Sonia Bessone

Ce mini-roman est à vous donner des frissons ! J'adore cette auteur. Elle a le chic pour vous faire ressentir les émotions au plus profond de vous-même : quelques mots et vous avez les larmes aux yeux. C'est un vrai don, et c'est ce qui rend chacun de ses textes si beau, tout en restant parfaitement calibré pour ne jamais tomber dans l'excès.



Ce titre ne déroge pas à la règle, et Un oiseau dans la tête nous offre un triplet de personnages un peu... dérangés. Chacun a un petit oiseau dans la tête qu'il doit comprendre et combattre, et la rencontre de ces trois personnages sera décisive pour leur avenir.



Alors, évidemment, ce titre est un thriller, donc les frissons seront au rendez-vous. Si le début commence doucement, le rythme va crescendo, et j'avoue avoir retenu mon souffle (enfin, je respirais quand même un peu pour alimenter mon cerveau, quand même, hein !) sur les dernières pages, jusqu'à l'explosion apocalyptique de ces dernières phrases. Ouf ! Et Oh ! Et Heu ?



Sonia, tu nous as concocté un texte de qualité digne des plus grands auteurs psychopathes et sadiques... Moi qui pensais que tu étais douce et gentille, je pense que je vais me méfier les prochaines fois que nous discuterons ou que je découvrirais un autre de tes textes sans rien en savoir que le titre... Merci pour cette lecture !
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Le plaisir que l'on a à découvrir un recueil de nouvelles, c'est de pouvoir se plonger pour un temps assez court dans des histoires différentes. L'intérêt, c'est également de découvrir les différentes facettes de l'auteur et son imaginaire. Sonia Bessone signe ici un recueil plein d'imagination, mais avec comme fil conducteur : la personne, l'être humain et ce moment, si court, si bref où tout peut basculer. Le côté fantastique n'est pas omniprésent, mais savamment distillé.

Sa plume est légère, pas de redondances, on s'approprie facilement ses histoires, et plus encore : je me suis surprise à en imaginer la suite. Qu'arrive-t-il à ces hommes et à ces femmes lorsque le livre se referme ? Elle a réussi, pour certaines histoires, à laisser une empreinte de ces personnage, particulièrement l'écrivain de la première nouvelle dont le charisme m'a beaucoup touché.



* La vieille route.

J'ai particulièrement aimé cette très courte nouvelle, comme une introduction au voyage que l'on va vivre dans ce recueil. Aimant la montagne et la randonnée, j'y ai vu un parallèle entre ce que j'ai pu vivre durant certaines marches, et ce qu'elle présente ici, quasi viscérale, très physique. Une véritable expérience.



* Terence Wilkes.Il est écrivain, et a cessé d'écrire suite à des coïncidences entre ses livres et les événements arrivant à son entourage. Il a comme un sixième sens pour deviner des petites choses du quotidien. Sa rencontre une fan, dans un aéroport, va le transformer, un nouveau départ ?

La nouvelle la plus longue du recueil, elle aurait pu être un court roman à elle seule. Travaillé dans les détails, j'ai été confronté au plaisir de me tromper : tout le long de l'histoire, je m'étais forgé une idée précise de l'intrigue. Mais les rebondissements sont parvenus à m'étonner.

De plus, on perçoit le trouble habitant les personnages, et même les rôles secondaires avaient leur charme.



* Le miroir.

Des amis se retrouvent pour fêter le retour de l'un d'entre eux. J'ai moins accroché sur cette nouvelle, trop rapide, malgré une écriture efficace. On entre dans une histoires de probabilité grâce à un miroir magique : quelles auraient nos vies si... ? Il me manquait une dose d'effroi je pense. Mais là encore, il s'agit d'un gout personnel.



* De l’autre côté du mur.

La rupture le plonge dans un profond désespoir. Paul sombre, fait semblant de s'entendre avec Marie pour le bonheur de son fils. Pourtant, il aimerait donner plus. Mais un événement va changer ses projets...

La construction de cette nouvelle en deux parties, que je ne vous spoilerais pas, repose beaucoup sur les sentiments : à la fois ceux du personnage, mais aussi ce que le lecteur ressent par empathie pour lui : de la tristesse, de la peine, de l'espoir.



* Un ange passe.

Le lecteur observe une scène de vie d'un couple, au bord de la rupture. Mais parfois, certaines rencontres permettent de renouer avec nos propres sentiments. J'ai aimé cette légèreté de ton, mais surtout la permanence des sentiments.



* Le fugitif.

Achever un recueil en étant chamboulé par de nombreux sentiments, mais en sortir avec le sourire. Cette histoire peut facilement se décliner en conte pour enfant, pour leur apprendre qu'on n'a besoin des autres, que chaque chose en ce monde à son utilité, de la fourmi en passant par les chats, de la pluie au vent. Une belle morale.
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Je voudrais déjà remercier Nats Edition pour la lecture de ce livre. Je ne suis pas fan de nouvelles, et, pourtant, je m’acharne à lire ce genre, il ne faut pas chercher. Mais j’avais vraiment eu un coup de cœur pour l’un des livres de Sonia Bessone. Je voulais donc absolument la découvrir sur autre chose. Je ferai des micros avis sur chaque nouvelle.



La vieille route :

Un texte super-court, je me demande si ce n’est pas une introduction. Mais personnellement je n’ai pas bien compris l’intérêt et en même temps son texte fait assez réfléchir.



Terence Wilkes :

Je l’ai adoré, elle a été longue à se mettre en plus ou alors c’est moi qui scrutais la fin trop abrupte due aux nouvelles. Mais je l’ai trouvé tout simplement superbe. Cette nouvelle parle d’un auteur à la retraite, il rencontre l’une de ses fans. Qui va finir par prendre une place dans sa propre vie. Mais on voit surtout un auteur qui a peur de lui-même et de ses textes. Et nous avons Jenny, sa fan, avec un passé assez triste. Deux personnages un peu brisés par les événements de la vie, qui vont, se reconstruisent ensemble. C’est vraiment beau. De plus la nouvelle prend une tournure un peu policier/ Thriller que j’aime beaucoup, moi qui n’aime pas du tout ce genre. Une nouvelle rudement complète, ce qui me surprend beaucoup. Je pense qu’elle aurait pu faire un petit livre à elle seule. Enfin bref un vrai petit bijou pour ma part.



Le miroir :

Assez court, mais vraiment effroyable. C’est impressionnant comment l’auteur a su passer du monde des bisounours à un monde proche de l’enfer. C’est assez impressionnant, j’ai du mal à m’en remettre. J’aime beaucoup le côté légende du miroir, cela apporte un vrai plus. Ro puis la phrase de la fin, qui tue tout. Enfin bon une histoire vraiment courte, mais elle a su me refroidir et me mettre en situation de peur en peu de temps. On en vient à se demander, enfin pour ma part, qu’elle est la réalité entre les rêves ou le moment réel. Une frontière assez floue, qui a de quoi vous glacer le dos.



De l’autre côté du mur :

Hum… Je n’ai pas trop aimé celle-là. Même si elle a un côté assez profond et vraiment triste. Elle a su me prendre par les sentiments et limite me faire pleurer. Mais, sinon je n’ai pas vraiment compris le pourquoi de cette histoire.



Un ange passe :

Courte comme la précédente. Je n’ai pas vraiment eu le temps de m’adapter aux personnages. J’ai eu l’impression d’épier un moment de vie intime avec un couple. Comme si j’étais une mouche et que je les suivais. Je n’ai pas vraiment compris l’intérêt de cette nouvelle. Du coup, je commence à être un peu déçue. La deuxième et la troisième étaient vraiment bien et après de moins en moins. Du coup, la dernière nouvelle me fait un peu peur…



Le fugitif :

La dernière est vraiment courte, mais elle a de quoi vous faire sourire. J’avoue qu’elle pourrait faire un très bon livre pour enfants avec de belles illustrations.



En conclusion, je trouve cela dommage le format nouvelles. J’ai vraiment une impression d’inachevé avec certaines. Et autant avec celle de Terence Wilkes et le Miroir, j’ai été enchanté. La dernière n’est pas forcément longue, mais je l’aurais bien vu dans un livre pour enfants, elle est vraiment mignonne. Sinon dans l’ensemble je pense que deux nouvelles sortent vraiment du lot. Si je n’avais eu que ses deux-là cela aurait été un petit coup de cœur. Mais mon enthousiasme est malheureusement retombé et bien trop vite. Mais sinon je ne suis vraiment pas déçue de redécouvrir Sonia, j’aime beaucoup ça façon de faire et d’écrire, j’ai donc vraiment hâte de la voir sur un roman une fois de plus.
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On ne va pas se mentir, je ne suis pas une très grande fan de romans jeunesse. Je sais les apprécier ou les détester, mais je n'ai jusqu'à présent jamais eu de vrai coup de coeur pour l'un d'entre eux. Aujourd'hui, pourtant, c'est le cas. Regina Fever est une histoire absolument magnifique, touchante, bouleversante que je conseille à tous.



Regina vient de perdre son papa et a du mal à affronter son deuil. Pour se faire, elle part en quête, avec pour objectif de retrouver son papa, en suivant un coeur dans un monde extraordinaire. Rien qu'en écrivant cette chronique et au souvenir des mots forts de Sonia Bessone, j'en ai des frissons. Et je visualise dans le même temps tellement bien les illustrations magnifiques de Jean Caraglio, ce qui me permet de m'immerger à nouveau dans le titre, de mémoire.



J'ai été touchée par la plume de l'auteur, par cette histoire qui donne des mots à une situation que personne, enfant comme adulte, ne veut vivre et qui pourtant apporte une lueur d'espoir et de lumière à cet événement tragique. Cette histoire est juste sublime et parfaitement mise en image. Ne manquez pas cette lecture !
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre de Sonia Bessone. J'aime en général beaucoup tous ses textes, et je pense que je les ai absolument tous lus. Du coup, ça montre que j'aime, mais ça me permet aussi de voir quelques petites liens amusants entre les différents romans.

En effet, d'un roman à l'autre, j'ai repéré des petites similitudes entre les personnages : des tics de langage, des humeurs ou des comportements. Loin de m'énerver, je trouve ça amusant de retrouver dans plusieurs des livres de Sonia des éléments similaires. Il faut juste que ce ne soit pas systématique, mais là j'ai retrouvé Nayati, par exemple.

Dans le fond, cette histoire présente des thèmes vraiment difficiles et plutôt durs. Pourtant, l'autrice a choisi de les traiter avec légèreté et simplicité. Ainsi, des larmes, on passe au rire ; les pensées noires ne durent jamais longtemps ; et les sourires sont toujours gagnants. C'est une façon de voir les choses un peu différente de ce que j'ai l'habitude de lire dans ces thématiques, mais pourquoi pas ! Après tout, un livre doit nous permettre de nous évader et de passer un bon moment, pas de pleurer !

C'est ce que j'ai eu avec ce texte. Un moment simple, agréable. Une écriture fluide qui nous porte le temps de quelques pages et nous permet d'oublier notre quotidien. J'ai envie d'aller sur cette île, moi. Car visiblement, la vie y est plus simple et plus belle...
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En à peine 30 pages, Sonia Bessone a réussi à me faire pleurer … Le fait que je n’ai toujours pas réussi à faire le deuil de ma grand-mère décédée il y a presque 15 ans doit y être pour beaucoup.

Avec ce petit livre jeunesse, les enfants qui subissent la situation de deuil pourront trouver un réconfort, en lisant l’aventure de Régina qui vient de perdre son Papa, ils comprendront comment y parvenir, bien que le chemin soit long, il y a toujours la lumière, toujours la présence de l’être perdu dans notre coeur. Le fait de savoir, ne veut pas dire que l’on arrive à atténuer la peine, mais l’histoire de Régina peut aider à comprendre le cheminement du deuil, peut aider les enfants à comprendre que la personne perdue laissera toujours une trace de son passage en nous, qu’elle vivra toujours grâce à nous, grâce à nos souvenirs et à l’amour que l’on ressentait pour elle.

Mon fils de 14 ans l’a lu également, eh bien qu’il ne voulait pas que je le note dans ma chronique, sachez que lui aussi a versé quelques larmes en lisant l’aventure de Régina.

Sous la plume de Sonia Bessone, ce récit qui pourrait être triste, ne l’est pas, il nous montre l’espoir, que perdre une personne qui nous est chère n’est pas la fin, que son souvenir continuera de la faire vivre en nous. Les illustrations de Jean Caraglio sont aux couleurs de l’histoire, sombre au départ, tout comme la tristesse de Régina, la luminosité y fait petit à petit son apparition jusqu’à ne devenir que lumière, la nuit est remplacée par le jour, tout comme dans le coeur de la fillette.

Un livre pour enfants pour lequel j’ai eu un énorme coup de coeur ♥

La première chose qui m'a frappée, c'est le format. Le livre est présenté comme un roman, mais ressemble à un album illustré, avec des illustrations vives et un format à l'italienne. Cependant, en l'ouvrant, on constate qu'il n'en est rien : il y a beaucoup de texte, écrit assez petit, et aligné sur deux colonnes, et on s'aperçoit que l'histoire, longue et complexe, n'est pas du tout accessible aux plus petits. J'avoue que cela m'a rendu la lecture un peu difficile, et je crois qu'un format poche, type première lecture, aurait été plus adapté.

Au niveau de l'histoire, j'avoue que j'ai eu du mal à voir où l'auteure voulait en venir, et j'ai trouvé qu'elle traînait un peu en longueur, avec toujours cette même péripétie : Charlie a peur de la nuit, elle cherche quelque chose (ou quelqu'un) qui saurait la protéger, et comme cela manque un peu de personnages secondaires, cela se répète. L'histoire est bien écrite, même si elle ne me semble pas évidente à lire pour des pré-ados : les phrases sont longues, très descriptives , et manquent un peu de "pep's". Une chose pourtant est très intéressante : les mots imaginés par l'auteure, tels que "Patatachocoradigette au sucre" "crapillon", ou encore "Hippozard des sous-bois". J'avoue que ces petites inventions m'ont bien fait rire, et je ne doute pas qu'elles aient du succès dans les cours de récré !

Les illustrations de Jean Caraglio sont réussies, avec une colorisation très dynamique que j'ai trouvée superbe. Mais ce que j'ai préféré sans conteste dans ce livre, c'est le petit bonus à la fin qui donne une vraie valeur ajoutée.
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Tout d'abord, je souhaite remercier Nat, l'éditrice, et Sonia, l'auteur, pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage que j'attendais avec impatience !



J'adore la plume de Sonia Bessone. Cette auteur a un talent fou pour me faire verser des larmes et m'attendrir au plus haut point. Alors, quand je l'ai commencé, j'étais évidemment très enthousiaste ! Et oui, ce recueil de nouvelles fantastiques m'a beaucoup plu, mais il va être très difficile de vous retranscrire toute l'émotion qui m'a traversée lorsque je l'ai lu. Comment en parler sans trop vous en dire ?



Tout d'abord, il faut savoir que toutes les nouvelles sans exceptions se démarquent des autres, par leur originalité ou par leur contenu. Chacune d'entre elles vous raconte une histoire belle, triste, pleine d'espoir ou joyeuse.



Prenez « Fugitif ». Cette nouvelle que je qualifierai presque d'enfantine est très enthousiaste et pleine d'optimisme. Elle m'a entraînée dans un voyage magnifique qui m'a décroché un sourire. « de l'autre côté du mur » verse plutôt dans l'espoir, et m'a fait verser quelques larmes tellement l'auteur a su retranscrire le drame dans lequel était plongé son héros. « Un ange passe » ensuite est une nouvelle très angélique qui verse elle aussi dans l'espoir en nous faisant passer un magnifique message au travers de scènes extrêmement bien travaillées.



Du côté des plus longues nouvelles maintenant, « le miroir » nous offre un aperçu de ce qu'auraient pu devenir les vies de quatre amis, qui ont en leur possession un miroir magique. Cette nouvelle est ancrée dans le rêve et nous plonge dans une version revisitée du « Et si... » qui m'a beaucoup plue.



Enfin, LA nouvelle du roman, de par sa taille (elle représente à elle seule près de 70 % du recueil), et de par son histoire, reste malgré tout « Terence Wilkes ». Cette nouvelle aurait pu être qualifiée de roman court, tant le contenu est travaillé, affiné et achevé. Il ne s'agit pas ici d'une petite scène de vie, mais d'un réel récit, qui m'a emballée du début à la fin. Entre émotions, suspense, et imaginaire, il s'agit de ma nouvelle préférée de ce recueil.



Encore une fois, je suis emballée par cette auteur et sa plume magique. Elle a réussi à me transporter dans ma lecture, et j'ai pris énormément de plaisir à lire cette nouvelle oeuvre. A bientôt pour le suivant !
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Bon alors je l'avoue, le livre ne me tentait franchement pas. Il sort complètement de mes habitudes et pourtant, je voulais le découvrir. Savoir pourquoi les deux frères avaient suivi des routes complètement différentes au vu du résumé. Et je peux vous le dire, je ne regrette aucunement ma lecture. Je tiens à remercier Nat de Nats Éditions ainsi que l'auteur, pour ce merveilleux livre. Et ce super voyage que j'ai vécu. Je vais éviter de trop vous en dire afin de ne pas gâcher l'histoire. Chaque chapitre est composé d'une partie "présent" et d'une partie "passé". C'est un concept que j'ai d'abords un peu boudé puis à la fin du deuxième chapitre, je l'ai complètement adoré. Par contre, c'est l'auteur que j'ai moins aimé par moment. J'espère que Sonia ne le prendra pas mal, mais ça ne va pas de nous couper l'herbe sous les pieds comme ça !!! Nombre de fois où j'ai vu la fin du présent ou la fin du passé arrivé alors que la situation était complètement folle. C'était limite un suicide à chaque fois !!! Mais mine de rien, ça m'a permis de dévorer le livre, tellement que je voulais avoir la suite !! Et du coup, les pages sont passées super vite et j'ai été transporté dans cet univers. J'aime beaucoup l'histoire des deux frères, un peu comme les chapitres séparés en deux. Chaque partie était aussi un peu divisée entre les deux frères. Cela, nous à permis de les découvrir après le drame et avant. Et de voir surtout leur évolution. Même si j'ai une nette préférence pour Nick, son histoire ma beaucoup plus émue et touché. Par rapport à Alex, qui m'énervait par moment, par son attitude envers son frère. Mais leur amour fraternel est assez puissant pour m'avoir hôte ce sentiment d'énervement. Je trouve ça magique, sur la fin, le passé rejoint, le présent, on a une boucle qui est bouclée et qui nous offre un peu comme deux histoires en une. Le dernier chapitre est vraiment génial, c'est celui qui à fini de me conquérir, je crois. Et l'épilogue est simplement super. Cela permet de finir à la perfection le livre, j'en ressors sans questions sans rien, je sais presque tout. Un vrai régale. Il y a une chose que je trouve fort dommage. Durant le livre, on entend surtout parler d'une chanson « I miss You ». Elle m'a donné l'impression d'être très importante, et c'est le cas pour Nick. Mais j'aurais aimé avoir les paroles ou alors avoir les morceaux à écouter durant ma lecture. Elle me donne l'impression de contenir tellement de sentiments, que durant toute ma lecture, j'ai espéré en apercevoir un morceau, mais non.



En conclusion, c'est un véritable coup de cœur pour ce livre qui ne me tentait pas trop au départ. Une histoire merveilleuse, qu'on vit comme si on était dans la tête de l'auteur. J'ai aimé partage ce petit passage de la vie des frères Fuller , je regrette même de fermer ce livre. Parce que j'ai vraiment l'impression qu'ils font partie de moi. Je ne peux que vous le recommander.
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S'il est une plume que j'aime beaucoup, c'est bien celle-là. Avec Sonia Bessone, je sais que les émotions seront toujours au rendez-vous, et, comme d'habitude, cette fois n'a pas dérogé à la règle. Ce recueil n'a pourtant rien à voir avec le précédent, qui était plutôt fantastique, et est quand même différent des autres parutions de l'auteur : il fait plutôt partie de la catégorie des « nouvelles noires » (on ne peut pas parler de roman).



Le côté pessimiste ressort fortement de la plupart des nouvelles. Ne vous attendez pas en lisant ce recueil à des happy ends toutes les deux pages. Non, ici, vous aurez des nouvelles assez longues, presque des novellas pour certaines, qui traitent de sujet sur le thème de l'humanité, et qui se finissent... comme elles doivent se finir. L'auteur ne force pas les choses, elle les laisse venir, et ça n'en rend ses textes que plus réalistes, pessimistes et bouleversants.



Heureusement, il y a aussi des titres plus légers, qui permettent de faire retomber la pression. D'ailleurs, ils sont positionnés intelligemment dans le recueil de sorte à nous créer des vagues d'émotions tantôt joyeuses, tantôt tristes. Ajoutons à cela un style toujours aussi accrocheur, et plutôt bien manié, et l'on obtient des textes de très grande qualité.



Encore une fois, je vous conseille donc de découvrir (ou redécouvrir) cette auteur. Elle vous transportera dans son univers, et vous ne regretterez pas le voyage !
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En bref, un recueil de nouvelles au thème commun très intéressant. Sonia Bessone nous livre neufs récits de vie qui mettent en scène des personnages humains qui parleront à tout le monde ainsi que des réactions et des sentiments que l'on connaît tous. L'ensemble est cohérent mais certaines nouvelles manquent de rythme selon moi.
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Je remercie les éditions Nats pour ce service presse dont la couverture sublime m’a intriguée. Tellement humains est un recueil de nouvelles ayant pour thème l’homme, ses bons côtés et ses mauvais…



Sonia Bessone nous propose diverses nouvelles mettant en avant des sentiments divers tels que l’amour, l’amitié, la jalousie, etc… J’ai débuté ma lecture avec le texte Mais où est Carrie ? J’avoue que j’ai été très surprise par la finalité car le début n’annonçait absolument pas ça ! Certaines nouvelles m’ont particulièrement touchées, d’autres sont horriblement criantes de vérités. Les pires travers de l’homme sont abordés : de la jalousie et du meurtre depuis l’époque des cavernes, du désir de vengeance, ou encore de la violence conjugale menant à des actes désespérés. Hommes, femmes et enfants ne sont pas épargnés par les horreurs de la vie. Puis il y a les textes qui apportent une once d’espoir en cette humanité, une lueur de bonheur et d’amour, et parfois accompagné de tristesse ou de rédemption comme ceux évoquant les trois générations d’hommes d’une même famille qui se retrouveront le temps d’une journée et retisseront leurs liens et la confiance.



J’ai particulièrement été émue par la nouvelle Un soir d’octobre mettant en scène un bagnard évadé et une fillette. J’avoue que j’aurais vraiment apprécié que ce soit plus long. Beaucoup de personnages de ces nouvelles sont attachants, mais ces deux-là m’ont réellement touché au plus profond du cœur. La plume de l’auteur est percutante. Elle nous amène en quelques pages à nous transmettre un message clair et particulier pour chaque nouvelle. Ce texte fut très agréable à lire et permet au lecteur de se questionner quant à sa propre existence. Je pense que dans chaque histoire, on peut se retrouver…



Pour conclure, j’ai passé un bon moment en découvrant ce recueil qui propose au lecteurs diverses histoires avec des personnages de tout âge, de toute époque et de tout milieu social, et des thèmes permettant une remise en question quant aux travers et qualités de l’être humain.
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Le Grand Voyage de Régina Fever, c'est un album ô combien nécessaire, qui aborde le deuil avec justesse, réaliste sans être factuel, il fera vivre une belle aventure aux enfants qui parviendront aisément à en assimiler les nuances !
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Je n'ai pas l'habitude de lire beaucoup d'album jeunesse, mais en ayant parcouru celui-ci, j'ai l'impression qu'il n'est pas si « jeunesse » que ça. La longueur du texte m'a interpellée, ce qui me laisse à penser qu'il faut que les enfants aient déjà un certain âge pour appréhender le texte.



L'intrigue est, elle, très jeunesse et part dans tous les sens, car Charlie a sans cesse de nouvelles idées. C'est amusant à voir, même si sans plus pour moi. Par contre, l'écriture de l'auteur est vraiment superbe, comme toujours : Sonia Bessone sait manier sa plume pour les adultes comme les plus jeunes.



Les dessins, enfin, ne m'ont pas trop parlé. Je ne les ai pas trouvé à mon goût : ils manquaient, pour moi, de la finesse dont sait faire preuve Jean Caraglio. Mais ce n'est bien sûr que mon avis !
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Ce que j'aime dans un recueil, c'est que, même si il n'y a qu'un auteur, cela nous donne la possibilité de découvrir cet auteur dans différentes histoires en une seule fois. Parfois même dans différents s.



Si je dois faire ressortir une des nouvelles de ce recueil, ce sera "Terence Wilkes", qui de plus est la plus longue, elle fait pas loin des 3/4 du livre. Peut-être est-ce son côté thriller qui fait que je l'ai plus appréciée que les autres, ou peut-être simplement le fait que justement elle soit plus longue que les autres, de ce fait, nous avons plus de temps pour apprendre à connaître et apprécier les personnages qui font l'histoire.



J'ai également eu l'impression que Sonia Bessone c'est beaucoup plus appliquée à l'écrire que les autres, je l'ai trouvée mieux travaillée dans son ensemble.



C'est également cette nouvelle qui m'a le plus embarquée, tant par les émotions qui en ressortent, que par son côté thriller.



C'est avec ce recueil que je fais connaissance avec la plume de Sonia, une plume que j'ai appréciée et que je suis certaine de relire bientôt.

En ouvrant ce roman, je ne savais pas du tout si j'allais aimer. En effet, j'ai été prévenue qu'il s'agissait d'une sorte de western… Je n'en avais jamais lu ! Mais peu importe, il s'agissait d'un roman de Sonia, donc cela ne pouvait qu'être bon. Je l'ai donc commencé en toute confiance, mais avec une petite appréhension tout de même. Très vite, cette dernière a toutefois disparu : rien à dire, l'auteur sait nous mettre dans l'ambiance et nous emmener dans son univers.



Dès les premières pages, le ton est donné et le far west nous est présenté dans tout ce qu'il offre de plus beau : des falaises, des cowboys, des mustangs, des indiens. Finalement, je n'avais pas de quoi avoir peur, surtout que très vite l'histoire devient une romance tout à fait sympathique, entre un métis qui rêve d'une vie normale et une jeune Suédoise qui aspire au grand amour.



La romance est bien menée même si un peu répétitive au niveau des péripéties. Les jeux d'enlèvement, puis de « je pars », puis « je reviens » pour simplement repartir m'ont un peu agacée car j'avais l'impression à un moment de tourner en rond. Il faut dire que Nayati ne sait pas vraiment ce qu'il veut et qu'il se cherche beaucoup. Il en devient parfois un peu pénible, mais heureusement Daria et Charlie veillent au grain.



C'est ce dernier, Charlie, que j'ai le plus apprécié. Il est l'ami que l'on voudrait tous avoir : loyal et franc, même si un peu foufou quand il le souhaite, et surtout quand il cherche à faire un « mauvais coup » (ce qui est tout à fait relatif avec lui, car il n'est pas un mauvais bougre, loin de là). L'évolution de ce personnage m'a d'ailleurs plus intéressée que celle de Nayati qui était pour moi très prévisible, bien que parfaitement présentée.



Je mentionnerai enfin ce final qui était absolument parfait. L'émotion était au rendez-vous et j'ai failli verser une petite larme quant à ce retournement de situation, de vie. Finalement, dans cette histoire, quelques personnes se sont trouvées et chacun a pu apprendre qui il était grâce aux autres, et tous ont pu devenir ce qu'ils aspiraient à être, même s'ils n'en avaient aucune idée au début de l'histoire. Une belle leçon de vie, d'humilité et de tolérance.
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e souhaite remercier Nats Édition pour ce service presse. Lorsque j'ai lu le résumé, je ne m'attendais pas à trouver une histoire pareille.



"Len Travis, est un jeune métis, qui fait cavalier seul. Il va là ou les sabots de son compagnon, un mustang noir, le mène. Son chemin va d'abord croiser celle de Charlie Fowley et ensuite celle de Daria. Il devra faire face à son destin et se battre".



Ce roman a été une grande surprise pour moi. Je suis vraiment tombé sous le charme de cette histoire et de ses personnages. Ici, il est question de romance qui se passe au far-west.



L'histoire se déroule doucement, nous laissant filer au fil des pages comme une plume légère flottant dans l'air. On ne peut que se laisser emporter.



L'action est au rendez-vous, mais ne vous attendez pas à des grands combats de cow boy. Non non, ici, notre héros va se battre pour un sentiment fort et magique.



L'histoire a aussi une pointe d'humour, mais aussi une pointe de réalité, enfin, je suppose, n'ayant pas vécu à cette époque. Tout nous est correctement expliqué et on ressort de ce roman émerveillé par la beauté de l'histoire.



D'ailleurs, cette fin est tout simplement magique. Oui oui, elle m'a fait verser ma larme et nous donne une belle leçon de morale. Elle est touchante et conclue parfaitement le roman.



Ce que j'ai apprécié également, ce sont les petites illustrations à chaque fin de chapitre. Leur style donne un petit plus au roman.



J'ai aimé les personnages de ce roman en commençant par Len Travis. C'est un homme rejeté à cause de ses origines métis. Malgré cela, il prend la vie comme elle vient et reste un homme juste.



Charlie est quant à lui un homme bizarre mais très attachant. Il sera un très bon ami pour Len et aussi d'une grande aide.



Daria est une jeune femme rayonnante, courageuse et forte



Je ne connaissais pas la plume de l'auteur et fus donc surprise de sa légèreté. Elle a parfaitement su faire parler les émotions dans ce roman et nous transporter.



Une belle surprise et un immense coup de cœur pour ce roman. Fan ou non de romance, je vous conseille de le lire. Ce livre vous transportera dans une magie plus puissante que tout : l'amour !
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Quand je suis arrivée à l'épilogue, j'avais les larmes aux yeux, la fin m'a plu, m'a ému, j'ai aimé ce final, j'en suis satisfaite.

Je n'ai rien à rajouter sur ce roman, c'est un très bon livre, j'ai passé un merveilleux moment. Je le recommande pour les amoureux d'aventure, d'amour fraternel... ou tout simplement pour le découvrir.
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Dans l'ensemble, j'ai vraiment passé un super moment et j'ai dévoré le livre.
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Je pense que les enfants apprécieront beaucoup ce petit album, même si j'ai trouve qu'il y avait pas mal de mots compliqués pour eux.
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