Il y a ces cafés où la vie se déroule à distance, comme dans un film de Claude Sautet. On ne sait pas bien pourquoi on n'entre pas dans cette chaleur où brille une femme, la seule vivante, la seule qui. Non. On reste à regarder en mendiant inquiet, on se demande quel est le timbre de sa voix et s'il y a sur son corps de ces grains de beauté qu'on aurait pu chérir.
Il faut partir, elle pourrait apercevoir ce fou avide de miettes d'elle.
De ce rêve volé on s'arrache un peu plus triste. L'espoir, parfois, appauvrit.
(7) Rue de la Comète