Paroles d'un ancien imam. Mort en 110 H.
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Al-Hassan entendit un homme dire : « Ô Allah ! Fais périr les débauchés. » Il commenta en disant : « Donc les rues seront désertes et il y aura peu de passants. »
Il disait : « Certes, cette religion est forte, la vérité est lourde et l’individu est faible, alors que chacun de vous prenne ce qu’il peut supporter, car si l’individu s’impose à lui-même des actes au-dessus de sa capacité, l’ennui et l’abandon sont à craindre pour lui. »
Il disait : « La maladie est la dîme du corps, comme l’est l’aumône pour la dîme des biens ; tout corps qui ne se plaint pas est semblable aux biens dont la dîme n’a pas été prélevée. »
Il disait : « Les meilleurs actes sont la réflexion et la piété, celui dont la vie est ainsi, sera sauf, sinon qu’il sacrifie sa vie. »
Il disait : « La réflexion est un miroir qui te fait différencier les bonnes actions des mauvaises, celui qui compte sur elle, sera sauf, et celui qui la néglige sera couvert de honte. » (pp. 54-55)
Je demandais à un enfant qui passait,
une chandelle à la main :
« D'où vient cette lumière?»
Aussitôt il la souffla:
«Dites-moi où elle s'en est allée,
et je vous dirai d'où elle venait.
Présentation du livre par Saïd de la Librairie al-Bayyinah "Lettre à mon fils" du Ibn al-Jawzi aux Editions Tawhid