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Sweeney Boo (Autre)
EAN : 9791033512493
160 pages
Ankama Editions (05/02/2021)
3.72/5   118 notes
Résumé :
Mindy a 25 ans et travaille dans un café de Montréal. Timide et mal dans sa peau, elle souffre d'un trouble du comportement alimentaire depuis l'enfance. Un soir, pour satisfaire une crise de boulimie, elle achète une tablette de chocolat qui va changer sa vie...
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre, parue d'un seul tenant sans prépublication, en 2020. Elle a été écrite et dessinée par Sweeney Boo, avec une mise en couleurs réalisée par Joana Lafuente.

Mindy est une jeune femme en surcharge pondérale. Elle se trouve présentement dans un bar, le soir, en train de siroter sa consommation. Elle vient de réaliser qu'elle n'est pas la personne qu'elle imaginait être. Sa copine Shaé revient de la piste de danse avec deux verres vides, pour faire le plein. Elle remarque le visage peu réjoui de Mindy et lui dit qu'elle tue l'ambiance. Finalement elle parvient à lui faire laisser son Coca sur le comptoir et à rejoindre la piste de danse. le coeur n'y est pas et elle heurte sans faire exprès un autre danseur : Tom. Shaé s'adresse à lui pour lui indiquer que Mindy est déjà occupée. Celle-ci recommence à danser tout en se disant qu'elle ne se sent pas elle-même. Finalement, Mindy raccompagne Shaé qui est entre deux états, et qui s'arrête pour vomir au pied d'un arbre. Shaé s'affale allongée dans le canapé de l'appartement de Mindy, celle-ci s'occupant de son chat Jabba. Constatant qu'il n'y a plus rien à manger dans le frigo, Mindy ressort et se rend à l'épicerie du coin de la rue. Elle prend du lait, des céréales, des chips. Au comptoir, elle papote un peu avec le vendeur, lui demandant des nouvelles de sa femme Cindy. Elle remarque des barres de chocolat dont elle ne connaît par la marque : Eat and love yourself. Elle décide d'en prendre une.

Mindy rentre chez elle, s'installe sur son lit, et regarde la télévision en mangeant des chips et en buvant un soda à la bouteille. Puis elle se sent un peu écoeurée et elle va vomir aux toilettes. Après quoi, elle prend une douche, se lave les dents, se pèse, se touche un bourrelet, et va se coucher, s'endormant rapidement. Dans son sac, la barre de Eat est intacte. le lendemain, Shaé se réveille la première. Elle ramasse le sac de chips vide et le jette à la poubelle. Elle prend une aspirine et regarde avec curiosité la barre chocolatée qui dépasse du sac de Mindy. Quand cette dernière se lève, Shaé est déjà partie et elle a laissé une note indiquant qu'elle devait se rendre en cours. Mindy va ouvrir sa porte pour répondre à la sonnette et prend la grande enveloppe qui lui tend le jeune facteur. Elle se lave, passe aux toilettes, se pèse et se rend au café pour commencer sa journée de barista.

Boom Studios est un éditeur de comics indépendant, ayant la particularité de publier des comics pour des tranches d'âge allant des enfants aux jeunes adultes. Ici, le lecteur comprend rapidement qu'il s'agit d'une histoire ciblée vers les adolescentes, ou très jeunes adultes, sur la question du surpoids, et des désordres de l'alimentation. La lectrice (ou le lecteur) s'attache immédiatement à cette jeune dame, sympathique, simple et tranquille. Elle travaille dans un café le jour, sort de temps en temps le soir avec sa copine, et mange pour compenser sa solitude. Au départ, l'autrice montre Mindy manger quasiment machinalement, sans s'empiffrer, plus par habitude, comme une occupation automatique, une façon de contenter un besoin de satisfaction immédiate, par la sensation de satiété. Effectivement, cela s'accompagne d'une mauvaise image de soi, d'un manque d'estime pour elle-même, mais plus une forme de résignation devant sa morphologie qui est comme ça, qu'une déprime, encore moins une dépression. Elle mène une vie banale, sans donner l'impression qui lui manque quelque chose, sans souffrir d'une ambition insatiable, contente dans son quotidien tranquille. Elle communique facilement avec les autres, sans éprouver de besoin particulier d'établir des relations plus développées, ou plus nombreuses.

Les dessins de Sweeney Boo sont très agréables à l'oeil, doux, rendus encore plus doux par la mise en couleurs, dans des teintes pastel, sans chercher à faire girly, reprenant de temps à autre la couleur de fond pour instaurer une continuité d'une case à l'autre dans une même scène. le lecteur ne sait pas s'il doit prendre les cheveux verts de Mindy au premier degré. Cela peut aussi bien être une coquetterie de sa part, qu'un choix purement fonctionnel de Lafuente pour la rendre plus reconnaissable. En tout cas, il n'y a pas de scène au cours de laquelle elle se teinte les cheveux. L'artiste réalise des dessins simplifiés, dans une veine réaliste, il est peut-être parfois possible d'y distinguer une influence manga, mais discrète et complètement assimilée, à l'opposé d'une utilisation primaire et artificielle, sans sensibilité shojo. Il est visible que le récit se déroule dans l'Amérique du Nord, vraisemblablement au Canada (Mindy se rend dans la commune de Sherbrooke), puisque que c'est dans ce pays que vit l'autrice, mais cela pourrait également être les États-Unis. le lecteur constate de temps à autre que Mindy porte une épaisse doudoune, signe d'un climat bien froid, même s'il n'y a de la neige que dans le dernier quart du récit. le lecteur se rend alors compte qu'il y avait des feuilles mortes au début du récit, situant déjà la saison à laquelle se déroule l'histoire. Même si les dessins donnent l'impression d'être simplifiés pour rendre la lecture plus immédiate et s'adresser à un public assez jeune, cela n'empêche pas Boo de s'investir dans la représentation des décors. Au fil des séquences, le lecteur peut ainsi observer la foule des clients dans la boîte de nuit, la façade des maisons de la rue où loge Mindy, avec leur entresol, les escaliers à l'extérieur pour accéder au rez-de-chaussée et au premier étage, l'aménagement de son appartement, les rayonnages bien alignés de la supérette, les feuilles mortes sur les trottoirs, l'aménagement purement fonctionnel du café où elle travaille, les couloirs animés de la fac de Shaé, la salle de bains standard de l'appartement de Mindy, les gradins d'un stade, le pavillon des parents de Mindy à Sherbrooke. de temps à autre, l'artiste s'intéresse moins à un décor qui est vite représenté comme les gradins du stade.

L'artiste rend Mindy très sympathique avec ses grandes lunettes rondes (trop grandes pour être réalistes), et ses rondeurs, en particulier ses hanches et son postérieur. Elle n'affiche pas une mine triste, mais plutôt résignée quant à sa surcharge pondérale, et ce que cela induit sur sa vie sociale, ce qui ne l'empêche pas de sourire régulièrement à ses interlocuteurs, et pas uniquement quand elle sert un client au café. Les autres personnages sont tout aussi avenants : la copine, le facteur, le gérant de l'épicerie, les collègues de travail, ses parents. Boo a pris le parti de représenter tous les personnages avec des visages épurés, ce qui leur donne une apparence jeune, quel que soit leur âge, mais les tenues vestimentaires reflètent leur âge. Les expressions de visage permettent au lecteur de ressentir de l'empathie en saisissant bien l'état d'esprit du personnage. La direction d'acteur est de type naturaliste, sans exagération des mouvements ou des postures, avec une justesse qui les fait exister. le lecteur côtoie donc des personnages ordinaires dans leur vie quotidienne, bien développés et étoffés, ce qui les rend uniques et attachants.

Le lecteur ressent que Mindy s'est donc résignée à être grosse. Ce n'est pas ce qu'elle souhaite, elle ne parvient pas à l'accepter, mais elle peut vivre comme ça, sachant que sa vie sentimentale en est diminuée d'autant. Cette résignation la conduit à se déconsidérer quant à sa valeur personnelle, à faire le deuil de toute ambition, au point d'estimer ne pas en avoir. Puis, elle finit par goûter cette barre chocolatée et il se produit un phénomène surnaturel chaque fois qu'elle en prend un carré. Son esprit sort de son corps et elle devient le témoin d'une scène de son passé : avec ses parents, seule dans sa chambre, en train de se faire vomir dans les toilettes d'un restaurant, en cours d'éducation physique face au professeur. L'autrice n'émet aucun jugement de valeur lors de ces séquences : Mindy adulte est juste une observatrice mais qui ne se fait aucune réflexion ni pendant qu'elle revoit ce moment, ni après. le lecteur est laissé seul juge de ce qu'il vient de voir, entièrement maître de l'interprétation qu'il veut en faire. Ainsi, en fonction de sa sensibilité, il y mettra plus une carence affective, un manque d'éducation quant à la manière de s'alimenter, une déprime systémique faute de savoir comment gérer ses émotions et son ressenti affectif. Il est donc un peu pris au dépourvu dans le dernier quart du récit quand l'autrice oriente l'analyse vers les troubles de conduites alimentaires, laissant de côté d'autres possibilités comme la dimension psychologique, ou le bagage génétique.

L'éditeur a inscrit cette bande dessinée dans une gamme qui cible les adolescentes. Néanmoins, la couverture sympathique et la nature du récit (tranche de vie) font qu'il est susceptible d'attirer tout type de lecteurs. Effectivement, la narration visuelle douce sans être mièvre et la gentillesse de l'autrice vis-à-vis de ses personnages font que tout lecteur s'attache à Mindy et s'immerge dans son quotidien, banal mais unique. le dispositif qui permet à Mindy de revoir des scènes de son passé apparaît comme évident : en comblant une envie irrépressible de confortement par la nourriture, elle revient à des moments ayant généré des ressentis qui se sont durablement inscrits en elle. Arrivée à la fin, le lecteur regrette de quitter Mindy, et ressent une pointe de frustration (sans pour autant aller se jeter sur une tablette de chocolat) lorsque le récit s'arrête sur un pré-diagnostic qui n'est qu'embryonnaire.
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J'avoue que je n'aurai jamais emprunté ce livre s'il n'avait été dans la sélection du prix “Du vent dans les bulles 2021” des bibliothèques du Finistère. le style girly du graphisme, ce n'est pas ma tasse de thé, trait dynamique et couleurs flashy dans les tons violet et rose avec quelques pointes de vert d'eau, c'est efficace, mais trop typé. L'histoire est du même tonneau, une histoire d'adolescente qui a un problème de boulimie, c'est un sujet qui mérite de l'intérêt, mais on se situe dans un univers très codifié des années Lycée, les relations entre les garçons et les filles, les caractères des personnages, tout cela est très stéréotypé. Les tentatives d'immersion dans les rêves, dans le mysticisme sont très caricaturales, feel good, mystique et psychanalyse qui se mêlent, c'est un peu indigeste. Vraisemblablement, cette bande dessinée s'adresse à un public très ciblé et une chose est sûre, je n'en fait pas partie. Je ne vais pas dire que c'est mauvais, c'est loin d'être le cas, et ce sujet a le mérite d'être abordé mais je m'y suis profondément ennuyé, j'ai sauté des pages, j'ai bien compris que cette bande dessinée n'était pas pour moi.
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Lecture rapide pour terminer 2023, il s'agit d'un comics dans lequel le développement personnel et la "psychologie" tiennent une part importante.

Sweeney Boo y dépeint le quotidien de Mindy, une jeune femme ronde et mal dans sa peau à cause de son apparence physique.
Elle montre le cercle vicieux dans lequel s'est engouffrée la protagoniste : manger pour combler un sentiment de vide/ mal être, mais plus elle englouti ce mal-être qu'elle ne verbalise pas, plus elle s'arrondit. Et plus elle s'arrondit, plus elle se sent mal.
Et un chocolat "magique" lui permet de revisiter des périodes de sa vie où son rapport à la nourriture réconfort a été forgé.

L'objectif est de donner un visage sympathique à cette compulsion alimentaire qui touche beaucoup de personnes et de montrer que finalement le sucre est une addiction comme une autre, avec les mêmes schémas et les mêmes effets.

Avec les traits très arrondis et les couleurs très saturées, on est sur une lecture doudou qui fait du bien au moral. On voit tout le cheminement de Mindy pour reconnaître et dépasser ses vieux schémas pour avoir un espoir de guérison. C'est vrai que le traitement est assez superficiel, mais l'intérêt didactique n'est pas négligeable. Pour un comics ça n'a rien de banal, mais après tout pourquoi pas. Cet ouvrage fait partie de ces ouvrages de sensibilisation "utiles" pour les adolescents et les plus vieux aussi. Et au final, c'est déjà pas mal.
Commenter  J’apprécie          160
Je compatis avec Mindy qui a 27 ans et des contours assez généreux car elle soufre d'un comportement de trouble alimentaire. Il faut dire que ses parents ne l'ont pas laissé tranquille durant son enfance où elle était obligée de finir son assiette bien garnie.

Elle a abandonné ses études et travaille comme serveuse dans un café à Montréal. Elle vit seule et a juste une amie avec qui il lui arrive de sortir en discothèque. Elle n'arrive pas à se projeter et à concrétiser une relation à cause de son trouble alimentaire.

Au détour d'une tablette de chocolat, on va revivre les événements de son passé qui montrent pourquoi on en est arrivé là. Il y aura tout un chemin à accomplir psychologiquement avant de pouvoir s'accepter avec amour et bienveillance. On est véritablement touché par ce qui arrive à cette héroïne qu'on peut tous reconnaître dans notre entourage.

C'est un comics aux couleurs assez vives qui donnent un peu de peps. le découpage des planches attire l'oeil et offre une mise en page d'un bien bel effet même si les couleurs semblent un peu flashy.

La fin ne sera pas un happy-end de rigueur mais une conclusion assez positive sur une reprise en main dans l'acceptation de soi-même.

Attention tout de même à ne pas trop dévorer cette BD.
Commenter  J’apprécie          130
Mindy a 27 ans et elle a, depuis l'enfance, des troubles du comportement alimentaire. Après une soirée, elle tombe sur les chocolats faits par une entreprise locale et qui lui permettent, avec un carré, de retrouver le goût de l'enfance. En fait, ils lui permettent carrément un voyage dans le temps.

Un album, déjà, très beau visuellement. J'accroche totalement avec le style de l'auteure. J'aime également beaucoup la colorisation numérique. Et même s'il y a peu, voir pas d'arrière plan et de détails, la colorisation et les expressions des personnages font tout.

Côté fond, j'ai aimé le propos. Au delà du body positive l'album montre les injonctions autour de la relation avec la nourriture, toutes les exigences que l'entourage a pour le corps et la vie de tout le monde. Il faut manger, mais pas trop, il faut manger vite et au même rythme que les autres, mais pas trop. Il faut avoir une carrière, mais également une vie privée.
C'est ce que se prend de plein fouet depuis l'enfance Mindy. Et je dois dire que je me suis beaucoup retrouvé dans cette dernière.
Il faut rentrer dans le moule avec les mêmes critères que les autres. Sauf que d'une personne à l'autre, et bien sans surprise, ça ne marche pas. On n'a pas tous la même morphologie, les mêmes envies ni les mêmes façons de faire face à la vie. on n'a pas les mêmes aspirations que le voisin ou que les parents non plus. Et même si ces injonctions sont sur base de bienveillance : "on dit ça pour toi", et bien ça reste des injonctions.
Chez Mindy ça se traduit par une malêtre, une haine de soit qui est très vraie, je trouve, très réaliste. Et l'album montre bien le cercle vicieux dans lequel est enfermé Mindy.

Mon petit regret sera peut-être pour la fin. Je la trouve un peu brute. Un peu rapide. Mais avec un petit quelque chose de très vrai aussi. Il s'agit d'un combat de tous les instants. Ce n'est pas parce que des termes sont définis, que le problème est identifié que tout est fait. Tout est résolu. Mais j'aurais voulu un récit plus identifié. Ici nous avons quelques scènes de vie, représentatives, oui, mais presque sans ligne directrice. J'aurais voulu un début, une évolution, une tension et peut-être, ou pas, un dénouement.

Cela dit, l'album est quand-même, pour moi, une bonne initiation à la prise de conscience des injonctions sur les corps (pas seulement féminins, même si c'est le propos ici, mais également masculin). Un point de départ pour débattre.
Bref, une bonne lecture !
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critiques presse (3)
BoDoi
01 avril 2021
Eat And Love Yourself est une tranche de vie qui fera écho à la situation de beaucoup, femmes ou hommes, jeunes ou vieux. Sweeney Boo accompagne son portrait de Mindy d’une ligne claire un peu vide mais douce et colorée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
16 mars 2021
Eat, and love yourself est une bd que je conseille fortement à un large public.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LesComics
25 février 2021
Eat and love yourself de Sweeney Boo est un récit profondément humain. Sensible et surtout très sincère, le comics m’a touché car il sait viser des moments justes. Il y a plein de maladresses mais jamais rien qui brise le récit.
Lire la critique sur le site : LesComics
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il y a toujours un moment où on prend conscience de qui on est, et ça fait mal parce qu'on n'est pas toujours celle qu'on croyait être. Parfois, on est vraiment loin du compte.
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La dysmorphophobie nous empêche de nous voir tels que nous sommes vraiment. On juge son apparence et ça ne fait qu'augmenter la peur que les autres fassent de même, créant un sentiment de vide.
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Pourquoi ça arrive ? J’veux dire : ça ne choque personne ?! On est là et soudain le poids du monde nous tombe dessus sans prévenir. (...)
Ce que j’essaie de dire, c’est qu’il y a toujours un moment où on prend conscience de qui on est, et ça fait mal. Très mal. Parce qu’on est pas toujours celle qu’on croyait être.
Parfois on est vraiment loin du compte. (...)
Je parlais de ces moments où l’on ne se sent pas soi-même. Peu importe l’endroit, le moment, les vêtements que l’on porte... le problème, c’est que « ces moments » c’est tout le temps.
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On est là, tranquille, et soudain le poids du monde nous tombe dessus sans prévenir.
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J'en ai marre d'avoir l'impression de vous décevoir en permanence !
Commenter  J’apprécie          20

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