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4.19/5 (sur 303 notes)

Nationalité : Malaisie
Biographie :

Sue Lynn Tan est une auteure de fantasy.

Elle a fait ses études à Londres et en France avant de s'installer avec sa famille à Hong Kong.

"Daughter of the Moon Goddess" (2022) est son premier roman.

son site : https://www.suelynntan.com/
Twitter : https://twitter.com/SuelynnTan

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Le coeur du guerrier du soleil de Sue Lynn Tan - Bande-annonce La suite de La fille de la Déesse de la Lune Xingyin a enfin retrouvé sa mère, la Déesse de la Lune… Mais surtout, elle l’a écartée de toute menace pour de bon. Elle peut donc se permettre un peu de repos. Mais l’insouciance est de courte durée, car une étrange magie vient à nouveau menacer la paix qui règne sur les lieux. Et l’Empereur céleste ne compte pas laisser passer un énième débordement. Forcée une nouvelle fois d’abandonner sa maison et sa famille, Xingyin s’aventure dans des terres du Royaume encore inexplorées, à la rencontre de créatures légendaires, de monarques rusés et d’adversaires assoiffés de vengeance… Avec de nouvelles alliances qui changent plus vite que les marées, Xingyin doit surmonter les rancunes et les ennemis du passé pour se forger une nouvelle voie, cherchant du soutien auprès d’alliés inattendus. Alors qu’une terreur sans précédent menace le Royaume, Xingyin devra écouter son coeur et affronter ce mal qui gronde avant qu’il ne détruise tout ce qui lui est cher, et les êtres qu’elle a appris à aimer... même si cela exige le plus grand des sacrifices.

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Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
- Cette douleur que tu ressens... tu dois croire que tu ne t'en remettras jamais. Peut-être que tu en souffriras toujours, mais la douleur s'estompera petit à petit, jusqu'à ce qu'un jour tu ne verses plus de larmes. Il ne te restera que les souvenirs et l'espoir que tu finisses par y retrouver un peu de joie.
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Ses larmes coulaient comme une pluie fine. Je me maudis pour ma question irréfléchie. Pour l’avoir posée tout en sachant qu’elle lui ferait de la peine. Mais nous ne pouvons pas continuer à cacher et enterrer nos blessures, surtout devant ceux que nous aimons. J’avais appris qu’à travers la douleur arrivent le pardon, le progrès et la guérison éventuelle.
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— Que font tes parents ? Mon père est le chef de la garde, déclara -t-elle d’un air condescendant.

Mon père tuait les soleils. Ma mère illumine la Lune. Voilà qui effacerait l’expression suffisante de son visage, mais j’étouffai cet élan téméraire.
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L'épuisement s'emparait de moi, émoussant mes sens, alourdissant mes membres.
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Ce ne serait rien de plus qu'un dernier adieu, qui ne ferait que retarder l'inévitable chagrin.
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Je faillis pouffer de rire en imaginant la colère de Sa Céleste Majesté, bien que ce ne fût qu'une petite récompense pour ce que nous avions souffert de ses mains.
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Peut-être était-ce comme Liwei l’avait dit : tout le monde a ses propres problèmes, certains les divulguent tandis que d’autres les cachent autant que possible.
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Il souleva la théière et versa un flot de thé brun rougeâtre dans une tasse en porcelaine qu’il poussa ensuite vers moi. Du pu’erh. J’inspirai son parfum riche et terreux avant d’en avaler une longue gorgée qui me glissa dans la gorge avec une chaleur vivifiante.
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Ma mère illumine la lune…
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Non, elles ne me feraient pas honte. Je n’allais pas les flatter pour gagner leur amitié. Plutôt rester seule que d’avoir des amies pareilles. J’avais beau me sentir comme un insecte en ce moment, je haussai le menton pour soutenir leurs regards. Un pur mépris marquait les beaux traits de Jiayi, pourtant je captai aussi une sorte de malaise à sa façon d’écarquiller les yeux. S’attendait-elle à ce que je m’éclipse et disparaisse dans l’ombre ? Trop contente de la décevoir. Elles m’avaient blessée, mais elles n’auraient pas le plaisir de le savoir.
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