Stephen Gallagher

350 pages pour 17 excellentes nouvelles réunies par Ellen Datlow, qui ne nous a jamais déçus par la qualité de ses trouvailles. La plupart des auteurs m'étaient inconnus, j'ai donc foncé les yeux fermés (si, si, je lis comme ça) dans cette anthologie, sans savoir à quoi m'attendre. Mais certains ont peur des clowns, d'autres des poupées anciennes, moi j'ai peur des deux... Chucky a laissé des traces, que voulez-vous.

Et effectivement, toutes les poupées ne sont ni à offrir à des enfants, ni même idéales pour décorer son intérieur. "Objets inanimés avez-vous donc une âme?"... Ces poupées-là, oui.

Qu'elles soient possédées ou qu'elles aient une vie propre, elles m'ont mis les tripes à l'envers, retournée comme une crèpe et tout ce que vous voulez dans ce style.

Si vous lisez l'anglais, si vous aimez être terrifié, sautez sur ce recueil et revenez me voir, qu'on en discute.



Je vous en mets la liste. Yep, j'avais oublié.



• Skin and bone by Tim Lebbon

• Heroes and villains by Stephen Gallager

• The doll-master by Joyce Carol Oates

• Gaze by Gemma File

• In case of zebras by Pat Cadigan

• There is no place for sorrow in the kingdom of the cold by Seanan McGuire

Goodness and kindness by Carrie Vaughn

• Daniel's theory about dolls by Stephen Graham Jones

• After and back before by Miranda Siemienowicz

• Doctor Faustus by Mary Robinette Kowal

• Doll court by Richard Bowes

• Visit lovely Cornwall on the Western Railway Line by Genevieve Valentine

• Ambitious boys like you by Richard Kadrey

• Miss Sibyl-Cassandra by Lucy Sussex

• The permanent collection by Veronica Schanoes

• Homemade monsters by John Langan

• Word doll by Jeffrey Ford

Nick Frasier et Johnny May sont deux policiers qui se connaissent depuis l'enfance. Pour autant Nick se demande s'il va pouvoir supporter encore longtemps les côtés les plus haïssable de son pote. Il faut dire que plus personne ne supporte Johnny. On peut même dire qu'il est plutôt détesté par tout le monde. Johnny a un carnet noir dans lequel il a noté les personnes contre lesquelles il a une dent. Il leur vous une haine et une rancune pathologique. Et il utilise sa position de policier pour assouvir celles-ci. Nick n’a plus confiance et l'ambiance entre les deux copains est de plus en plus délétère. Jusqu’au jour où tout dérape.

Stephen Gallagher nous propose avec du fond des eaux un polar glauque. Il y règne une atmosphère poisseuse. Il nous plonge dans le brouillard épais de cet région côtière de l'Angleterre. C'est noir très noir. Entre rêves d'enfants disparus, amour déçu et amitié qui part à vau-l'eau, on entrevoit très vite la fin inéluctable et tragique de cette histoire funeste. Car… Même mort, Johnny reste un sale flic...


Lien : https://collectifpolar.com/

Ce que j’ai aimé : Ca m’a fait replonger dans ce type de littérature que j’avais délaissé depuis mon adolescence. Globalement, les nouvelles sont plutôt bonnes et bien prenantes.



Ce que je n’ai pas aimé : Que ça se termine. Il y a bien un volume 2, donc si je tombe dessus chez un bouquiniste…
Lien : http://wc.pressepuree.fr/his..

Recueil de nouvelles ayant pour cadre le sexe et l'horreur.



1°) Graham Masterton : Réincarnations en chaine. Un homme adultère n'est pas au bout de ses surprises...



2°) Robert McCAMMON Le Mââchin : Un homme complexé par la taille de son machin va voir une vaudou...



3°) Richard Christian MATHESON, L'Homme idéal :

Une femme consulte sont médecin pour parler de son "homme" violent.

Une femme choisit sur catalogue un escort boy pour l'accompagner à une sortie et elle va avoir à faire à un criminel bourré de complexes qui va faire de sa vie un enfer. Ce jeu du chat et de la souris va lui permettre de se poser beaucoup de questions sur sa vie, sa sexualité. Elle est avec un homme qu'il aime mais qui ne la comprend pas. Retrouver ce criminel qui l'a enlevée deviendra l'obsession de cette femme envers et contre tous. Le dénouement n'est pas prévisible et le thriller est très bien écrit, les personnages sont parlants, fouillés et intéressants. Le criminel apparait plus comme une victime de sa haine, de sa famille et de la société mais une victime qui ne fait rien pour s'en sortir sauf quelque chose à la toute fin.

Policier palpitant.



On se régale, c’est effrayant à souhait. Le suspense est permanent et en plus, les personnages principaux sont vraiment intéressants : ils ont plusieurs facettes, autant les “bons” que le “méchant”.



D’habitude, je ne cours pas après les polars mais celui-ci a attiré mon attention et je ne regrette pas.



(critique rédigée en décembre 2020)

Les nouvelles sont trop courtes, et on n'a pas le temps de se mettre vraiment dans l'ambiance. Mais le pire c'est que majoritairement le héros a eu ce qu'il méritait... Alors on se lasse vite.

L'idée de départ n'est pas mal. J'ai même pensé que l'auteur allait parvenir à maintenir un suspense haletant jusqu'au bout, car son polar ne se déroule pas comme les autres. Néanmoins, ce n'était qu'une façade. L'intrigue est lente et poussive. Le lecteur devine très vite ce qui va arriver. Certaines ficelles sont grosses et éculées. Par exemple, lorsque Ruth fait tomber le téléphone, et se rend compte qu'il ne marche pas, le lecteur devine où elle est, et avec qui. Cela est amené de manière si maladroite que ça m'a plutôt fait sourire.



On retrouve tous les clichés du genre... Par exemple, on annonce au lecteur un événement auquel il ne croit pas, surtout s'il est habitué des romans policiers. Heureusement, l'auteur ne fait pas trop durer cela, mais c'est tout de même du remplissage.

D'une manière générale, il y a beaucoup de remplissage.

[...]

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