Sweeney Boo

Il y a toujours un moment où on prend conscience de qui on est, et ça fait mal parce qu'on n'est pas toujours celle qu'on croyait être. Parfois, on est vraiment loin du compte.

J'en ai marre d'avoir l'impression de vous décevoir en permanence !

La dysmorphophobie nous empêche de nous voir tels que nous sommes vraiment. On juge son apparence et ça ne fait qu'augmenter la peur que les autres fassent de même, créant un sentiment de vide.

On est là, tranquille, et soudain le poids du monde nous tombe dessus sans prévenir.

If you die then I DIE!
DO YOU WANT ME TO DIE, ABIGAIL ?

On veut tous être aimés pour nous-même, sans jugement, mais c'est dur de s'aimer soi-même.

31 octobre. Samhain.
Un moment pour le changement...

Quand les frimas de l'automne s'enchevêtrent aux morsures de l'hiver.
Quand nous purifions l'air avec d'immenses feux de joie. Nous dansons tout autour.

D'après la légende, chaque année à Samhain, l'Aillen, une créature de feu, émerge du royaume des morts. Avec ses flammes, l'Aillen anéantit les maisons et les châteaux de ceux qui dorment. Voilà pourquoi nous dansons jusqu'au lever du soleil... Pour conjurer la menace du feu.

Nous louons nos pairs et nos ancêtres. Le passé et le présent.

Il paraît que depuis toujours, des fantômes hantent ces murs toutes les nuits. Alors si j’étais toi, je resterais sous ma couette après le couvre-feu…

Si tu écoutes bien la nuit… Tu peux entendre Karla appeler au secours !

Depuis longtemps sont enterrés les faussetés. Là où se cache le lis des vallées, les secrets se languissent.

C’est épuisant... d’être décevant.

Pourquoi ça arrive ? J’veux dire : ça ne choque personne ?! On est là et soudain le poids du monde nous tombe dessus sans prévenir. (...)
Ce que j’essaie de dire, c’est qu’il y a toujours un moment où on prend conscience de qui on est, et ça fait mal. Très mal. Parce qu’on est pas toujours celle qu’on croyait être.
Parfois on est vraiment loin du compte. (...)
Je parlais de ces moments où l’on ne se sent pas soi-même. Peu importe l’endroit, le moment, les vêtements que l’on porte... le problème, c’est que « ces moments » c’est tout le temps.