Vue de près, la guerre civile italienne – où personne ne devrait avoir du mal, au moins rétrospectivement, à choisir son camp : l’un ayant été celui de l’humanité et du droit, l’autre celui de l’inhumain et des abus – raconte une autre histoire. En même temps que l’histoire d’un bien, l’inestimable bien de la lutte contre le nazi-fascisme, elle raconte celle d’un mal insondable, le mal dont aucun être humain, fût-il le meilleur, ne saurait se dire totalement affranchi. Entre le blanc et le noir, les tons gris se révèlent ici nombreux. L’histoire des partisans a parfois la séduction simple des contrastes. Plus souvent, elle a la vérité compliquée des dégradés.
Je suis aussi coupable que mon frère ; je partage ses vertus. Je demande aussi le décret d'accusation contre moi.
Le martyr doit mourir avec style .Difficile de reconnaître un style à celui qui, dans les derniers jours d'avril 1945,avait refusé de se rendre aux émissaires de la CNL ,non pas pour organiser dans la Valteline l'extrême défense des combattants de Salo, mais pour essayer ,tout seul , de s'expatrier clandestinement , déguisé en soldat allemand .les poches remplies de dollars .
Il ne faut plus révolutionner un pays qui a déjà été tant révolutionné.