AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Stefano Martino (108)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Orcs et Gobelins, tome 5 : La poisse

"T'as d'beaux yeux, tu sais."



Et c'est vrai que pour un Orkelin, créature mi-Orc, mi-Gobelin, estampillé 100 % scoumoune, la couleur des iris de ce batârd détonne.

La Poisse, un surnom comme héritage familial qui semble lui coller aux basques comme les non-taxes innombrables non-promises par un non-président que je ne citerai point.

Si La Poisse ne milite pas pour les gilets jaunes, il est un fervent défenseur de la vengeance, façon gros pains dans la gueule et généreuses portions de mort à volonté. Contre sa volonté fonctionne également, le mec n'est pas regardant.

Mais difficile d'envisager un avenir rageur lorsque l'on se réveille d'un énième combat dans le coltard, avec comme unique compagnon son pépère (grand-père, sic), clamsé depuis des lustres.



M'ouais, pas fou-fou de ce monde initialement intrigant flirtant ici avec le fantastique.

Basiquement, je me complaisais béatement dans un univers dont je pensais connaître les frontières.

Le pays vient de muter en y intégrant une nouvelle donne : le fantomatique.

Un insolite spectre narratif qui me sied moyen, on va pas se mentir.

Lorsque je pose mes p'tites mirettes de myope ascendant presbyte sur ce type de lecture, je m'attends à un récit ultra balisé. Baston, castagne, bourre-pif, rien que du léger avec, si possible une p'tite touche d'émotion au service de valeurs personnelles âprement défendues.

Pas que je sois hostile à toute nouveauté dès lors qu'elle s'inscrit idéalement dans la trame.

Ici, j'ai trouvé que ce nouvel aspect parasitait quelque peu le storyboard sans y apporter de plus-value retentissante.



M'en vais retrouver mes Nains, tiens, eux ne m'ont encore jamais déçus...
Commenter  J’apprécie          654
Les chroniques d'Atlantide, tome 1 : Eoden,..

Cette lecture m'a laissé sur une très bonne impression. Il s'agit d'explorer les chroniques d'une grande île qui a jadis existé dans l'Océan Atlantique et qui aurait été détruit par un grand cataclysme il y a près de 11.000 ans selon le célèbre philosophe Platon. Il s'agit de l'Atlantide. Certains disent que c'est un mythe, une fiction mais d'autres voudraient y croire.



On va retourner près de 28.000 années en arrière du temps de sa splendeur pour appesantir sur le sort de ce royaume qui serait à l'aube d'une guerre nouvelle contre Mu, un autre royaume légendaire. On sait que l'expansionnisme et la frénésie de conquête a marqué la chute de cette belle civilisation. Cette cité vouée à la mer a périt dans la mer...



Eoden a perdu son bras il y a dix ans lors d'une dernière guerre qui a vu l'avènement de son frère sur le trône. Cependant, une puissante secte a fait main basse sur le royaume en contrôlant le roi grâce à des substances nuisibles.



J'adore ce genre d'univers de fantasy. Il y a véritablement un côté « Conan le Barbare ». Cependant, il n'y aura pas de créatures fantastiques comme des dragons. Tout cela semble si authentique. Il est fait référence à diverses divinités qui vont par la suite parcourir le monde selon les différentes cultures : les walkyries, Neptune, Ganesh...



On a droit à de la fantasy assez mature et adulte qui est adoubé avec un univers assez complexe. Les relations entre les différents personnages et les factions vont très sans doute plaire aux amateurs de « Game of Thrones ». Les bases du scénario sont établies dès les premières pages, ce qui nous permet de s'introduire dans l'histoire avec beaucoup de facilité.



Les dessins et couleurs sont également à couper le souffle. Certaines pages décrivent des paysages grandioses. J'ai rarement vu plus beau. Je ne peux que constater une réelle maîtrise tant au niveau des paysages que des personnages. Bref, la qualité graphique est extraordinaire. Il est vrai que rien qu'avec la couverture, on est déjà séduit.



La barre a été placée assez haute. J'apprécie beaucoup et j'espère réellement ne pas être déçu par la suite. Il faut que l'histoire tienne la distance sur la longueur. Nul doute que c'est bien parti pour.
Commenter  J’apprécie          420
Orcs et Gobelins, tome 5 : La poisse

J'avais hâte de revoir le personnage orkelin de La Poisse introduit dans le tome 18 de la série "Elfes" : ce tome 5 de la série "Orcs & Gobelins" est bon mais il n'a pas vraiment marché avec moi car je n'étais pas dans les bonnes dispositions pour l'apprécier... En feuilletant l'album j'ai cru à un Warhammer à la française, mais entre Iron Punk et Dreadful Punk Olivier Peru nous fait avec la narration à la première personne caractéristique de la saga des Terres d'Arran un "Resident Evil" médiéval-fantastique (ce qui explique un peu mon avis en demi-teinte : je suis revenu du gros bousin scénaristique qu'est devenu la saga vidéoludique de Shinji Mikami). Alors on pioche largement dans le genre horrifique ("Dagon", "Blade 2", "Frankenstein's Army", "Promotheus", "Alien Covenant", "The Cure for Wellness", "Bloodborne"...), et on ajoute aux inévitables influences lovecraftiennes qui vont bien les us et coutumes des ghost stories qui vont bien (ce qui nous dirige vers un "Fantômes contre Fantômes" Dark Fantasy ^^).

ATTENTION Zone Spoilers !





FIN Zone Spoilers !

Si l'album n'est pas aussi noir et violent je dirais que sont agréables les graphismes de Stefano Martino mis en couleurs par J. Nanjan (encore une femme superchromate qui assure les beaux jours de la BD européenne). Les techniciens diraient qu'on est dans la mainstream de qualité dont les Éditions Soleil se sont désormais fait un spécialité et ils auront sans doute raison ^^
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          421
Les chroniques d'Atlantide, tome 1 : Eoden,..

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

C’est souvent dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures et c’est grandement le cas ici. Stefano Martino motivé comme jamais et travaillant pour la première fois en solo livre un récit bien construit et bien rythmé. Nous découvrons le monde 30e millénaire avant notre ère à travers le retour à la civilisation d’Eoden hanté par son passé, qui fut autant heureux que malheureux. Les vilains of the week démasqués, il faut voir ce que va donner par la suite ce blockbuster fantasy qui se veut flamboyant…
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          412
Oracle, tome 1 : La Pythie

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Soleil on lancé la collection "Oracle"…





Tous les tomes de la saison 1, constitué de 5 tomes, fonctionne de la même manière : l'aède aveugle sans nom à travers son auditoire les caprices des dieux et les vengeances des hommes, ou les caprices des hommes et les vengeances des dieux…

Dans ce tome 1, intitulé "La Pythie", le mégalomane roi de Sparte Eurycratidès tue la Pythie dont les prédictions ne lui ont pas plus. La jeune Aspasie (on t'a reconnu Gina Lollobrigida ! ^^) prend le relais et fait carrière dans la profession d'être brutalement violée par son patron : pour se venger, elle dresse le roi cruel et égocentrique contre le dieu cruel égocentrique en poussant Eurycratidès à déclarer la guerre à Apollon et se lancer à l'assaut de l'Olympe !

Dans ce récit, Zeus le roi des dieux subit étrangement les événements, coincé entre un Apollon sadique à souhait et une Athéna manipulatrice à souhait. La tragédie concoctée par l'alchimiste à tout faire Oliver Peru est tout à fait réussie car elle entremêle comme il faut les passions humaines et les passions divines, et ce n'est pas sans rappeler les récits vénéneux de l'auteure Dark Fantasy Tanith Lee.



Niveau graphismes, le dessinateur italien Stefano Martino assisté aux couleurs de Digikore Studios reste dans les standards de chez Soleil, mais on est dans le gratin du mainstream et on se paye le luxe d'une magnifique double page et d'un gros clin d'oeil à Ray Harryhausen... Sauf qu'on sent fortement les influences de la saga vidéoludique "God of War" qui faisait la part belle à une Antiquité Dark Fantasy (le pied quoi !). Tellement fortement d'ailleurs que parfois on frôle le plagiat, l'artiste reprenant les paysages, les décors, les créatures, les costumes, les accessoires et les postures des artworks du jeu vidéo… Et c'est pour cela que si je n'ai pas boudé mon plaisir j'ai quand même retiré 1 étoile au final.
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          405
Les maîtres inquisiteurs, tome 6 : À la lumière..

Ayant lu le cinquième tome il y a un moment de cela, j'avais un peu peur de ne pas m'y retrouver dans ce dernier tome (pour l'instant) mais les souvenirs reviennent vite.

Ici, on revient un peu sur toute l'Histoire de l'Oscitan, le monde dans lequel les scénaristes nous ont plongé. Après une longue période chaos, le pays avait enfin retrouvé la paix. Avec à sa tête ses deux monarques, les maîtres inquisiteurs pour faire régner l'ordre et la justice et les mages possédant chacun un pouvoir (trop de magie serait en effet néfaste pour un seul homme), le pays semblait avoir retrouvé une certaine quiétude jusqu'à ce qu'une série de corps de maitres inquisiteurs soit retrouvé. Le ou les meurtriers demeuraient alors introuvables et l'inquisition devait alors penser à ce que celui-ci se dissimule soit dans ses propres rangs, soit dans celui des mages ou des personnes hautement placées...déduction qui s'avéra exacte mais pas de la manière dont vous pourriez imaginer. Vous pourriez penser que je vous ai dévoilé le fin mot de l'histoire en vous indiquant parmi quels rangs chercher mais vous risquez d'être fort surpris si vous vous aventurez dans cette lecture que je ne peux que vous recommander.



Je ne m'aventurerais pas à m'attarder sur l'histoire des personnages principaux, que d'autres ont dû probablement faire beaucoup mieux que je ne pourrais le faire mais je dirais que l'histoire, quoique sanglante, est toujours aussi plaisante à lire car les auteurs nous transportent dans un univers magique. Avec un graphisme toujours aussi bien travaillé et des personnages extrêmement attachants, je n'ai qu'une chose à vous dire pour conclure cette critique : lisez !
Commenter  J’apprécie          360
Oracle, tome 1 : La Pythie

C’est ma 100eme critique ! Allez, je mets 5 étoiles pour fêter ça !



Non je blague. J’ai vraiment aimé cette BD. Encore une fois Olivier Peru a touché le cœur de la cible.



Aspasie est la Pythie, l’oracle de Delphes que tout Grec va consulter avant de se lancer dans une entreprise, que ce soit partir en guerre ou acheter des poulets (bon j’exagère un brin). Un soir le dieu Apollon pénètre dans le temple et… dans l’intimité de la belle et vierge jeune femme. Suite à ce viol infâme elle concevra une haine inextinguible envers les Dieux de l’Olympe et usera de la confiance que les populations grecques accordent à ses visions pour pousser Sparte à envahir l’Olympe. Aspasie a un plan bien pensé, mais il ne faut jamais sous-estimer les Dieux.



J’ai eu peur au début. Les premières pages m’ont paru très convenues, montrant un roi spartiate stupidement cruel, sans subtilité. Mais l’apparition d’Apollon a tout changé. Très loin de l’image d’Epinal pure et brillante, le dieu Soleil nous est dépeint comme violent, jaloux, haineux envers ses frères et sœurs, encore plus envers son père. Il est vraiment puant ! Puis l’histoire devient intelligente en plus d’être épique : les capacités à organiser des manigances d’Aspasie explosent, concurrencées seulement par celles de la déesse Athéna. Zeus n’est guère impressionnant, un joujou entre les mains de la femme et de la déesse, tout comme le roi de Sparte. Les batailles parsemant l’invasion de l’Olympe sont magnifiquement dessinées par Martino (une mention spéciale pour les cyclopes). La fin est splendide, aussi impitoyable pour les humains que leur sort dans les tragédies antiques. Tout au long de l’histoire on ressent pourtant un humanisme certain, la volonté des humains de dépasser le destin que les Dieux ont concocté pour eux, de se révolter contre lui, de faire payer leurs maîtres. Le résultat est pour le moins mitigé mais le dessein est réjouissant.



J’ai hâte de lire le tome 2.

Commenter  J’apprécie          3411
Oracle, tome 1 : La Pythie

Aspasie est enfant lorsqu'elle assiste au meurtre de la Pythie de Delphes par Eurycratidès, un roi sparte blessé dans son ego par sa vision. Des années plus tard, elle devient Pythie à son tour.



Aspasie est une une très belle jeune femme. Elle va attirer l'attention d'Apollon qui va débarquer pour prendre son plaisir contre sa volonté.



En perdant sa virginité, la Pythie perd son pouvoir de divination. Elle va se servir d'Eurycratidès dans le but de se venger d'Apollon (elle ferait d'une pierre deux coups) mais est-elle de taille à faire payer un dieu pour son crime ?



Dans l'ensemble, j'ai bien aimé les graphismes et les couleurs. En ce qui concerne l'histoire, j'ai trouvé que c'était un peu trop violent à mon goût.



Comme j'ai emprunté les deux premiers tomes à la bibliothèque, je vais lire le tome 2 – L'esclave – et puis je déciderai si je continue ou pas cette série.









Challenge BD 2021

Challenge SFFF 2021

Challenge livre historique 2021
Commenter  J’apprécie          331
Les maîtres inquisiteurs, tome 6 : À la lumière..

Les 5 premiers tomes de la série nous montraient :

- l'Ordre des Maître Inquisiteurs chargés de faire régner l'ordre, la paix et la justice, un peu comme les magistrats-policiers badass de "Judge Dredd" des comics anglais 2000 A.D.

- un duo de super-détectives formé par un mage-justicier doté d'un super-pouvoir et par son garde du corps elfe, les uns et les autres sortant tous du moule à super-héros de Marvel / DC Comics

- les différentes pièces du puzzle d'un vaste complot destiné à faire revenir le monde d'Oscitan à une époque où l'homme était un loup pour l'homme…

Obeyron, l'homme multiple qui emprunte à Wolverine son caractère et ses répliques, Sammaël, le taciturne Tornade au masculin, Nikolaï, le Professeur Xavier pyromancien, Mihaël, l'hâbleur Poison Ivy au masculin, et Aronn le téléporteur philosophe, sont enfin rassemblés pour démasquer ceux qui menacent la paix du monde… Dans la capitale Ares nos super détectives cherchent à démasquer leurs adversaires, mais ils sont constamment sous la menace sous la double menace des traqueurs Liell et Brom toujours à la recherche d'Aronn accusé de traîtrise, des super-assassins d'Osis, et de Corwyn le mage doppelgänger qui libéré par ses alliés sème la zizanie en mode Mystique des X-men…



Plus le chaos avance, plus la magie revient en force du côté des super-héros comme du côté des super-vilains et c'est le super-kif de voir

Et je ne parle même pas du boss du fin ! Nous sommes donc dans un crossover à la Marvel / DC Comics, et avec 75 pages d'action et d'émotion celui-ci tient toutes ses promesses avec un déchaînement de fantasy épique et de baston super-héroïque. C'est l'italien Stefano Martino qui est aux dessins : on reste dans les standards de chez Soleil, mais il s'agit de sa meilleure BD à tous les niveaux et franchement du mainstream de cette qualité là les amateurs du genre ne peuvent que kiffer !





Toutefois on n'est nullement dans le bourrinisme ou le grosbillisme : depuis ses débuts la série interroge sur la définition de la justice coincée entre l'application de la loi et la recherche de la morale, et ce tome final continue ici de le faire en introduction et en conclusion avec les réflexions philosophiques de Maître Adrael (frappé dans sa chair, va-t-il basculer du Côté Obscur et marcher dans les pas de Magnéto ? ^^). Et on aborde aussi le fait que la loi libère le faible en enchaînant le fort, et c'est sans concession qu'on met en scène ces élites qui veulent se placet au-dessus des lois pour revenir au bon vieux temps de la loi de la jungle où les puissants pouvaient exploiter et martyriser les plus faibles qu'eux comme bon leur semblait… Et on aborde aussi le casse-tête de la bonne gouvernance à travers l'histoire de la fondation de l'ordre des maîtres inquisiteurs : la fin justifie-t-elle les moyens alors que la voie menant vers l'enfer peur être pavées de bon intention et que d'un mal peut sortir un bien ?

La fin est ouverte et peu appeler une saison 2 : après le remake fantasy du génial "Rising Stars" de Joe Michael Straczynski, pourquoi pas le remake fantasy du génial "Supreme Power" de Joe Michael Straczynski... ^^



PS : j'ai quelques regrets concernant la sempiternel inégalité graphique entre les tomes, le fait qu'on est abandonné en cours de route les appendices rôlistiques approfondissant le worldbuilding, le fait que les bodygards elfes ne soient pas forcément à la fête dans le tome final, ou qu'on oublie l'évolution du pouvoir d'Obeyron qui était au cœur du tome 1…
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          321
Les chroniques d'Atlantide, tome 1 : Eoden,..

Je ressors de cette lecture avec une impression assez mitigée.

C'est un récit de fantasy à la trame assez classique, avec deux frères rivaux, l'un roi d'Atlantide, l'autre guerrier retiré du monde, une reine au cœur des rivalités entre les frères, un méchant qui cherche à accaparer le pouvoir à force d'intrigues, un grand méchant qui apparaît dans les dernières pages, etc.



Avec des dessins riches en détails et en couleurs, l'auteur redonne vit à l'Atlantide, la cité merveilleuses et ses forêts exubérantes peuplées d'animaux fantastiques et de créatures mythiques comme les Valkyries.



Un bémol cependant (du moins pour moi) : la B.D. semble destinée avant tout à un public masculin. Il y a des combats, du sang, des morts, mais surtout les femmes ne sont pas très couvertes, qu'il s'agisse de la reine, des domestiques ou des Valkyries et elles ont tendance à prendre des poses suggestives un peu trop systématiquement...



Malgré le potentiel de l'intrigue et des dessins, je n'ai pas été séduite par cette B.D. à cause de ce parti pris trop sexiste.
Commenter  J’apprécie          280
Orcs et Gobelins, tome 5 : La poisse

La Poisse, tel est mon surnom. Je suis un semi-orc, un mélange de gobelin et d’orc. Pourquoi « La Poisse » ? C’est une longue tradition familiale. Une cochonnerie de sorcier arriéré a jeté un sort à un de mes ancêtres il y a des centaines d’années. Depuis, le premier-né de chaque fratrie de la famille se tape ce fardeau.



La poisse, ça tue pas, ça abîme, ça endurcit son gobelin… Mais là, avec deux couteaux plantés dans le dos, c’est peut-être très joli comme décoration, mais cela vous affaiblit un Orkelin. Je n’ose pas me les arracher de peur de me vider de tout mon sang. Il faut que je retrouve les survivants de ma compagnie. Et pour ça, il faut que je pénètre dans cette maudite ville où ma compagnie a été piégée… Mais… Mais j’hallucine ! Je vois et j’entends Pépère, mon grand-père mort il y a vingt ans. Qu’il a l’air con avec cette flèche plantée dans le ciboulot ! Mais qu’est-ce qu’il me veut ?



Critique :



Après avoir dévoré les 4 premiers tomes d’Orcs et Gobelins, mon enthousiasme retombe quelque peu avec ce cinquième album qui fait la part belle à la sorcellerie. Olivier Peru nous assène un scénario bien construit de Dark Fantasy où les fantômes vivent parmi des vivants qui ont souffert quelques ratés à la conception. Ces monstruosités plairont sans nul doute aux adeptes des films d’horreur dont je ne suis pas. Je n’ai jamais apprécié un seul massacre à la tronçonneuse ni la moindre « carie » même si mon dentiste est un ami. Du coup, même si Benoît Delac a conçu un excellent story-board et que Stefano Martino a montré un sacré coup de patte pour le dessin, J. Nanjan soignant les couleurs, ce n’est pas l’album que je glisserai dans mon panthéon de la BD d’heroic-fantasy.

Commenter  J’apprécie          270
Orcs et Gobelins, tome 5 : La poisse

La Poisse !

Quand elle colle à la peau, c'est jamais très bon.

Mais quand il s'agit de la peau verte d'un Orkelin aux yeux bleus et à la verve bien fleurie, ça nous enchante.

Bon, c'est de la Dark Fantasy et j'avoue qu'en ce moment, j'ai besoin d'autre chose. Mais je ne boude pas mon plaisir, d'autant plus que l'humour est bien présent !
Commenter  J’apprécie          270
Oracle, tome 1 : La Pythie

Tout ce qui parle de l'Antiquité titille mon intérêt. Cette bande-dessinée, découverte au hasard d'une promenade dans les allées de la fnac, a donc attiré mon attention. Quand j'ai regardé la couverture pour la première fois, je me suis pourtant sentie septique. J'ai beaucoup de mal avec cette façon de représenter la femme, gros nénés à peine cachés par une tunique. C'est typique de la fantasy mais je n'arrive pas à m'y faire... Cependant, le sujet me plaisait beaucoup et je suis passée outre mes préjugés. Et heureusement!



Attention tout de même: cette série est fantastique, pas historique! Il s'agit en effet de découvrir certains mythes grâce au récit d'un aède. Il est donc question de magie et de dieux comme ayant vraiment existé!



Olivier Peru nous propose une histoire qui tourne autour de la Pythie, l'oracle de Delphes, qui va chercher à se venger du dieu Apollon qu'elle vénérait jusqu'à ce qu'il la viole. L'histoire se centre par la suite surtout sur les rivalités entre les dieux et leur rapport aux Hommes. Le scénario est très prenant; il y a de la guerre, des retournements de situation, des complots. Bref, le récit est riche en action !



Les dessins et la couleur sont assez typiques pour une BD de ce genre. Je tiens quand même à signaler que Stefano Martino s'en est très bien sorti pour représenter les dieux, leurs pouvoirs et l'Olympe. Ce n'est pourtant pas une mince affaire ! Beaucoup se sont plantés, en les rendant trop kitschs ou trop "humains". Là, l'illustrateur a su trouver le bon ton !



Enfin, j'ai bien aimé le petit clin d'œil dans la dernière vignette. J'ai trouvé ça sympathique de retrouver la figure d'Homère et la façon dont il a été introduit dans cette série!



En conclusion, la Pythie est un objet à conserver dans sa bibliothèque personnelle. L'emprunter ne serait pas lui rendre justice tant il est beau. Et en plus, l'histoire donne envie de le relire !

Commenter  J’apprécie          260
Stranger Things, tome 1 : De l’autre côté

Fidèle à la série, ce tome a cela de plus qu'il se focalise uniquement sur le personnage de Will Byers. L'ambiance est donc totalement glauque, malsaine et oppressante. Les décors sont parfaitement rendus et participent à l'effet général.

Toutefois, la réalisation des personnages est tellement erratique que cela en devient ridicule. Notre petit Will ne se ressemble jamais, visage bouffi, strabisme, expressions mal rendues, grosses limaces bleues en guise de larmes... le seul point commun permettant de le reconnaître restant la coupe de cheveux Mireille Mathieu / Playmobil.

Un très bon point cependant pour la présence des personnages de DnD incarnés par les enfants, cela donne une dimension épique qui était un peu passée sous silence dans la série.
Commenter  J’apprécie          240
Les maîtres inquisiteurs, tome 6 : À la lumière..

Comme beaucoup j’ai l’habitude d’entamer une critique par un bref résumé. Ce ne sera pas le cas cette fois, j’éviterai ainsi tout spoiler. Je me permettrai juste une comparaison, au combien douteuse, ce sixième opus des maîtres inquisiteurs comme un film des Avengers réunit les héros des cinq épisodes qui l’on précédés et leur offre l’opportunité de déchainer leur pouvoirs... A bon entendeur…

Le scénario n’est peut-être pas le plus fin depuis le début de la série, mais c’est sans conteste le plus épique, le plus spectaculaire… ne boudons pas notre plaisir.

Le dessin ne sont peut-être pas les plus beaux mais les mises en cases sont bonnes, les couleurs magnifiques, les planches ambitieuses, les ambiances soignées… ne boudons pas notre plaisir.

Jean-Luc Istin, dans ce titre, nous propose un grand final. Tous les éléments sont réunis, des rappels judicieux des intrigues précédentes dont aucune n’aura été vaine, un complot machiavélique et des Dragons ! Les rôles sont distribués de manière à favoriser les plus charismatiques des maîtres, si vous voulez un indice regardez la couverture, mais aucun n’est négligé.

En conclusion, cet album représentait une jouissance attendue, la déception n’est jamais loin quand les attentes sont trop grandes. Point de déception ici, les auteurs tiennent toutes leurs promesses, un excellent moment.

Commenter  J’apprécie          234
Les Divisions de fer, tome 3 : Opération Reba..

Ce 3e tome des "Divisions de Fer" se situe chronologiquement entre les tomes 1 et 2.

L’Opération Rebalance consiste à infiltrer le plus grand centre de recherche nazi pour y récupérer les savants alliés enlevés le 6 mai 1943 à Alamogordo, et se débarrasser de la fine fleure de la science allemande par la même occasion. Nous allons donc suivre dans ce qu’il reste de l’ancienne Pologne la mission impossible du vétéran de la campagne africaine Thomas Hornby, de l’opérateur radio Eckbert Kerpe, du tankiste Stan Darben, du commando écossais Grant Thorbun, du commando ukrainien Mykola Kaminsky, du résistant allemand Ruedi Wehner, de l’officier du SOE Victor Sanders et de Jonah Karman, un ancien savant juif allemand réfugié aux Etats-Unis qui a perdu sa bien-aimée dans les bombardements de New York… Ce dernier est le plus fragile et le plus instable du groupe, mais c’est le seul capable d’identifier les bons et les méchants dans la pétaudière scientifique national-socialiste. Sauf que les nazis ont leurs propres objectifs et qu’un traître se cache parmi le commando allié…



L’introduction qui montre la débâcle des Alliés, abandonnés à leur triste sort par les Etats-Unis est très bien, mais la chute elle est carrément excellente ! Et entre les deux, on pioche dans les codes de ces bons vieux récits de guerre, qu’ils soient littéraires ou cinématographiques que j’aime tant et que j’espère vous aimez aussi (genre "Les Douze salopards" ou "Quand les Aigles attaquent" ^^).



Du coup c’est dommage que soit sous-utilisé le personnage phare du tome 1 qui a lancé la série…



Une histoire aussi sérieuse méritait des graphismes plus ambitieux. Mais peut-être est-ce moi qui était trop exigeant ? Pourtant je n’ai pas grand-chose à reprocher aux dessins de l’italien Stefano Martino ou aux couleurs de Digikore Studios, mais je crois en fait que ces standards de qualité ne me suffisent plus pour kiffer… Sinon, encore une chouette couverture de Ronan Toulhoat (quand est-ce qu’il revient sur la série celui-là ?).
Commenter  J’apprécie          220
Orcs et Gobelins, tome 5 : La poisse

On l'appelle La Poisse parce qu'il est un Orkelin qui n'a vraiment pas de chance. Il a beau avoir été doté à la naissance de deux magnifiques yeux bleus, sa famille à la guigne de père en fils.



Nous revoyons donc notre orkelin que nous avions croisé dans la série elfe dans l'une de ses péripéties. On le croise plus mort que vivant dans une citadelle où un semi-elfe se prend pour un tyran et un mage noir des plus répugnant.

Encore un scénario sympathique plein de fantômes et de magie noire. Si on en apprend un peu sur la malchance familiale de La Poisse, j'ai trouvé que la psychologie de La Poisse était un peu plus mise de côté. Néanmoins j'ai passé un bon moment en sa compagnie, et je sais que nous allons le revoir plus tard...

Le dessin est efficace.
Commenter  J’apprécie          190
Les maîtres inquisiteurs, tome 6 : À la lumière..

En errant ça et là sur les avis de mes amis et leurs commentaires, je me suis rendu compte que je n'avais pas lu ce dernier tome du premier cycle des "Maîtres inquisiteurs"... (A trop me disperser, voilà ce qui arrive...)



Voilà qui est réparé.

Pour une fois, je ne regrette pas l'achat de la série BD. Bien sûr j'aurais pu attendre les intégrales qui ne manqueront pas de paraître, mais parfois, l'envie fait loi.

J'attendrai peut-être pour le second cycle, vu ma réserve de BDs à lire...



C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé les maîtres inquisiteurs dans ce tome qui assemble comme dans un puzzle les énigmes des tomes précédents. C'est bien construit, très intéressant, et même s'il n'était pas possible de "deviner" le fin mot de l'histoire, je n'en veux pas aux auteurs/dessinateurs tant cette bande dessinée est un régal à la fois sur le fond et sur la forme, à la fois sur le scénario et pour les magnifiques dessins.



Bref, c'est de l'excellente BD fantasy, rien à reprocher !
Commenter  J’apprécie          180
Oracle, tome 1 : La Pythie

Je ne pouvais passer à côté d'une bande dessinée parlant de mythologie. Et je suis ravie d'avoir découvert cette merveille. Les dessins sont superbe et l'histoire passionnante, rappelant les récits et épopées que l'on trouve dans l'Iliade ou l'Odyssée. Les dieux grecs sont bien représentés dans toute leur cruauté . J'ai adoré la représentation de l'Olympe. A lire absolument .
Commenter  J’apprécie          170
Stranger Things, tome 1 : De l’autre côté

Le scénario de la saison 1 de la série du point de vue de Will perdu dans un monde parallèle nous offre certes peu de surprises mais tout de même une vraie plus value...

Un coup de cœur visuel pour les illustrations magnifiques entre les chapitres...

Commenter  J’apprécie          150




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stefano Martino (511)Voir plus

Quiz Voir plus

De qui est cet extrait d’une œuvre littéraire ?

Sur un plat d’argent à l’achat duquel trois générations ont contribué, le saumon arrive, glacé dans sa forme native. Habillé de noir, ganté de blanc, un homme le porte, tel un enfant de roi, et le présente à chacun dans le silence du dîner commençant. Il est bien séant de ne pas en parler.

Marguerite Yourcenar
Marcel Proust
Marguerite Duras
Éric Chevillard

8 questions
8 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}