Sharon Creech

Je l'ai lu, lu et relu quand j'étais plus jeune. Le genre de lecture qui rassure, parce que l'histoire est chaotique mais l'écriture confortable, parce que l'héroïne avait mon âge et qu'elle apprend la vie. Le Voyage à Rebours, c'est un récit initiatique, simple à lire mais bien écrit, dans lequel Salamanca, treize ans, découvre tout un tas d'émotions dans lesquelles peut facilement se retrouver le jeune lecteur. Et puis, elle est drôle, cette héroïne, notamment lorsqu'elle décrit les nouvelles rencontres faites suite à son déménagement. Une belle histoire que je recommande chaudement, parce qu'elle fait un bien fou et qu'on s'y attache vite, mine de rien, à la petite Sal.

[Rosie est une fille de douze ans. Elle vit chez sa grand-mére qui s'appelle Mamie Torrelli. Rosie a un meilleur ami , Bailey qui est aveugle, ils habitent dans le même quartier. Mamie Torrelli avait elle aussi un meilleur ami , Pardo qui habitait dans la même ruelle. L'histoire se passe dans une cuisine avec Rosie, Bailey et Mamie Torrelli ils font des pâtes pour la soirée Pasta.]

J'ai aimé cette histoire car Rosie et Mamie Torrelli sont un peu les mêmes car elles ont la même histoire. Ce qui ma gêné c'est qu'ils restaient dans la cuisine pendant presque toute l'histoire, ça ne bouge pas trop.

Au printemps dernier, j'ai fait de la suppléance pendant quelques périodes par semaine à l'école anglaise en deuxième année. Comme il y a une marge entre parler anglais et enseigner en anglais, j'appréciais quelquefois de me donner un répit en faisant la lecture d'une histoire, ce qui pour moi était reposant. C'était parfois le seul moyen de tenir la classe tranquille l'espace de quelques minutes.







Comme le matériel en anglais est plutôt limité dans une petite ville telle que Sept-Îles, je me suis rendue à la bibliothèque municipale où il y a une petite section de littérature jeunesse anglaise, principalement constituée d'albums de mon auteur fétiche, Robert Munsch. Or, j'ai rapidement découvert que, du côté anglophone, Robert Munsch est beaucoup plus connu. Les enfants connaissaient toutes ses histoires sur le bout de leurs doigts. C'est comme ça que j'ai découvert un album que je n'aurais sûrement découvert autrement, A Fine, Fine School.







L'album raconte l'histoire d'un directeur ambitieux aimant beaucoup son école. Il décide donc un jour d'obliger ses élèves à fréquenter l'école le samedi, puis les fin de semaine au complet, ainsi que les jours fériés et les vacances d'été. L'ambition du directeur est sans bornes, mais les enfants et les enfants, eux, sont rapidement au bout du rouleau!



Si je me fie à la réaction des enfants de l'école anglophone, cet album est un véritable succès. Ils peinent à imaginer aller à l'école à tous les jours, même pendant les vacances d'été, et leur compassion pour les élèves de cette école est sans bornes. Quant à moi, j'ai beaucoup apprécié le travail de l'auteur, qui m'a justement beaucoup rappelé celui de Robert Munsch. En effet, l'histoire aurait aussi bien pu être écrite par lui. Une très belle découverte au rayon jeunesse, donc !

'un côté, un père fou de douleur, qui décide de déménager. D'un autre côté, une mère absente, à la suite de la perte d'un enfant mort-né et qui décide de refaire sa vie ailleurs. La jeune fille supporte mal cette nouvelle situation, alors que sa vie était auparavant heureuse. En compagnie de ses grands-parents, Salamanca décide alors de traverser les Etats-Unis pour rejoindre sa mère le jour de son anniversaire. Une réflexion sur la mort, la vieillesse et les accidents de la vie.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans la lecture de ce roman : les jumeaux forment un duo parfois agaçant, notamment dans leur certitude que ça va mal se terminer. Mais l'histoire n'est pas trop mal conçue et on s'attache petit à petit à ces enfants mal traités.

La fin reste très ouverte. Et certains passages sont surprenants. Donc ce n'est pas si mal. Mais vraiment j'ai trouvé le début difficile.

Le Vallon rouge a été pour moi l'un des livres que j'ai aimé lire et relire durant mon enfance avec la Cicatrice de Lowery ou encore les Harry Potter.

C'est un livre, qui de prime abord, ne paye pas de mine. Il est en effet assez méconnu du grand public et pourtant... Ce livre est une véritable pépite.

Personnellement j'y aime sa simplicité, le fait qu'il aborde un sujet fort (des enfants orphelins) et que l'écriture de l'auteur est fluide et réfléchie.

Pour vous mettre dans l'ambiance, un rapide tour d'horizon de ce roman jeunesse/ado qui peut se lire à partir de 10-11 ans.

Dallas et Florida sont deux jumeaux, orphelins qui vivent dans un orphelinat dirigé par un couple mesquin, bête, méchant et qui déteste les enfants... On rappelle qu'il dirige un orphelinat... Cherchez l'erreur...

Dallas et Florida ont été dans plusieurs familles d'accueil mais à chaque fois, les personnes qui les ont accueilli les ont ramené à l'orphelinat car ils n'en pouvaient plus d'eux.

Et oui, les enfants font du bruit, jouent et ce n'est pas toujours facile de s'en occuper. Surtout quand on ne s'en occupe pas ou qu'on s'en occupe mal.

Dallas et Florida ont donc été balloté de familles en familles avec de nombreuses et longues coupures à l'orphelinat.

On peut donc dire qu'ils n'ont pas eu un début de vie facile et ils ont donc du mal à faire confiance aux adultes en général. A force d'être maltraités, on peut comprendre que leur confiance en l'être humain soit faible...

Par chance, un couple de retraités cherchent des enfants pour les aider à préparer des excursions. Pour les enfants et ce couple, les vraies aventures vont commencer et pour nous un véritable régal ...

Ce livre se lit en un claquement de doigt, lisez-le si vous aimez les séries du genre, friends, beverly hills, etc.

Je l'ai lu en anglais (Love that dog), je ne sais pas ce que ça donne en français, mais alors quelle merveille ! L'ouverture à la poésie, à la langue, aux images. Le tout traité avec une tendresse boulversante. A lire, à lire, à lire... et à relire !

Rien ne vaut une après-midi « Pasta » chez Mamie Torrelli pour réconcilier une amitié de douze ans !

Dans la cuisine de sa grand-mère italienne, Rosie se remémore, les doigts dans la pâte fraîche, ses plus beaux souvenirs avec son meilleur ami Bailey, leurs aventures, sa maladie, les jalousies…

Mamie Torrelli n’hésite pas à jouer doucement les arbitres entre les deux jeunes adolescents, illustrant ses interventions par des épisodes de sa propre vie, en Italie. Son amitié avec son propre meilleur ami Prado, sa fausse meilleure amie… Quelque soit l’âge, finalement, nos vies se ressemblent.

Un roman court plein d’humour et rempli d’émotion. Une « Mamma » qui fleure bon l’Italie et la générosité. De belles histoires d’amitiés.

Très accéssible!!