'être un héros n'est pas un long fleuve tranquille, c'est plutôt un parcours semé d'embûches ! 🏛️
- J'aurais aimé un peu plus de maturité de sa part sur certains sujets mais ce côté jeune et innocent, qui a espoir d'aider son peuple, de combattre la piraterie à lui tout seul ( cela pourrait faire échos à l'actualité d'ailleurs ) le rend touchant ! 🫶
- Cette BD traite pour moi également de nos envies, de nos rêves, ou plutôt de nos utopies, puis de la désillusion. Lui qui souhaite être le héros se retrouve à conter les histoires de ses héros favoris et c'est un rôle merveilleusement mis en avant par les auteurs : raconter l'histoire revient à donner espoir, à encourager à se battre pour de nobles causes par ex ! ✍️
- Et les dessins ?!? comment ne pas parler d'eux ??? Ils sont absolument sublimes ! J'ai beaucoup aimé certaines planches très différentes des autres, l'inspiration des décors de la Grèce Antique et le contraste entre couleurs chaudes et couleurs froides ! 🌈
- On a un style graphique très doux qui contraste avec la dure réalité de la Grèce en 499 av. JC 📖
- Petit + : j'ai été très surprise de constater à quel point les émotions étaient facilement transmises par les dessins sans avoir besoin de bcp de dialogues ( le livre se lit vraiment très très vite tant il y en a peu ) ! 💃
En bref, ils ont relevé un joli défi tout en transmettant un joli message ! 💫
Attention, je ne recommande pas cette oeuvre aux plus jeunes car elle contient des scènes de nudité, de viols, de violences ... Prenez soin de vous ! ⚠️
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Premièrement c'est scandaleux de transformer le tome 2 en une intégrale, qu'est-ce que ce choix éditorial? Le pire étant de vouloir nous faire croire qu'il est issu d'une volonté de satisfaire les lecteurs... Si, sans qu'on en soit vraiment surpris, le tome 1 n'a pas marché, limitez la casse en réduisant au minimum le tirage du tome 2 au lieu d'essayez de revendre une histoire médiocre avec une nouvelle couverture.
Deuxièmement, on nous avait promis de la gloire, nous espérions que le tome 2 nous l'offrirais mais ce n'est malheureusement pas le cas. le "héros" reste un zéro jusqu'au bout, l'histoire est morne et la chute mal amenée. Si l'idée de glorifier les aèdes et les rhapsodes - qui ont effectivement eu un rôle important dans le façonnage et la transmission de nos mythes fondateurs - était très bonne, ce n'est pas au travers de ce récit qu'elle est réalisée.
Deuxièmement, on nous avait promis de la gloire, nous espérions que le tome 2 nous l'offrirais mais ce n'est malheureusement pas le cas. le "héros" reste un zéro jusqu'au bout, l'histoire est morne et la chute mal amenée. Si l'idée de glorifier les aèdes et les rhapsodes - qui ont effectivement eu un rôle important dans le façonnage et la transmission de nos mythes fondateurs - était très bonne, ce n'est pas au travers de ce récit qu'elle est réalisée.
Tout d'abord, je voudrais remercier Babelio et les éditions Grand angle pour cet envoi.
J'adore la mythologie Grecque. Et j'avoue que je surfe sur la vague de son succès ses derniers temps !
Dans ce roman graphique (j'ai eu la chance de recevoir l'intégrale), on y découvre Philokles un jeune Grec qui, après avoir vu son village pillé par des barbares, décide de partir en héros pour sauver son île. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu….
J'ai beaucoup aimé les graphismes de ce roman ! J'ai été happé par la douceur des traits qui rendait le dessin très immersif. Cependant, j'avoue que l'histoire m'a laissé un peu de ma faim. Nous allons de galère en galère avec Philokles mais je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage idéaliste. Et j'ai parfois trouvé le scénario un peu rapide, j'aurais aimé approfondir certains passages. Et très honnêtement, je n'ai pas vraiment aimée la fin. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler mais je m'attendais à tout autre chose !
En bref, c'est un roman graphique très beau mais je serais passé à à coter de l'histoire…
J'adore la mythologie Grecque. Et j'avoue que je surfe sur la vague de son succès ses derniers temps !
Dans ce roman graphique (j'ai eu la chance de recevoir l'intégrale), on y découvre Philokles un jeune Grec qui, après avoir vu son village pillé par des barbares, décide de partir en héros pour sauver son île. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu….
J'ai beaucoup aimé les graphismes de ce roman ! J'ai été happé par la douceur des traits qui rendait le dessin très immersif. Cependant, j'avoue que l'histoire m'a laissé un peu de ma faim. Nous allons de galère en galère avec Philokles mais je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage idéaliste. Et j'ai parfois trouvé le scénario un peu rapide, j'aurais aimé approfondir certains passages. Et très honnêtement, je n'ai pas vraiment aimée la fin. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler mais je m'attendais à tout autre chose !
En bref, c'est un roman graphique très beau mais je serais passé à à coter de l'histoire…
Pour commencer je me dois de remercier Babelio et les éditions Grand Angle pour ce livre. Je devais recevoir le premier tome mais finalement j’ai reçu la version intégrale, ce qui m’a permis de lire tout le récit d’une traite mais également d’avoir accès à un fascicule « bonus », donc merci !
Quand j’ai ouvert cette bande-dessinée j’ai trouvé que les dessins avaient quelque chose de presque enfantin, sans que je sois capable de clairement l’expliquer – n’étant pas du tout une connaisseuse – j’ai eu le sentiment de replonger dans un livre que j’aurais pu lire dans mon enfance. Les traits sont assez simples, comme si le dessinateur était dans l’économie. En fait, en y repensant, j’ai parfois eu l’impression que les visages pouvaient s’apparenter à des croquis de sculptures, dans le sens où les traits sont nets et souvent les angles sont bien dessinés. Encore une fois, je ne suis pas connaisseuse, donc ce n’est qu’une impression. Quoi qu’il en soit, j’ai vraiment apprécié les dessins, et surtout les couleurs. J’ai trouvé les passages en mer particulièrement beaux.
Pour ce qui est de l’histoire, j’ai un peu l’impression d’avoir assisté à un péché d’hybris. Je m’explique : Philoklès m’a paru bien arrogant et bien orgueilleux. Il a l’audace de rêver d’aventures telles celles des récits homériques, pas d’une aventure qui lui permettrait de faire de nouvelles découvertes, des explorations, non, lui rêve de batailles, de se voir en cuirasse dans le ciel étoilé. Il veut la gloire tout comme Achille l’a obtenue. Donc, s’il ne se compare pas à un dieu il se compare tout de même à Achille ! Dès le départ, alors qu’il aborde une jeune femme ou qu’il défie un soldat, j’ai vraiment été frappée par son arrogance. Après, je ne dis pas qu’elle est totalement déplacée ; bercé par des récits épiques il est naturel que ça lui soit monté à la tête, surtout considérant qu’il est fils de pêcheur. Il rêve d’un avenir plus grand. Comme un enfant. J’ai vraiment eu l’impression de voir un enfant grandir : un enfant qui rêve, un enfant qui ne se contente pas de ce qu’il a, un enfant qui part pour obtenir plus, un enfant qui se rend compte qu’obtenir plus n’est pas si facile… Je n’irai pas plus loin pour ne rien dévoiler.
Une chose est sûre, je n’ai pas éprouvé énormément d’empathie pour Philoklès. Je l’ai trouvé trop orgueilleux, justement. Plusieurs fois je me suis dit qu’il aurait pu s’arrêter, il aurait pu se contenter de ce qu’il avait, mais sans arrêt il voulait plus, il voulait changer sa condition. En cela il représente parfaitement l’humain. C’est pourquoi je vois cette bande-dessinée un peu comme une leçon de vie. On ne nous sert pas un beau conte – ou une belle épopée – mais une vie. Une vie humaine, pas la vie d’un dieu ou d’un demi-dieu. Si on voit des rappels de la mythologie – outre les noms divins évoqués – dans les dessins, elle n’est toutefois pas tangible. On lit un récit qui se passe dans la Grèce antique, pas un récit mythologique. Par conséquent, on a bien affaire à des humains. Chose que j’ai beaucoup aimée : voir le contraste entre les citations d’Homère et la vie de Philoklès. Ses mots étaient héroïques, ses actes beaucoup moins. À mes yeux, il n’a pas fait preuve de courage, il a fait preuve de témérité.
En conclusion, j’ai passé un très bon moment avec ce livre, j’ai vraiment apprécié les dessins, j’ai trouvé que l’intrigue était parfaitement cohérente, facile à suivre et très vivante. Le rythme était agréable, il n’y avait pas de temps mort. Une belle leçon de vie, une belle boucle bouclée. La fin est sans doute ma partie préférée, je la trouve réaliste mais également poétique. Toutefois, je n’en dirai rien, il faudra lire « Kleos » pour la découvrir.
Quand j’ai ouvert cette bande-dessinée j’ai trouvé que les dessins avaient quelque chose de presque enfantin, sans que je sois capable de clairement l’expliquer – n’étant pas du tout une connaisseuse – j’ai eu le sentiment de replonger dans un livre que j’aurais pu lire dans mon enfance. Les traits sont assez simples, comme si le dessinateur était dans l’économie. En fait, en y repensant, j’ai parfois eu l’impression que les visages pouvaient s’apparenter à des croquis de sculptures, dans le sens où les traits sont nets et souvent les angles sont bien dessinés. Encore une fois, je ne suis pas connaisseuse, donc ce n’est qu’une impression. Quoi qu’il en soit, j’ai vraiment apprécié les dessins, et surtout les couleurs. J’ai trouvé les passages en mer particulièrement beaux.
Pour ce qui est de l’histoire, j’ai un peu l’impression d’avoir assisté à un péché d’hybris. Je m’explique : Philoklès m’a paru bien arrogant et bien orgueilleux. Il a l’audace de rêver d’aventures telles celles des récits homériques, pas d’une aventure qui lui permettrait de faire de nouvelles découvertes, des explorations, non, lui rêve de batailles, de se voir en cuirasse dans le ciel étoilé. Il veut la gloire tout comme Achille l’a obtenue. Donc, s’il ne se compare pas à un dieu il se compare tout de même à Achille ! Dès le départ, alors qu’il aborde une jeune femme ou qu’il défie un soldat, j’ai vraiment été frappée par son arrogance. Après, je ne dis pas qu’elle est totalement déplacée ; bercé par des récits épiques il est naturel que ça lui soit monté à la tête, surtout considérant qu’il est fils de pêcheur. Il rêve d’un avenir plus grand. Comme un enfant. J’ai vraiment eu l’impression de voir un enfant grandir : un enfant qui rêve, un enfant qui ne se contente pas de ce qu’il a, un enfant qui part pour obtenir plus, un enfant qui se rend compte qu’obtenir plus n’est pas si facile… Je n’irai pas plus loin pour ne rien dévoiler.
Une chose est sûre, je n’ai pas éprouvé énormément d’empathie pour Philoklès. Je l’ai trouvé trop orgueilleux, justement. Plusieurs fois je me suis dit qu’il aurait pu s’arrêter, il aurait pu se contenter de ce qu’il avait, mais sans arrêt il voulait plus, il voulait changer sa condition. En cela il représente parfaitement l’humain. C’est pourquoi je vois cette bande-dessinée un peu comme une leçon de vie. On ne nous sert pas un beau conte – ou une belle épopée – mais une vie. Une vie humaine, pas la vie d’un dieu ou d’un demi-dieu. Si on voit des rappels de la mythologie – outre les noms divins évoqués – dans les dessins, elle n’est toutefois pas tangible. On lit un récit qui se passe dans la Grèce antique, pas un récit mythologique. Par conséquent, on a bien affaire à des humains. Chose que j’ai beaucoup aimée : voir le contraste entre les citations d’Homère et la vie de Philoklès. Ses mots étaient héroïques, ses actes beaucoup moins. À mes yeux, il n’a pas fait preuve de courage, il a fait preuve de témérité.
En conclusion, j’ai passé un très bon moment avec ce livre, j’ai vraiment apprécié les dessins, j’ai trouvé que l’intrigue était parfaitement cohérente, facile à suivre et très vivante. Le rythme était agréable, il n’y avait pas de temps mort. Une belle leçon de vie, une belle boucle bouclée. La fin est sans doute ma partie préférée, je la trouve réaliste mais également poétique. Toutefois, je n’en dirai rien, il faudra lire « Kleos » pour la découvrir.
Philoklès, fils de pêcheur sur l'île d'Amorgos, rêve de gloire à force d'entendre chanter les exploits des héros de l'Iliade et de l'Odyssée. Aussi lorsque des pirates débarquent et pillent son village, il est outré que les soldats ne le défendent pas. Afin de le faire taire et d'éviter une révolte, il reçoit une armure et des vivres pour l'aider à poursuivre les assaillants.
Après avoir demandé conseil à l'oracle Tirésias, une violente tempête l'échoue sur l'île de Lesbos, où les femmes l'accueillent favorablement. Mais ce n'est pas le cas de l'époux d'Alcyone qui l'héberge, et ce dernier, après un combat inégal, le renvoie sur la mer. Les escales suivantes ne seront pas beaucoup plus réussies et seule sa connaissance des textes d'Homère l'épargnera.
J'ai beaucoup aimé cet album, récit d'apprentissage où le héros, humble et fragile. rêve de gloire, mais ne rencontre que violences et moqueries. Le fait de devoir la vie sauve à sa connaissance des récits de héros, qu'il n'est pas lui-même, semble pour un temps le mettre à l'abri, mais le sort s'acharne.
Les dessins sont simples et élégants. Les couleurs pastel collent bien au récit doux amer de l'apprentissage de ce héros du quotidien, que la vie n'épargne pas, mais qui reste fidèle à ses espérances passées...
Merci à Babelio et aux éditions Bamboo pour cet envoi, à l'occasion d'une Masse Critique, qui fut l'objet d'une belle découverte
Lien : http://dviolante5.canalblog...
Après avoir demandé conseil à l'oracle Tirésias, une violente tempête l'échoue sur l'île de Lesbos, où les femmes l'accueillent favorablement. Mais ce n'est pas le cas de l'époux d'Alcyone qui l'héberge, et ce dernier, après un combat inégal, le renvoie sur la mer. Les escales suivantes ne seront pas beaucoup plus réussies et seule sa connaissance des textes d'Homère l'épargnera.
J'ai beaucoup aimé cet album, récit d'apprentissage où le héros, humble et fragile. rêve de gloire, mais ne rencontre que violences et moqueries. Le fait de devoir la vie sauve à sa connaissance des récits de héros, qu'il n'est pas lui-même, semble pour un temps le mettre à l'abri, mais le sort s'acharne.
Les dessins sont simples et élégants. Les couleurs pastel collent bien au récit doux amer de l'apprentissage de ce héros du quotidien, que la vie n'épargne pas, mais qui reste fidèle à ses espérances passées...
Merci à Babelio et aux éditions Bamboo pour cet envoi, à l'occasion d'une Masse Critique, qui fut l'objet d'une belle découverte
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Je remercie Babelio, et les éditions Bamboo qui m'ont permis de découvrir cette très belle bande dessinée.
Accompagnée d'un luxueux court livret en présentant la genèse.
J'ai un peu de mal à vous en parler car c'est vraiment très loin de mes lectures habituelles.
Je connais mal la mythologie, je n'ai pas le vocabulaire pour les B.D., et il est très rare que je lise des B.D. adultes.
Je voudrais avant tout vous parler des dessins, que je trouve superbes. (Ceux qui me lisent souvent savent que c'est rare de ma part !!)
Les couleurs des paysages sont douces, on a envie de se perdre dans l'infini de la mer ou des ciels étoilés. on s'immerge dans la tempête.
Malgré la violence des situations, les planches avec les personnages sont elles aussi intéressantes. Un trait simple, expressif, des décors bien cernés.
Concernant le texte et le scenario, j'ai plus de mal. Je m'attendais à croiser des héros de la mythologie, et nous suivons plutôt les pas d'un anti-héros.
La BD adulte me laisse toujours un peu perplexe par sa violence, et la quasi obligation d'inclure des scènes de sexe. En outre, j'envisageais de partager avec mes petits-enfants pour avoir un avis plus habitué, mais ce n'est clairement pas destiné aux enfants ni jeunes ados.
Philoklès, malgré son idéal, son talent de conteur, et sa bonne volonté, semble être ballotté au gré des éléments déchainés et de la violence de l'époque.
J'ai aimé les références aux récits connus. Et surtout, toute la découverte du monde des conteurs. La rivalité, l'art de conter, de connaitre les textes initiatiques, de passionner son public.
Finalement une belle BD, bien documentée, que cette parution en intégrale, après l'édition d'un premier tome, permet de lire sans interruption.
Lien : https://livresjeunessejangel..
Accompagnée d'un luxueux court livret en présentant la genèse.
J'ai un peu de mal à vous en parler car c'est vraiment très loin de mes lectures habituelles.
Je connais mal la mythologie, je n'ai pas le vocabulaire pour les B.D., et il est très rare que je lise des B.D. adultes.
Je voudrais avant tout vous parler des dessins, que je trouve superbes. (Ceux qui me lisent souvent savent que c'est rare de ma part !!)
Les couleurs des paysages sont douces, on a envie de se perdre dans l'infini de la mer ou des ciels étoilés. on s'immerge dans la tempête.
Malgré la violence des situations, les planches avec les personnages sont elles aussi intéressantes. Un trait simple, expressif, des décors bien cernés.
Concernant le texte et le scenario, j'ai plus de mal. Je m'attendais à croiser des héros de la mythologie, et nous suivons plutôt les pas d'un anti-héros.
La BD adulte me laisse toujours un peu perplexe par sa violence, et la quasi obligation d'inclure des scènes de sexe. En outre, j'envisageais de partager avec mes petits-enfants pour avoir un avis plus habitué, mais ce n'est clairement pas destiné aux enfants ni jeunes ados.
Philoklès, malgré son idéal, son talent de conteur, et sa bonne volonté, semble être ballotté au gré des éléments déchainés et de la violence de l'époque.
J'ai aimé les références aux récits connus. Et surtout, toute la découverte du monde des conteurs. La rivalité, l'art de conter, de connaitre les textes initiatiques, de passionner son public.
Finalement une belle BD, bien documentée, que cette parution en intégrale, après l'édition d'un premier tome, permet de lire sans interruption.
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À l’aube de l’époque classique hellénique, Philoklès, un jeune pêcheur grec fasciné par les récits de L’Iliade et L’Odyssée narrés de la bouche des rhapsodes sur la place publique, se rêve en héros légendaire des récits fondateurs, tel Achille ou Ulysse, invincible guerrier ou admirable stratège. Fier mais naïf, le jeune homme s’élève contre la couardise des hommes d’armes de sa cité qui ne cherchent pas à s’opposer aux pirates habitués au maraudage et au pillage des communautés îliennes. Alors quand Philoklès se propose de prendre le large pour découvrir où se cachent les barbares du Pont-Euxin, cette mer brumeuse et souvent agitée que l’on appellera plus tard la Mer Noire, le capitaine de la garde accède à ses requêtes en lui donnant une embarcation et quelques vivres. Et voilà Philoklès voguant seul vers son désir le plus cher, ce que les Grecs appelaient kleos (κλέος) aphthiton, la gloire éternelle. Mais parviendra-t-il à se hisser au niveau des héros légendaires qu’il admire tant ?
On se laisse facilement embarquer dans l’aventure au côté de Philoklès, un personnage très humain, au cœur sincère mais aux faims déraisonnables. Très vite, le jeune pêcheur se fera rattraper par les aléas du voyage ou du destin ; il devra mener sa barque tant bien que mal entre tempête, liaisons dangereuses et sirènes ensorceleuses, affronter la colère des hommes et l’ironie des dieux, découvrir les chaînes de l’esclavage et toucher du doigt la libération par la parole. Le récit est bien emmené, les personnages bien travaillés, les indications historiques habilement distillées pour éduquer le lecteur béotien et enrichir le contexte de l’histoire. Les mots d’Homère habitent les pages de cet album aux couleurs fidèles au bassin méditerranéen avec ses teintes terre de Sienne et bleu outremer. Les dessins sont agréables, ni trop réalistes ni trop naïfs, ils servent l’ambiance tantôt légère tantôt dramatique des aventures de Philoklès. Cette bande dessinée en version intégrale est un vrai régal. Elle se veut « une puissante aventure initiatique, un hommage aux conteurs et aux récits fondateurs ». Pari réussi !
On se laisse facilement embarquer dans l’aventure au côté de Philoklès, un personnage très humain, au cœur sincère mais aux faims déraisonnables. Très vite, le jeune pêcheur se fera rattraper par les aléas du voyage ou du destin ; il devra mener sa barque tant bien que mal entre tempête, liaisons dangereuses et sirènes ensorceleuses, affronter la colère des hommes et l’ironie des dieux, découvrir les chaînes de l’esclavage et toucher du doigt la libération par la parole. Le récit est bien emmené, les personnages bien travaillés, les indications historiques habilement distillées pour éduquer le lecteur béotien et enrichir le contexte de l’histoire. Les mots d’Homère habitent les pages de cet album aux couleurs fidèles au bassin méditerranéen avec ses teintes terre de Sienne et bleu outremer. Les dessins sont agréables, ni trop réalistes ni trop naïfs, ils servent l’ambiance tantôt légère tantôt dramatique des aventures de Philoklès. Cette bande dessinée en version intégrale est un vrai régal. Elle se veut « une puissante aventure initiatique, un hommage aux conteurs et aux récits fondateurs ». Pari réussi !
De Mark Eacersall, j'ai beaucoup aimé sa collaboration avec Vallée pour Tananarive. Alors, en attendant de découvrir GoSt 111 qui l'a fait connaître, j'ai pu lire, grâce à une opération Masse Critique de Babelio et aux Éditions Grand Angle, ce diptyque très tentant dont je n'avais pas entendu parler.
Graphiquement, la couverture vous donne le ton, c'est magnifique. Amélie Causse fait un travail splendide. le trait, le choix des couleurs chaudes typiques de la région méditerranéenne, j'ai tout aimé dans son art qui met parfaitement en valeur le récit de Eacersall et Latapy sur ce jeune grec, bercé par les épopées d'Ulysse narrées par Homère, conteur aveugle parmi tant d'autres qui lui succèdent pour faire vivre ses paroles.
Après une escarmouche dans son village, Kleos, qui rêve de gloire, va prendre la mer pour chasser, seul, les pirates. Sauf que l'aventure ne se vit pas de la même façon qu'elle s'écoute et surtout ne se termine pas toujours bien. La réalité n'est pas toujours à la hauteur du rêve et Kleos va l'apprendre à ses dépens. D'aventure en mésaventure, le jeune homme va vire bon nombre de dangers. Que trouvera-t-il au bout du chemin ?
Le récit est précis, et Kleos, par son intelligence et son obstination deviendra quelqu'un, même si ce n'est peut être pas celui auquel il avait pensé. Si j'ai beaucoup aimé, j'ai juste trouvé que cela manquait d'un souffle épique, d'un peu de panache. Je comprends l'idée d'opposer le réel et les épopées mythiques. le final rattrape un petit peu ce bémol, montrant l'importance des histoires dans la construction des civilisations et de la pensée humaine.
Petite précision : ce récit était pensé en diptyque. Après la sortie du tome 1, les auteurs ont décidé de ne pas publier un deuxième tome mais une intégrale, avec possibilité aux acheteurs du premier tome de venir en librairie faire un échange. À juste titre je pense car le récit s'entend parfaitement d'un seul tenant.
Lien : https://nourrituresentoutgen..
Graphiquement, la couverture vous donne le ton, c'est magnifique. Amélie Causse fait un travail splendide. le trait, le choix des couleurs chaudes typiques de la région méditerranéenne, j'ai tout aimé dans son art qui met parfaitement en valeur le récit de Eacersall et Latapy sur ce jeune grec, bercé par les épopées d'Ulysse narrées par Homère, conteur aveugle parmi tant d'autres qui lui succèdent pour faire vivre ses paroles.
Après une escarmouche dans son village, Kleos, qui rêve de gloire, va prendre la mer pour chasser, seul, les pirates. Sauf que l'aventure ne se vit pas de la même façon qu'elle s'écoute et surtout ne se termine pas toujours bien. La réalité n'est pas toujours à la hauteur du rêve et Kleos va l'apprendre à ses dépens. D'aventure en mésaventure, le jeune homme va vire bon nombre de dangers. Que trouvera-t-il au bout du chemin ?
Le récit est précis, et Kleos, par son intelligence et son obstination deviendra quelqu'un, même si ce n'est peut être pas celui auquel il avait pensé. Si j'ai beaucoup aimé, j'ai juste trouvé que cela manquait d'un souffle épique, d'un peu de panache. Je comprends l'idée d'opposer le réel et les épopées mythiques. le final rattrape un petit peu ce bémol, montrant l'importance des histoires dans la construction des civilisations et de la pensée humaine.
Petite précision : ce récit était pensé en diptyque. Après la sortie du tome 1, les auteurs ont décidé de ne pas publier un deuxième tome mais une intégrale, avec possibilité aux acheteurs du premier tome de venir en librairie faire un échange. À juste titre je pense car le récit s'entend parfaitement d'un seul tenant.
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Si vous êtes à la recherche d’une bd sur l’antiquité /mythologie grecque, je vous conseille celle-ci. Cette version intégrale m’a laissé une bonne impression quant au traitement de l’aspect mythologique, son personnage principal et son évolution ainsi que le dessin et sa gamme de couleurs qui renforce l’ambiance « antique ».
Heureux comme un lecteur qui
Par une masse critique, a reçu un magnifique ouvrage.
Qui au delà du tome 1, regroupe l'histoire complète
Où comme cestuy là est un bel objet
Que Babelio et les Éditions Grand Angle en soient remerciés
"Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son aage !"
On connaît tous ces 4 vers de Joachim du Bellay, et bien c'est un beau voyage qui nous est proposé dans ce roman graphique, dont la beauté rend hommage aux vases grecs sur lesquels étaient contes en images les exploits des héros, telles des" bandes dessinées" avant l'heure....
On a tous dans notre inconscient une image du stamnos d'Uysse et des sirènes.
Ces récipient qui servaient à conserver le vin, avec ce style si caractéristique par un dessin ayant la couleur de l'argile rouge sur un fond de vernis noir.
La couverture du tome 1 représentait Philokles tel Narcisse face à son reflet, la seule différence étant que son reflet était un guerrier...
La couverture de l'intégrale le représente, cette fois, se mirant dans un casque de guerrier.
Le casque comme un miroir, l'eau comme un miroir....
Nous faisons donc dans la connaissance de Philokles, pêcheur sur l'île d'Amorgos. Doit on y voir un clin d'œil à la langue grecque qui littéralement si on traduit son prénom veut dire celui qui aime les clés.
Car il y a d'autres clin d'œil dans cet ouvrage... On peut même jouer avec le mots en grec.... A chacun de les découvrir
Les clés qui ouvrent la vie car il s'agit d'un voyage initiatique ;
Les clés qui ouvrent la connaissance car il va apprendre tout au long de cette aventure ;
Les clés qui ouvrent la gloire, car notre héros simple pêcheur rêve de gloire ;
Les clés qui ouvrent la Kleos aphththon, la gloire éternelle....
"Moi aussi je mourrai et serai enseveli. Mais si tel est mon destin que ce soit dans l'éclat de ma gloire" (Iliade, Chant XVIII)
Ses rêves sont peuplés des exploits des héros de l'Iliade et l'Odyssée, transmis par les aedes
Mais pour ce jeune pêcheur, résolu a venger son village comment évoluer dans un monde violent.
Il connaîtra diverses aventures qui ne sont pas sans nous rappeler ce qui nous a été conté par Homère...
De pêcheur il deviendra Doulos (esclave) puis Outis (personne).... Voilà qui nous rappelle un épisode de l'Odyssée
Mais la gloire n'est rien sans la vœux du poète, qui seule donne l'immortalité.
"Je ne mourrai point sans lutte ni gloire, ni sans grand exploit dont se souviendront les générations futures" (Iliade, Chant XXII)
C'est un hommage à ces récits, considérés à juste titre comme, fondateurs. A l'époque transmis à l'oral par des aedes puis à l'écrit à l'être de la Renaissance et qui continue à vivre au travers de traductions nouvelles. Traductions, réinterprétations, mise en abyme comme un révélateur d'universalité et de modernité.
Ces récits dans lesquels les richesses ne cessent de se révéler au gré des lectures et relectures.
Alors oui notre jeune héros se retrouve confronté à la dure réalité de la vie. Mais ces récits auxquels il rêve vont le porter, et qui sait le sauver...
Et si les histoires, qu'elles viennent du fond des âges ou qu'elles soient plus proches de nous et qui sont encore vivantes aujourd'hui, pouvaient sauver l'humanité ?
Voilà un bien vaste sujet car ces récits mythologiques contrairement à une idée reçue, la mythologie ne se réduit pas à une succession de « contes et légendes », de récits d’aventures plus ou moins fantastiques avant tout destinés aux enfants. Elle représente au contraire une tentative grandiose pour apporter des réponses à l’antique question du sens de la vie.
Par une masse critique, a reçu un magnifique ouvrage.
Qui au delà du tome 1, regroupe l'histoire complète
Où comme cestuy là est un bel objet
Que Babelio et les Éditions Grand Angle en soient remerciés
"Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son aage !"
On connaît tous ces 4 vers de Joachim du Bellay, et bien c'est un beau voyage qui nous est proposé dans ce roman graphique, dont la beauté rend hommage aux vases grecs sur lesquels étaient contes en images les exploits des héros, telles des" bandes dessinées" avant l'heure....
On a tous dans notre inconscient une image du stamnos d'Uysse et des sirènes.
Ces récipient qui servaient à conserver le vin, avec ce style si caractéristique par un dessin ayant la couleur de l'argile rouge sur un fond de vernis noir.
La couverture du tome 1 représentait Philokles tel Narcisse face à son reflet, la seule différence étant que son reflet était un guerrier...
La couverture de l'intégrale le représente, cette fois, se mirant dans un casque de guerrier.
Le casque comme un miroir, l'eau comme un miroir....
Nous faisons donc dans la connaissance de Philokles, pêcheur sur l'île d'Amorgos. Doit on y voir un clin d'œil à la langue grecque qui littéralement si on traduit son prénom veut dire celui qui aime les clés.
Car il y a d'autres clin d'œil dans cet ouvrage... On peut même jouer avec le mots en grec.... A chacun de les découvrir
Les clés qui ouvrent la vie car il s'agit d'un voyage initiatique ;
Les clés qui ouvrent la connaissance car il va apprendre tout au long de cette aventure ;
Les clés qui ouvrent la gloire, car notre héros simple pêcheur rêve de gloire ;
Les clés qui ouvrent la Kleos aphththon, la gloire éternelle....
"Moi aussi je mourrai et serai enseveli. Mais si tel est mon destin que ce soit dans l'éclat de ma gloire" (Iliade, Chant XVIII)
Ses rêves sont peuplés des exploits des héros de l'Iliade et l'Odyssée, transmis par les aedes
Mais pour ce jeune pêcheur, résolu a venger son village comment évoluer dans un monde violent.
Il connaîtra diverses aventures qui ne sont pas sans nous rappeler ce qui nous a été conté par Homère...
De pêcheur il deviendra Doulos (esclave) puis Outis (personne).... Voilà qui nous rappelle un épisode de l'Odyssée
Mais la gloire n'est rien sans la vœux du poète, qui seule donne l'immortalité.
"Je ne mourrai point sans lutte ni gloire, ni sans grand exploit dont se souviendront les générations futures" (Iliade, Chant XXII)
C'est un hommage à ces récits, considérés à juste titre comme, fondateurs. A l'époque transmis à l'oral par des aedes puis à l'écrit à l'être de la Renaissance et qui continue à vivre au travers de traductions nouvelles. Traductions, réinterprétations, mise en abyme comme un révélateur d'universalité et de modernité.
Ces récits dans lesquels les richesses ne cessent de se révéler au gré des lectures et relectures.
Alors oui notre jeune héros se retrouve confronté à la dure réalité de la vie. Mais ces récits auxquels il rêve vont le porter, et qui sait le sauver...
Et si les histoires, qu'elles viennent du fond des âges ou qu'elles soient plus proches de nous et qui sont encore vivantes aujourd'hui, pouvaient sauver l'humanité ?
Voilà un bien vaste sujet car ces récits mythologiques contrairement à une idée reçue, la mythologie ne se réduit pas à une succession de « contes et légendes », de récits d’aventures plus ou moins fantastiques avant tout destinés aux enfants. Elle représente au contraire une tentative grandiose pour apporter des réponses à l’antique question du sens de la vie.
Avant-propos
J'ai reçu Kleos dans le cadre d'une masse critique de Babelio, merci ! Je m'attendais à réceptionner le 1er tome de la duologie, mais en réalité, j'ai eu le plaisir de découvrir les 2 opus réunis en une intégrale. En effet, le label Grand Angle des Éditions Bamboo a choisi de publier ce format suite aux nombreuses frustrations des lecteurices qui voulaient lire d'une traite les aventures du jeune Philoklès.
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Mon retour
Le jeune Philoklès, fils d'un modeste pêcheur, voit son heure de gloire arriver. En effet, lorsque l'île sur laquelle il vit est attaquée par des pirates, la non-action des soldats lui fait prendre la parole. Il décide de partir à la poursuite des pilleurs, pour repérer leur localisation et ainsi les pourfendre. Si l'on rit de lui et qu'on le rabaisse à sa naissance très modeste, on le laisse malgré tout aller : on n'a pas besoin de vague sur l'île en ces temps troublés d'après pillage, n'est-ce pas ?
Ainsi Philoklès se voit offrir une armure et des victuailles pour son voyage. Il ne rêve que de gloire, à l'image d'Achille, seulement le fil du destin ne lui destine pas exactement la vision qu'il escompte de son rêve. Alors qu'il quitte son île, Philoklès se rend en premier lieu consulter Tiresias avant d'entreprendre son voyage. Les paroles du vieux fou laissent perplexe notre jeune homme se rêvant héros. Et pourtant, tout se réalisera selon ses dires, d'une façon ou d'une autre.
Pour se voir glorieux, il faut d'abord devenir un homme, aussi c'est tout une quête initiatique que doit subir Philoklès : les femmes, les combats, les blessures… Seulement voilà, il n'est ni noble, ni demi-dieu. À l'instar d'Ulysse, il s'essaie à la ruse, toutefois, il n'a pas le don du héros de L'Odyssée… Et cela le confronte à des situations difficiles. Attention, car la bande dessinée montre des scènes violentes : viol et tentative de viol, esclavagisme.
Alors qu'il a toujours été bercé par L'Iliade et L'Odyssée, c'est dans ces récits oraux que Philoklès va trouver sa porte de sortie. Il y trouve d'abord sa force, à l'aube de la Grèce classique qui commence à s'éloigner de ses déités. En effet, notre jeune héros, bien que scandant les vers d'Homère, est réticent à l'idée de consulter l'oracle Tirésias, de même qu'il ne prie pas beaucoup les dieux. Les planches montrent bien les offrandes et libations faites aux dieux grecs, toutefois, leur présence est légère, l'on sent plus la ferveur envers eux à travers les récits oraux dont des extraient ponctuent l'intrigue.
Pour moi, Kleos marque la faille qui devient cassure de l'Antiquité grecque, le glissement se traduisant ici par le léger effacement de la présence des dieux dans le quotidien des hommes, mais aussi par le biais de Philoklès qui est un jeune homme lambda (ni demi-dieu ni noble). Les monstres des grands récits prennent ici des visages humains : les sirènes sont des femmes esseulées, et le cyclope, un roi à l'impressionnante carrure révélant un oeil lacéré au combat. Alors que le rêve premier de Philoklès était la gloire éternelle, n'est-ce pas plutôt la liberté qu'il convoitait ? Car même lorsqu'il devient un esclave privilégié, que sa vie est bien plus envieuse que celle qu'il pouvait espérer sur son île natale, ce n'est pas « assez ». Une fois encore il s'inspirera de L'Odyssée pour se dépêtrer de cette situation. Philoklès confond gloire et liberté, mais en un sens, il obtiendra les deux, de façon détournée, comme un rappel du caractère ambivalent des déités grecques.
Las planches reflètent à merveille l'ambiance grecque, autant dans leurs couleurs que par le trait d'Amélie Causse qui nous immerge parfaitement dans une Grèce encore Antique avec son climat méditerranéen, la mer, le ciel, les bâtiments, les îles… Un peu de vocabulaire spécifique à l'époque est employé, mais la plupart bénéficie d'astérisques explicatives. Les moeurs et coutumes sont également restituées (les relations homosexuelles, l'hospitalité, l'importance des récits oraux, la société très stratifiées…). Je reproche des dialogues par moments trop modernes qui gâchent l'immersion. En tout cas, Grand Angle a pris la bonne décision en publiant une intégrale plutôt que la duologie sous forme de deux tomes qui était initialement prévue : ce récit se lit en traite.
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En bref :
Pour les amateurices de L'Iliade et de L'Odyssée, les aventures du jeune Philoklès devenant homme vous feront apprécier sous un autre angle les vers d'Homère, l'aède (poète) aveugle. Issu de basse extraction, Philoklès rêve de gloire éternelle, à l'instar du héros Achille. Alors que des pirates pillent son île, il voit là le signe à partir à l'aventure pour réaliser son rêve. Il voguera sur les conseils de Tiresias, un Oracle. Seulement, les épreuves qu'il devra affronter transformeront la notion de gloire en celle de liberté.
Les prémisses de la période classique de la Grèce s'esquissent ici, alors que les manifestations divines s'effacent au profit de la réalisation de Philoklès, Philoklès qui puise auprès des figures et scènes de L'Iliade comme de L'Odyssée pour s'extraire de sa condition et prendre sa vie en main, surmontant les obstacles.
L'intrigue comme la conclusion montrent l'importance des histoires, qui façonnent notre réflexion et nous donne les armes pour lutter, faire preuve de résilience et surtout pour bâtir notre vie. Les histoires se transmettent toujours, et d'ailleurs quel bel exemple que Homère, grâce à qui nous sont parvenus par écrit les récits oraux de L'Iliade et de L'Odyssée, poèmes datant de la Grèce Antique !
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
J'ai reçu Kleos dans le cadre d'une masse critique de Babelio, merci ! Je m'attendais à réceptionner le 1er tome de la duologie, mais en réalité, j'ai eu le plaisir de découvrir les 2 opus réunis en une intégrale. En effet, le label Grand Angle des Éditions Bamboo a choisi de publier ce format suite aux nombreuses frustrations des lecteurices qui voulaient lire d'une traite les aventures du jeune Philoklès.
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Mon retour
Le jeune Philoklès, fils d'un modeste pêcheur, voit son heure de gloire arriver. En effet, lorsque l'île sur laquelle il vit est attaquée par des pirates, la non-action des soldats lui fait prendre la parole. Il décide de partir à la poursuite des pilleurs, pour repérer leur localisation et ainsi les pourfendre. Si l'on rit de lui et qu'on le rabaisse à sa naissance très modeste, on le laisse malgré tout aller : on n'a pas besoin de vague sur l'île en ces temps troublés d'après pillage, n'est-ce pas ?
Ainsi Philoklès se voit offrir une armure et des victuailles pour son voyage. Il ne rêve que de gloire, à l'image d'Achille, seulement le fil du destin ne lui destine pas exactement la vision qu'il escompte de son rêve. Alors qu'il quitte son île, Philoklès se rend en premier lieu consulter Tiresias avant d'entreprendre son voyage. Les paroles du vieux fou laissent perplexe notre jeune homme se rêvant héros. Et pourtant, tout se réalisera selon ses dires, d'une façon ou d'une autre.
Pour se voir glorieux, il faut d'abord devenir un homme, aussi c'est tout une quête initiatique que doit subir Philoklès : les femmes, les combats, les blessures… Seulement voilà, il n'est ni noble, ni demi-dieu. À l'instar d'Ulysse, il s'essaie à la ruse, toutefois, il n'a pas le don du héros de L'Odyssée… Et cela le confronte à des situations difficiles. Attention, car la bande dessinée montre des scènes violentes : viol et tentative de viol, esclavagisme.
Alors qu'il a toujours été bercé par L'Iliade et L'Odyssée, c'est dans ces récits oraux que Philoklès va trouver sa porte de sortie. Il y trouve d'abord sa force, à l'aube de la Grèce classique qui commence à s'éloigner de ses déités. En effet, notre jeune héros, bien que scandant les vers d'Homère, est réticent à l'idée de consulter l'oracle Tirésias, de même qu'il ne prie pas beaucoup les dieux. Les planches montrent bien les offrandes et libations faites aux dieux grecs, toutefois, leur présence est légère, l'on sent plus la ferveur envers eux à travers les récits oraux dont des extraient ponctuent l'intrigue.
Pour moi, Kleos marque la faille qui devient cassure de l'Antiquité grecque, le glissement se traduisant ici par le léger effacement de la présence des dieux dans le quotidien des hommes, mais aussi par le biais de Philoklès qui est un jeune homme lambda (ni demi-dieu ni noble). Les monstres des grands récits prennent ici des visages humains : les sirènes sont des femmes esseulées, et le cyclope, un roi à l'impressionnante carrure révélant un oeil lacéré au combat. Alors que le rêve premier de Philoklès était la gloire éternelle, n'est-ce pas plutôt la liberté qu'il convoitait ? Car même lorsqu'il devient un esclave privilégié, que sa vie est bien plus envieuse que celle qu'il pouvait espérer sur son île natale, ce n'est pas « assez ». Une fois encore il s'inspirera de L'Odyssée pour se dépêtrer de cette situation. Philoklès confond gloire et liberté, mais en un sens, il obtiendra les deux, de façon détournée, comme un rappel du caractère ambivalent des déités grecques.
Las planches reflètent à merveille l'ambiance grecque, autant dans leurs couleurs que par le trait d'Amélie Causse qui nous immerge parfaitement dans une Grèce encore Antique avec son climat méditerranéen, la mer, le ciel, les bâtiments, les îles… Un peu de vocabulaire spécifique à l'époque est employé, mais la plupart bénéficie d'astérisques explicatives. Les moeurs et coutumes sont également restituées (les relations homosexuelles, l'hospitalité, l'importance des récits oraux, la société très stratifiées…). Je reproche des dialogues par moments trop modernes qui gâchent l'immersion. En tout cas, Grand Angle a pris la bonne décision en publiant une intégrale plutôt que la duologie sous forme de deux tomes qui était initialement prévue : ce récit se lit en traite.
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En bref :
Pour les amateurices de L'Iliade et de L'Odyssée, les aventures du jeune Philoklès devenant homme vous feront apprécier sous un autre angle les vers d'Homère, l'aède (poète) aveugle. Issu de basse extraction, Philoklès rêve de gloire éternelle, à l'instar du héros Achille. Alors que des pirates pillent son île, il voit là le signe à partir à l'aventure pour réaliser son rêve. Il voguera sur les conseils de Tiresias, un Oracle. Seulement, les épreuves qu'il devra affronter transformeront la notion de gloire en celle de liberté.
Les prémisses de la période classique de la Grèce s'esquissent ici, alors que les manifestations divines s'effacent au profit de la réalisation de Philoklès, Philoklès qui puise auprès des figures et scènes de L'Iliade comme de L'Odyssée pour s'extraire de sa condition et prendre sa vie en main, surmontant les obstacles.
L'intrigue comme la conclusion montrent l'importance des histoires, qui façonnent notre réflexion et nous donne les armes pour lutter, faire preuve de résilience et surtout pour bâtir notre vie. Les histoires se transmettent toujours, et d'ailleurs quel bel exemple que Homère, grâce à qui nous sont parvenus par écrit les récits oraux de L'Iliade et de L'Odyssée, poèmes datant de la Grèce Antique !
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
Un bel album qui regroupe les deux tomes de Kléos.
Les auteurs ont souhaité que leurs lecteurs puisse lire les aventures de Philoklès "d'une traite".
Philoklès est fils de pêcheur est en a marre de fuir à cause des pilleurs de son île. Les hommes en armure qui sont sensés les défendre ne font rien. Il veut "faire ce que n'importe quel guerrier ferait...trouver le repaire de ces bâtards et brûler leur vaisseau !"
Il part sur son bateau et ses connaissances sur l'Iliade et l'Odyssée mais tout ne se déroule pas comme il l'a prévu.
Une BD qui n'est pas à mettre entre toutes les mains car les illustrations sont très parlantes et certaines représentent des scènes de sexe.
136 pages mais qui se lisent en une fois. Je comprends bien la volonté des auteurs.
J'ai lu "Homère" il y a quelques années et j'avais apprécié ce récit. Il en va de même ici.
Je ne m'attendais pas à cette fin. Philoklès n'a pas suivi les conseils de Tirésias, il aurait dû.
Un album a offrir aux amateurs d'Ulysse, Homère...
Les auteurs ont souhaité que leurs lecteurs puisse lire les aventures de Philoklès "d'une traite".
Philoklès est fils de pêcheur est en a marre de fuir à cause des pilleurs de son île. Les hommes en armure qui sont sensés les défendre ne font rien. Il veut "faire ce que n'importe quel guerrier ferait...trouver le repaire de ces bâtards et brûler leur vaisseau !"
Il part sur son bateau et ses connaissances sur l'Iliade et l'Odyssée mais tout ne se déroule pas comme il l'a prévu.
Une BD qui n'est pas à mettre entre toutes les mains car les illustrations sont très parlantes et certaines représentent des scènes de sexe.
136 pages mais qui se lisent en une fois. Je comprends bien la volonté des auteurs.
J'ai lu "Homère" il y a quelques années et j'avais apprécié ce récit. Il en va de même ici.
Je ne m'attendais pas à cette fin. Philoklès n'a pas suivi les conseils de Tirésias, il aurait dû.
Un album a offrir aux amateurs d'Ulysse, Homère...
Philoklés, jeune garçon bercé par les contes homériques, rêve d’un destin rempli de gloire. Quand l’ile d’Amorgos est attaquée par des pilleurs, ce fils de pécheur s’insurge devant la lâcheté des soldats.
Guidé par son orgueil, Philoklès prend le large, résolu à venger son village, et persuadé de revenir en vainqueur auréolé de gloire.
L’on pourrait qualifier notre protagoniste de garçon naïf, plus téméraire que courageux, aveuglé par son arrogance, croyant à un destin digne de s’inscrire dans la lignée d’Achille et Ulysse.
Il se trouve fatalement heurté à une réalité cruelle… La BD aborde des thèmes tel que la pauvreté, l’esclavagisme, le viol, (BD réservée à un public adulte).
Pourtant, notre protagoniste s’entête, fidèle à sa foi dans les récits des héros grecs, il refuse de rentrer sur son île couvert de déshonneur ; et les désillusions s’enchaînent.
Les mythes grecs constituent la clef de voûte de l’intrigue. La fin, à la fois tragique et poétique, rappelle l’importance de la transmission d’un socle commun à un peuple, de la construction d’une culture, de l’entretien de la mémoire.
En conclusion, la BD ne constitue pas du tout une épopée héroïque, mais plutôt un récit dramatique. A travers son voyage, Philoklès se découvre, non pas héros, Une BD intéressante qui gagne en intensité dans la deuxième moitié, avec une fin tragiquement poétique.
Guidé par son orgueil, Philoklès prend le large, résolu à venger son village, et persuadé de revenir en vainqueur auréolé de gloire.
L’on pourrait qualifier notre protagoniste de garçon naïf, plus téméraire que courageux, aveuglé par son arrogance, croyant à un destin digne de s’inscrire dans la lignée d’Achille et Ulysse.
Il se trouve fatalement heurté à une réalité cruelle… La BD aborde des thèmes tel que la pauvreté, l’esclavagisme, le viol, (BD réservée à un public adulte).
Pourtant, notre protagoniste s’entête, fidèle à sa foi dans les récits des héros grecs, il refuse de rentrer sur son île couvert de déshonneur ; et les désillusions s’enchaînent.
Les mythes grecs constituent la clef de voûte de l’intrigue. La fin, à la fois tragique et poétique, rappelle l’importance de la transmission d’un socle commun à un peuple, de la construction d’une culture, de l’entretien de la mémoire.
En conclusion, la BD ne constitue pas du tout une épopée héroïque, mais plutôt un récit dramatique. A travers son voyage, Philoklès se découvre, non pas héros, Une BD intéressante qui gagne en intensité dans la deuxième moitié, avec une fin tragiquement poétique.
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