Stéphane Colman

- On ne vous a jamais vue dans cet hôpital, mademoiselle.
- Et moi, je ne vous ai jamais vu ici. Match nul !

- Je suis heureux que tu sois arrivé à bon port, Texas.
- Vous êtes heureux pour moi ou pour l'or ?
- Pour l'or, évidemment !

Les bonnes années n'existent plus.

Le futur aime être débarrassé des hommes du passé.

A trop vouloir s'approcher de la lumière, on finit par être aveuglé. Et quand on n'y voit plus rien, on risque la chute.

Troisième fois que je me fais insulter aujourd'hui. J'aurais peut-être pas dû changer d'eau de toilette.

- Je suis si triste! Tu me manques, tu sais !
- Ce sont mes dollars qui te manquent, Cléo... Pas moi.

Le monde tient dans une main. Il te suffit d'avoir assez d'audace pour t'en saisir !

Souviens-toi de toujours oser !

- Il m'arrive de détester d'être anglais.
- A cause de cette affaire ?
- Non, à cause de la pluie.

Il est dans la nature de l'homme de vouloir posséder.

Les cœurs des putes sont aussi fragiles que ceux des autres.

La chance, on ne l'a que si on la fabrique.

Les hommes sont bons par nature. Il est vrai pourtant que certaines brebis égarées n'entendent que la manière forte.

- Si apprendre à voler est comme apprendre à rouler à vélo, ça devrait suffire.
- Et si ça ne suffisait pas ?
- Alors, tu n'auras plus jamais à t'inquiéter de ton taux de cholestérol.

- J'ai le bijou.
-Et les tiens, tu les as encore ?
- Tu verras ça tout à l'heure, ma belle !

La vie est remplie de regrets.

T'as fait une école où on apprend la connerie, ou c'est un don naturel ?

Les hommes cherchent toujours à s'entretuer.

Foutu basané, t'es vraiment un chieur de première classe. On t'offre l'éternité à lécher les p'tits culs bien frais des rats, et tu ne dis même pas merci.