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Citations de Shaykh Âbu al-Faraj Ibn al-Jawzi (13)


Al-Hassan entendit un homme dire : « Ô Allah ! Fais périr les débauchés. » Il commenta en disant : « Donc les rues seront désertes et il y aura peu de passants. »

Il disait : « Certes, cette religion est forte, la vérité est lourde et l’individu est faible, alors que chacun de vous prenne ce qu’il peut supporter, car si l’individu s’impose à lui-même des actes au-dessus de sa capacité, l’ennui et l’abandon sont à craindre pour lui. »

Il disait : « La maladie est la dîme du corps, comme l’est l’aumône pour la dîme des biens ; tout corps qui ne se plaint pas est semblable aux biens dont la dîme n’a pas été prélevée. »

Il disait : « Les meilleurs actes sont la réflexion et la piété, celui dont la vie est ainsi, sera sauf, sinon qu’il sacrifie sa vie. »

Il disait : « La réflexion est un miroir qui te fait différencier les bonnes actions des mauvaises, celui qui compte sur elle, sera sauf, et celui qui la néglige sera couvert de honte. » (pp. 54-55)
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Louange à Dieu ! Louange qui parvienne à Le satisfaire. Bénisse les plus nobles de ceux qu'Il a choisis, Ceux qui vivent dans Sa compagnie et Son alliance ! Qu'Il leur accorde un salut qui n'ait pas de terme.

Comme mes idées papillonnent quand elles tournent les pages du grand livre des choses qui s'ouvre devant elles, comme très vite ensuite, elles s'en détournent et disparaissent, il m'a paru indispensable de les retenir dans leur fuite vers l'oubli.
« Consignez le savoir par écrit » a dit le Prophète. Que d'idées me sont venues que je n'ai eu le loisir de fixer et qui ont fui en me laissant dans le regret !
Lorsque, sur le mystère divin, j'ouvre l’œil de ma réflexion, les merveilles qu'il recèle se révèlent, innombrables, à ma vue et des explications qu'il ne m'est pas possible de taire, s'amoncellent devant moi comme sables sur la dune.
Ainsi ai-je fait de ce livre un filet que j'ai tendu aux idées fugitives.
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Les nuits et les jours sont en gestation, Allah, seul, sait ce qu'ils vont mettre au monde.
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La plus grande des épreuves de l'existence de Dieu est cette âme qui parle, qui a la faculté de discernement et fait agir le corps selon sa volonté, qui gère au mieux ses intérêts, qui s'est élevée à la connaissance des planètes et a acquis toutes toutes les sciences qu'il lui était possible d'acquérir et qui a constaté la présence du Créateur dans l'objet créé.
Aucun voile, même épais, ne l'a empêchée de voir. Et pourtant, on ignore sa quiddité, sa modalité, sa substance, son siège. On ne peut concevoir d'où elle vient, où elle va et comment elle s'est accrochée à ce corps. Tout cela implique que quelqu'un l'a créée et préside à ses destinées. C'est une preuve suffisante de l'existence de Dieu, puisque si elle existait par elle-même, sa condition, ne lui serait pas inconnue. Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu !
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Je demandais à un enfant qui passait,
une chandelle à la main :
« D'où vient cette lumière?»
Aussitôt il la souffla:
«Dites-moi où elle s'en est allée,
et je vous dirai d'où elle venait.
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Mu’âdh ibn Jabal rapporte que le Prophète – que Dieu lui accorde la grâce et la paix – a dit : « Mon Seigneur – qu’Il soit béni et exalté – m’est venu – c’est-à-dire en songe – sous la plus belle des formes ». Puis il a rapporté la suite du hadith où il a dit à la fin : « Dieu m’a dit : ‘’Demande’’. J’ai dit : ‘’Mon Dieu ! Je te demande de m’aider à faire le bien, à éviter le mal, à aimer les pauvres, de me pardonner et me faire miséricorde, et si Tu veux imposer une épreuve au peuple, de ravir mon âme sans me faire subir une telle épreuve. Et je Te demande Ton amour, l’amour de celui qui T’aime et l’amour de toute action qui me rapproche de Ton amour !’’ »

Puis le Prophète – que Dieu lui accorde la grâce et la paix – ajouta : « C’est une vérité. Étudiez-la et apprenez-la. »

Ce hadith est recensé par l’Imam Ahmad et Tirmidhi qui dit : « C’est un hadith bon et authentique. » De même, al-Hakim, qui l’a recensé, considère que sa chaîne de transmission est sûre. (pp. 35-36)
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Même si l’amant commet parfois quelques négligences à propos de certains commandements et succombe à certains interdits, il se retourne ensuite contre son âme en lui faisant des reproches, abandonne ses écarts et se rattrape grâce à la repentance. En effet, il est rapporté dans le Sahîh (Recueil authentique) de Bukhârî, qu’il y avait un homme qu’on avait emmené chez le Prophète – que Dieu lui accorde la grâce et la paix – pour avoir consommé de l’alcool. Un jour, un autre homme a dit à son sujet : « Mon Dieu ! Maudis-le ! On ne cesse de l’amener ici ! » L’Envoyé de Dieu – que Dieu lui accorde la grâce et la paix – lui dit : « Ne le maudis pas, car il aime Dieu et Son Messager ! »

De même, on rapporte sur al-Sha’bî, à propos de l’interprétation de la Parole divine : « Dieu aime ceux qui reviennent sans cesse vers Lui » (Coran : 2/222) qu’il a dit : « Celui qui se repent d’un péché est semblable à celui qui n’en a pas. Et lorsque Dieu aime un serviteur, son péché ne lui nuit plus ». (pp. 32-33)
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incipit : Louange à Dieu ! Louange qui parvienne à le satisfaire. Bénisse les plus nobles de ceux qu'il a choisis, Ceux qui vivent dans Sa compagnie et Son alliance ! Qu'Il leur accorde un salut qui n'ait pas de terme.
Comme mes idées papillonnent quand elles tournent les pages du grand livre des choses qui s'ouvre devant elles, comme très vite ensuite, elles s'en détournent et disparaissent, il m'a paru indispensable de les retenir dans leur fuite contre l'oubli.
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Shaykh Âbu al-Faraj Ibn al-Jawzi
Je ne me lasse pas de lire et quand je trouve un ouvrage que je ne connaissais pas, j'ai l'impression de trouver un trésor.
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Shaykh Âbu al-Faraj Ibn al-Jawzi
Lorsque le cheval de course sait qu'il arrive à la fin de la piste, il exerce tous ses efforts pour gagner la course. Ne laissez pas le cheval de course être plus intelligent que vous. Car en vérité, les actes sont jugés par leurs conclusions. Donc, si vous n'avez pas bien accueilli le début de Ramadan alors peut-être allez vous faire mieux lors des adieux.
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Thawr ibn Zayd rapporte ce qui suit : « Dieu – qu’Il soit exalté – a regardé Dâwûd (David) – que la paix soit sur lui – alors qu’il était solitaire et isolé. Dieu lui dit : ‘’Pourquoi es-tu dans la solitude et l’isolement ?’’ David répondit : ‘’Pour Toi j’ai manifesté mon hostilité envers les créatures.’’ Dieu lui dit : ‘’Ne sais-tu pas que Mon amour implique que tu sois affectueux avec Mes serviteurs et que tu les combles de tes faveurs ? Voilà comment je t’inscrirai parmi Mes amis et Mes bien-aimés. Car si tu es ainsi, ton nom figurera dans le registre des gens de l’amour’’. » (pp. 74-75)
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Chaque fois que tu sèmes une graine, Nous en faisons sortir mille Kurr.
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6- Â’ishah Bint Talhah Ibn Ubayd Allah Ibn Uthmân de Tamîm

Sa mère n’est autre qu’Umm Kulthûm la fille d’Abû Bakr As-Siddîq (). Elle était extraordinairement belle. Elle épousa Musab Ibn Az-Zubayr qui lui donna cinq cent mille dirhams en guise de dot et cinq cent mille autres en cadeau. Il entra auprès d’elle un jour alors qu’elle dormait, avec en sa possession des perles pour une valeur de vingt mille dirhams. Il l’a réveilla et dispersa les perles sur ses genoux. Elle lui fit cette remarque :

« Mon sommeil m’est préférable à ces perles. »



Lorsqu’elle accomplit le pèlerinage, ce fut accompagné de soixante mules portant les palanquins et les bagages. Â la fin de sa vie elle épousa Hishâm Ibn Abd Al-Malik, qui ordonna qu’on lui verse une dot de cent mille dirhams.

7- Umm Al-Banîn Bint Abd Al-Azîz Ibn Marwân, sœur de Umar

Elle était parmi les plus généreuses des personnes charitables. Elle aimait dire :

« Chaque personne est avide de quelque chose. Quant à moi je suis avide de donner. »

Elle affranchissait un esclave chaque vendredi. Elle montait sur son cheval pour la cause d’Allah () et disait : « je fais fi de l’avare, s’il y a un habit que je n’ai pas porté ou une route que je n’ai pas empruntée ! »
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